Aller au contenu

yamamah

BAE-Yamamah, est-ce le scandale du siècle ? LaRouche y croit

Nous avons eu notre attention attirée par un de nos lecteurs sur l’intérêt de Lyndon LaRouche pour l’affaire BAE. Dominique Larchey-Wendling nous indiquait un texte de ce même LaRouche sur une éventuelle connexion Cheney-BAE-Arabie. Sur le site de LaRouche, on a la confirmation que celui-ci s’intéresse effectivement énormément au scandale BAE-Yamamah. LaRouche, grand adversaire de Dick Cheney, est un personnage contesté de la scène politique américaine. D’abord très marginalisé et accusé de diverses tendances extrémistes dans les années 1970 et 1980, il est depuis plus aisément admis comme représentatif d’une tendance politique, par ailleurs très critique de l’establishment US en place, notamment des républicains, et… BAE-Yamamah, est-ce le scandale du siècle ? LaRouche y croit

Le DoJ sur le sentier de la guerre contre BAE

D’une façon officielle et solennelle, le ministère US de la justice (DoJ) vient de lancer une enquête sur BAE, pour les allégations de corruption contre ce consortium britannique fortement américanisé. BAE a fait une annonce en bourse et ses actions ont chuté de 8% hier. Bien évidemment, les allégations de corruption dans le cadre des contrats Yamamah sont au centre de la démarche du DoJ. Cette mesure confirme la dégradation constante de la situation de BAE dans cette affaire depuis décembre dernier. Le quotidien Independent précise, en annonçant la nouvelle ce matin, que cette enquête pourrait également porter sur des individus et conduire à des… Le DoJ sur le sentier de la guerre contre BAE

Poor old England, tandis que les Saoudiens repoussent la signature du contrat Yamamah-Typhoon en attendant l’acte d’allégeance de Brown

Les moralistes-marathoniens de la repentance occidentale n’ont pas tort : le colonialisme n’est pas mort. Sauf qu’il a changé de sens, dans certains cas bien intéressants. L’article du Times du 25 juin est stupéfiant par ce qu’il relève d’impudence tranquille et justifiée, non de la part des Britanniques mais des Saoudiens; et par ce qu’il nous laisse entendre du degré de corruption (et psychologique plus que tout) et d’asservissement de l’establishment britannique vis-à-vis des Saoudiens, par le biais des contrats Yamamah, grâce aux dirigeants britanniques, de Thatcher à Blair. Effectivement, c’est le triomphe de la loi du marché, version corruption libre. En attendant, il est… Poor old England, tandis que les Saoudiens repoussent la signature du contrat Yamamah-Typhoon en attendant l’acte d’allégeance de Brown

Ce que BAE-Yamamah (-MoD) nous révèle

Le dernier épisode ou dernier rebondissement du scandale BAE-Yamamah éclaire peu à peu les dégâts causés par cette affaire, et cela dans un processus qui remonte à son origine (1985) et donne toute son ampleur historique à la chose. Deux articles, aujourd’hui dans le Guardian nous donnent la clef de ce nouveau constat. Le premier décrit la bataille du ministère de la défense (MoD) pour empêcher une quelconque réouverture de l’enquête ou une enquête nouvelle sur la question. Le MoD écarte absolument toute indication sur la réalité et l’actualité des paiements faits à Prince Bandar, par lui-même, avec cette explication étrange, ou lumineuse, et en… Ce que BAE-Yamamah (-MoD) nous révèle

C’est Lord Woolf qui va s’occuper de BAE, — mais pas comme on l’attendait

Nous avons évoqué dans notre F&C d’hier l’initiative de BAE de nommer une personnalité indépendante, à la tête d’une commission qui devrait évaluer la situation éthique de ce même BAE. Notre appréciation était, pour le moins, sarcastiquement sceptique. Il semble que nous n’ayons pas eu tout à fait raison. Il est vrai que deux textes de l’Independent éclairent les conditions de cette initiative, qui la rendent très différente de la référence qui était citée (l’action de BP aux USA, l’année dernière). Jeremy Warner écrit ainsi : «What’s more, the nature of the appointment has been quite widely misreported by the British media. Lord Woolf’s purpose… C’est Lord Woolf qui va s’occuper de BAE, — mais pas comme on l’attendait

BAE et le vent du boulet

BAE et le vent du boulet 11 juin 2007 Par quoi commencer? Ca sent le roussi? Mettez les chariots en cercle? On sent passer le vent du boulet? En général, BAE devrait répondre par le mépris à de telles exclamations qui fleurent un peu trop le sensationnalisme. Cela fait maintenant neuf mois que le scandale BAE-Yamamah a éclaté, avec, à la mi-décembre 2006, un paroxysme qui aurait du clore le bec à tous les enquêteurs amateurs (journalistes et autres) avides de sensationnel. Le système globalisé anglo-saxon, dont BAE est un fleuron, est solide ; il résiste normalement aux attaques faites contre ses pratiques diverses, plus… BAE et le vent du boulet

