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Des nouvelles de Prince Bandar…

Des nouvelles de Prince Bandar On se rappelle (voir le 1er août 2012) que Prince Bandar avait été donné pour mort à la suite de ce qu’on décrivait comme un attentat syrien contre le siège des services de renseignement saoudien. Bandar, personnage important et particulièrement belliciste, très lié aux Anglo-Saxons (il est notamment l’homme des contrats Yamamah avec BAE, et de la corruption qui va avec), venait d’être nommé à la tête de ces services. Des nouvelles de Prince Bandar viennent, le 5 octobre, de l’IGF de Washington D.C., l’Institute for Gulf Affairs, présenté comme un organisme d’opposition au régime saoudien. Elles sont très succinctes… Des nouvelles de Prince Bandar…

BAE annexe de la CIA, ou la CIA annexe de BAE ?

L’on sait que l’Iran a porté de rudes coups aux réseaux d’espionnages anglo-saxons sur son territoire, particulièrement aux réseaux de la CIA. Cela est évident depuis mai dernier, et cela a largement ponctué l’affaire de l’engin sans pilote, le drone RQ-170 capturé par les Iraniens. Il semble qu’un de ces agents de la CIA capturés par l’Iran soit un cas particulièrement intéressant ; il s’agit d’Amir Mirzai Hekmati, citoyen US d’origine iranienne, né dans l’Arizona, et dont la mission était, selon une première version, d’infiltrer le corps des Gardiens de la Révolution, puis, selon une seconde version qui nous semble plus appropriée, d’infiltrer le ministère… BAE annexe de la CIA, ou la CIA annexe de BAE ?

De retour, BAE et son scandale

BAE (pour British Aerospace) Le conglomérat géant britannique de la production d’armement, est à nouveau en lice pour une bataille contre le Serious Fraud Office (SFO), l’organisme public britannique chargé de réprimer notamment les actes de corruption. Le SFO avait laissé un délai jusqu’au 30 septembre à BAE pour une transaction, portant sur le paiement d’une amende de £500 millions par BAE, concernant des affaires de fraudes dans plusieurs affaires de ventes de systèmes, notamment en Afrique du Sud, en Roumanie, en Tchéquie et au Zimbabwe. BAE a refusé. Le SFO se tourne vers le ministère de la justice britannique pour obtenir l’autorisation d’ouvrir une… De retour, BAE et son scandale

Commentaire de notre commentaire: réflexions supplémentaires sur BAE-Yamamah

Nous ajoutons cette réflexion latérale ou complémentaire pour le cas, mais finalement assez substantielle sur le fond, à notre F&C de ce jour sur le jugement des Lords de la Chambre des Lords de Londres dans l’affaire BAE-Yamamah judicieusement réduite à l’affaire SFO-Arabie. Il se trouverait ou se serait trouvé sans doute l’un ou l’autre lecteur, français sans aucun doute, pour remarquer qu’après tout ce cas de corruption n’est pas tellement plus pendable que certains cas qu’on trouve en France, et qu’il serait bon de faire aussi la leçon à la France comme nous la faisons aux Lords. D’abord c’est inutile puisque depuis belle lurette,… Commentaire de notre commentaire: réflexions supplémentaires sur BAE-Yamamah

Oh My Lord, les Lords sont amers

Oh My Lord, les Lords sont amers 1er août 2008 En un sens, ont dit mercredi les Lords de la Chambre du même nom, ce fut pire que la Bataille d’Angleterre, parce que cette bataille-là est perdue. L’honorable Chambre des Lords a statué sur la question du Serious Fraud Office (SFO) interrompant d’autorité l’enquête sur l’affaire de corruption du marché Yamamah, impliquant le Royaume-Uni (BAE) et l’Arabie Saoudite. Le cas est précis et ne concerne pas la question plus générale du scandale Yamamah, dont il a été admis implicitement, à cette occasion, qu’il s’agit effectivement d’un scandale de corruption massif,  mais on n’y peut rien… Oh My Lord, les Lords sont amers

BAE, ou la mauvaise réputation

BAE, ou la mauvaise réputation 8 mai 2008 Le cas BAE, démarré dans sa période polémique avec le scandale Yamamah et la décision bienveillante de Tony Blair (décembre 2006) d’interrompre l’enquête du Special Fraud Office (SFO), poursuit son étonnante progression. Mais non, plus qu’étonnant le cas est fascinant. Cet énorme conglomérat industriel de production de systèmes militaires, de corruption politique, de globalisation réussie par le biais de l’américanisation, ne parvient pas à se dépêtrer de la forêt de casseroles attachée à son train malgré l’extraordinaire puissance de son dispositif de défense. En général, jusqu’ici BAE s’est tu avec hauteur, s’étonnant par son silence vertueux qu’on… BAE, ou la mauvaise réputation