L’OCDE ne lâchera pas BAE

De nouveaux détails ont été publiés sur la campagne de désinformation et de diffamation conduite par le gouvernement britannique contre les enquêteurs de l’OCDE sur l’abandon de l’enquête par le SFO britannique (scandale BAE-Yamamah) en décembre dernier. C’est l’Independent qui revient aujourd’hui sur cette affaire, en précisant surtout l’intention affichée de l’OCDE de poursuivre et d’accentuer ses investigations à la lumière des dernières révélations sur le cas. Parmi les innombrables bâtons merdeux que laisse Tony Blair derrière lui, le scandale BAE-Yamamah est l’un des plus souillés. Gordon Brown devra manuvrer avec attention, lui qui est très sensible à la réputation du Royaume-Uni dans les instances… L’OCDE ne lâchera pas BAE

L’“ex-Premier ministre” entre G8 et “Yamamah”

L’ex-Premier ministre entre G8 et Yamamah 8 juin 2007 A quoi pensait Blair hier au sommet du G8? A la gloire immortelle de l’accord sur le réchauffement climatique dont il ne doute pas que l’Histoire à la fois saluera son importance évidemment historique et lui en fera le plus complet crédit? Ou bien à BAE, à Yamamah, à Prince Bandar et Cie ? Sale coup pour l’ex-Premier ministre, comme l’a désigné, sans le moindre complexe diplomatique,Vladimir Poutine. A propos de Poutine et de Blair, le Financial Times observe fielleusement dans un édito de ce jour consacré à l’énorme rebondissement dans le scandale BAE-Yamamah : «Vladimir… L’“ex-Premier ministre” entre G8 et “Yamamah”

C’est bien le Yamamah de la corruption

De nouvelles révélations mettent dans l’embarras le gouvernement britannique et saluent drôlement le départ du Premier ministre britannique Tony Blair. Elles sont évidemment du Guardian (d’aujourd’hui) et portent sur l’inépuisable feuilleton BAE-Yamamah. Le problème est que plus ces révélations s’accumulent, plus elles sont graves, plus elles rendent le cas de BAE et de tout ce qui va avec extrêmement délicat pour le jour possible, probable ? où tout cela risque de déboucher sur une procédure juridique. (L’information vient également de la BBC. Elle est reprise par le Financial Times, qui termine sobrement son commentaire par ceci : «BAE shares fell 5¾p to 432¾p in a… C’est bien le Yamamah de la corruption

Les contradictions britanniques, legs de la politique Blair

Il y a au Royaume-Uni, une évolution de la diplomatie qui doit beaucoup aux dix années de pouvoir de Tony Blair. On y trouve la contradiction du mélange d’une duplicité forcenée, du maniement et de la manipulation de tous les moyens possibles pour parvenir à des fins spécifiques présentées comme vertueuses (l’affaire irakienne notamment), et, d’autre part, des buts affichés et qui influencent effectivement une partie de cette diplomatie britannique de soutien à certains principes et valeurs postmodernes comme les droits de l’homme, la démocratie, etc. Il en résulte des hiatus étonnants qui amoindrissent considérablement l’habileté et l’efficacité de cette diplomatie. C’est le cas de… Les contradictions britanniques, legs de la politique Blair

L’OCDE, BAE et la colère suisse

Les Britanniques commencent à être préoccupés des retombées diplomatiques de l’affaire BAE, notamment dans le cadre de l’enquête ouverte par l’OCDE. Des sources européennes affirment que la décision suisse de rouvrir l’enquête commanditée par le Serious Fraud Office a été prise pour riposter aux pressions exercées et aux rumeurs répandues par les Britanniques pour discréditer le professeur suisse Pieth, qui mène l’enquête de l’OCDE. «C’est une démarche significative, disent ces sources. Les Suisses sont furieux. Ils ont bien fait comprendre qu’il s’agissait d’un acte de gouvernement significatif pris dans le cadre de l’affaire, qui impliquait une orientation diplomatique spécifique.» A cette lumière, l’affaire suisse est… L’OCDE, BAE et la colère suisse

Encore un “front”: la Suisse part en guerre contre BAE

Encore un autre front pour BAE, décidément bien à l’ouvrage ces derniers temps. Il s’agit de la Suisse, qui vient d’ouvrir sa propre enquête sur les fonds déposés dans des banques suisses, qui seraient de l’argent de la corruption, notamment des marchés Yamamah. Une fois de plus, c’est le Guardian qui donne ces précisions inédites, aujourd’hui. Les Suisses veulent reprendre l’enquête que le Serious Fraud Office a été contraint d’arrêter le 15 décembre dernier, sur ordre du gouvernement Blair. Cerise sur le gâteau, le texte du Guardian nous apprend que les Suisses vont également travailler sur les accusations de corruption (avec dépôt possible dans des… Encore un “front”: la Suisse part en guerre contre BAE

BAE dans le collimateur du Congrès

Il semblait que la puissance même du groupe britannique BAE le mettrait à l’abri de querelles trop vives de la part de l’édifice juridique du système. Au contraire, le plus remarquable dans les suites du scandale Yamamah dont BAE est le principal accusé et la décision d’abandon de l’enquête du Serious Fraud Office (SFO) contre BAE, le 15 décembre 2006, c’est la constance et la pugnacité de l’attaque contre BAE. On croyait que cette affaire serait enterrée par cette décision de décembre 2006 dont l’iniquité semblait garantir l’efficacité. Il n’en est rien. A côté de l’attaque de l’OCDE, il y a désormais un front américain… BAE dans le collimateur du Congrès

La revanche du SFO? Washington veut inculper BAE pour corruption

La situation est intéressante : les USA semblent de plus en plus déterminés à lancer des poursuites contre BAE, s’il s’avère que les conditions juridiques le permettent. Actuellement, selon le Times d’aujourd’hui, le département de la Justice (DoJ) est en conversation avec le Serious Fraud Office (SFO) britannique pour déterminer la possibilité d’une telle action. «The US Department of Justice (DoJ) is in talks to establish whether it can launch a formal inquiry into alleged bribery and corruption in BAE Systems, The Times has learnt. Mike O’Brien, the Solicitor-General, acknowledged that the UK’s Serious Fraud Office (SFO) has met the DoJ to discuss allegations of… La revanche du SFO? Washington veut inculper BAE pour corruption

Décidément, le scandale BAE-“Yamamah”, c’est du sérieux

Décidément, le scandale BAE-Yamamah, c’est du sérieux 24 avril 2007 Le Guardian, toujours imbattable dans la poursuite des nouvelles du cas BAE et de ses innombrables ramifications de corruption, publie aujourd’hui un article où il nous informe de l’extraordinaire campagne montée par la diplomatie britannique contre l’enquête décidée par l’OCDE, contre les fonctionnaires et experts internationaux qui la dirigent, et cela, par tous les moyens. Il y a le cas du professeur (suisse) Pieth, qui mène l’enquête : «The UK is covertly trying to oust the head of the world’s main anti-bribery watchdog to prevent criticism of ministers and Britain’s biggest arms company, BAE, the… Décidément, le scandale BAE-“Yamamah”, c’est du sérieux

Une énigme saoudienne?

Une énigme saoudienne? Une étrange perspective pour Yamamah Voici un enchaînement inattendu sur notre précédente Analyse consacrée à l’affaire Yamamah impliquant le Royaume-Uni et l’Arabie Saoudite. On trouve cette appréciation de la décision du 14 décembre de Tony Blair d’interrompre l’enquête du Serious Fraud Office (SFO) sous la plume d’Anatol Kaletsky, dans The Times de Londres, le 4 janvier: «Consider the ominous events that occurred in the Middle East and Washington over the holiday season, while most people were paying more attention to their turkeys and Christmas stockings. The first in this sequence of events was Tony Blair’s abrupt announcement that members of the Saudi… Une énigme saoudienne?

Right or Wrong, BAE

Right or Wrong, BAE 23 février 2007 Expliquons-nous aussitôt : puisque George Monbiot écrit que «

«A state within a state in the United Kingdom»

On a déjà développé diverses remarques sur l’importance de BAE dans la vie politique britannique. On peut notamment consulter notre Analyse du 19 janvier sur la Saga Yamamah, où l’on retrouve cette phrase du Guardian (la meilleure source d’information sur l’aspect politique de l’activisme de BAE) du 16 décembre : «The sway BAE Systems holds over the top of the British establishment is extraordinary.» George Monbiot, cet excellent chroniqueur du même Guardian, ajoute une pièce puissante au dossier, avec sa chronique du jour. Le sujet concerne le fait que BAE est un Etat dans l’Etat, que son influence se double d’une organisation qu’on pourrait définir… «A state within a state in the United Kingdom»

BAE-Yamamah devient un calvaire pour Tony Blair

L’affaire du scandale des contrats Yamamah ne s’apaise pas. Elle devient un boulet pour Tony Blair en fin de règne, faisant de cette fin de règne une débâcle pour sa réputation d’homme d’Etat dynamique et intègre. Le Guardian, quotidien soi-disant proche des travaillistes, y est pour beaucoup. Ce journal est plus que jamais le centre médiatique des révélations et des attaques anti-Blair dans cette affaire (d’autres scandales que Yamamah sont également évoqués). Ce matin, le Guardian fait un de ses titres de nouvelles révélations sur le processus qui a mené à l’arrêt de l’enquête sur Yamamah et la corruption-BAE. En fait, il s’agit d’une confirmation… BAE-Yamamah devient un calvaire pour Tony Blair

Yamamah, BAE, JSF — et la Chambre des Représentants des Etats-Unis ?

Nous en venons à un article que nous avions manqué in illo tempore et dont nous avons retrouvé la trace aujourd’hui, mais qui conserve tout son intérêt. Il s’agit de l’article du Daily Telegraph du 20 janvier sur une suite américaine possible du scandale Yamamah. Cette perspective inquiétante pour BAE s’ajoute à celle désormais annoncée pour mars (supplément d’enquête) par l’OCDE, insatisfaite des explications données par les Britanniques de l’arrêt brutal de l’enquête sur le scandale. Le Telegraph ouvre donc une perspective américaine pour le scandale jusqu’alors officiellement anglo-saoudien. Le quotidien anglais a enquêté et il a découvert que l’on soupçonnait, à Washington, que des… Yamamah, BAE, JSF — et la Chambre des Représentants des Etats-Unis ?

Saga “Yamamah

Saga >Yamamahthe rule of the law< : «It has been necessary to balance the need to maintain the rule of law against the wider public interest.» Ainsi était mené à son terme, peut-être temporaire avant un éventuel nouvel épisode, le dernier chapitre en date de la >saga YamamahAl Yamamah< signifie >la colombelobby sioniste< lancerait une guerre acharnée au Congrès contre une telle commande. Ils manoeuvrèrent délibérément pour permettre aux Britanniques de l'emporter, pour empêcher à tout prix les Français de Dassault, leur vrai rival, de conquérir le marché saoudien. Il s'agit donc d'une opération industrielle et politique considérable, à la fois triangulaire (USA-UK-Arabie Saoudite) et… Saga “Yamamah

Est-ce une première attaque sérieuse contre le complexe militaro-industriel?

Est-ce une première attaque sérieuse contre le complexe militaro-industriel? 19 janvier 2007 Les attaques contre BAE et les revers de cette société s’accumulent. Bien entendu, on sait le rôle qu’a joué dans cette situation le scandale Yamamah, qui est d’ailleurs toujours d’actualité, cette fois dans les eaux dangereuses pour la bonne réputation du Royaume-Uni de l’OCDE. L’OCDE a effectivement décidé que le Royaume-Uni méritait un avertissement sérieux. Il compte revenir sur le cas en mars prochain, après enquête approfondie et avec un rapport circonstancié. Epuisés par ces pressions, les ministres du gouvernement Blair sont conduits à nous confier ce secret extraordinaire que BAE «n’est pas… Est-ce une première attaque sérieuse contre le complexe militaro-industriel?

“BAE n’est pas au-dessus des lois”, nous dit le ministre qui l’a blanchi, — et l’OCDE est bien d’accord

L’affaire Yamamah, qui est en train de devenir l’affaire BAE, est en train (bis) de devenir un méchant boulet pour Blair qui voudrait terminer son éblouissante carrière politique par un feu d’artifice. On verra, pour le feu d’artifice. Car devant la commission anti-corruption de l’OCDE où les Britanniques plaidaient hier le dossier Yamamah (interruption de l’enquête), ce ne fut pas la fête. L’OCDE, pas convaincue, a l’intention de poursuivre ses investigations, en élargissant le sujet. Pour Blair et sa bonne réputation, la perspective n’est pas brillante ; et la City ne décolère toujours pas Le Times nous donne quelques détails aujourd’hui, obtenus à bonne source.… “BAE n’est pas au-dessus des lois”, nous dit le ministre qui l’a blanchi, — et l’OCDE est bien d’accord

Yamamah à-la-Blair et le bras d’honneur du MI6

Les Britanniques ont un dossier difficile à vendre, aujourd’hui à Paris, à une réunion de l’OCDE. Il s’agit bien sûr du dossier de l’interruption de l’enquête sur les contrats Yamamah, devenus depuis le scandale Yamamah. Le dossier est d’autant plus difficile à vendre qu’il n’est pas authentifié dans sa version initiale par la signature du MI6, le service de renseignement britannique. C’est bien entendu le Guardian qui révèle la chose aujourd’hui. Le chef du MI6, John Scarlett, a refusé d’authentifier la version du gouvernement selon laquelle l’interruption de l’enquête est justifiée par le fait que cette enquête menaçait la sécurité nationale. C’était la raison que… Yamamah à-la-Blair et le bras d’honneur du MI6