BAE divise l’administration Bush : State versus Justice

Le scandale BAE/Yamamah continue son aventure, de rebondissements en rebondissements. Cette fois, après l’épisode juridique londonien, on revient à Washington avec le Financial Times de ce jour. Le quotidien londonien nous apprend que le département de la Justice (DoJ) s’oppose à la position du département d’Etat qui veut autoriser BAE et le gouvernement britannique à exporter les technologies US qui se trouvent dans le chasseur Typhoon. Il s’agit de l’énorme marché entre BAE et l’Arabie Saoudite portant sur 72 Typhoon et un volume de £20 milliards. «BAE, the British defence company, is the prime contractor to the UK government on the deal. The state department… BAE divise l’administration Bush : State versus Justice

La Loi contre-attaque

La Loi contre-attaque 11 avril 2008 Le jugement de la Haute Cour de Londres sur l’arrêt, en décembre 2006, de l’enquête du SFO dans le scandale Yamamah-BAE est évidemment un important événement pour le cours de cette affaire. Des prolongements également importants sont à prévoir. Le Financial Times désigne la décision de la Haute Cour sous l’expression de «[t]hursday’s explosive court ruling». Ce jugement (explosif) est en général partagé. La couverture médiatique de l’affaire est très variable et les commentaires restent extrêmement prudents. L’on sent bien que l’on est passé du sensationnel qui amène des révélations croustillantes au fondamental qui recèle des risques graves de… La Loi contre-attaque

Les juges tranchent, et la “saga” Yamamah-BAE passe à la vitesse supérieure

La corruption comme conception du monde n’a pas réussi à convaincre la Haute Cour de Londres de ses bonnes intentions. Toute la presse londonienne a revu ses sites en ligne cet après-midi pour nous communiquer le jugement de la Haute Cour de Londres. La décision du Serious Fraud Office (SFO) d’abandonner l’enquête sur l’affaire Yamamah-BAE (+ Blair), en décembre 2006, a été jugée illégale. Le jugement fait suite à une enquête sur plainte de janvier 2007 de deux groupes anti-corruption, Corner House Research et Campaign Against Arms Trade (CAAT). Cet après-midi, The Independent qualifie le jugement d’extraordinaire victoire pour les deux groupes. Dans tous les… Les juges tranchent, et la “saga” Yamamah-BAE passe à la vitesse supérieure

Ô Yamamah, Ô BAE, Ô Britannia

Depuis mercredi, un tribunal londonien écoute les arguments sur la recevabilité d’une plainte contre le gouvernement britannique pour son rôle dans l’étouffement, en décembre 2006, de l’enquête sur le scandale Yamamah-BAE impliquant également l’Arabie Saoudite. La plainte vient de deux associations, Corner House Research et Campaign Against Arm, qui jugent que les conditions d’arrêt de l’enquête du Serious Fraud Office sur le scandale sont suspectes. Le tribunal n’a pas l’air d’être en désaccord. Des documents divers ont été rendus publics. Ils permettent de voir précisées et confirmées les diverses allégations sur le rôle des Saoudiens, précisément de Prince Bandar, dans l’affaire. Bandar a précisément exercé… Ô Yamamah, Ô BAE, Ô Britannia

Confirmation : le rôle personnel et passionné de Tony Blair dans l’étouffement du scandale BAE-Yamamah

Des documents officiels que le Guardian a réussi à obtenir confirment que l’étouffement du scandale BAE-Yamamah, il y a un an, fut l’affaire personnelle de Tony Blair, et que l’action du Premier ministre dans ce sens était déjà effective en octobre 2006, deux mois avant la décision définitive. Le Premier ministre s’engagea personnellement à fond dans cette affaire, forçant la main de son ministre de la justice, Lord Goldsmith, pour ordonner l’arrêt de l’enquête du Special Fraud Office contre la firme BAE. Ces révélations renforcent deux facteurs essentiels de cette affaire: Que Tony Blair jugeait comme fondamentale cette affaire, notamment par ses implications sur les… Confirmation : le rôle personnel et passionné de Tony Blair dans l’étouffement du scandale BAE-Yamamah

BAE et les “special relationships”: du sport

Avec le retour au premier plan de l’affaire BAE-Yamamah, mais cette fois selon une orientation plus typiquement américaniste, on peut mesurer combien les tensions USA-UK à l’occasion de cette affaire sont grandes. L’article du New York Times déjà signalé nous apprend deux choses principalement: Le département de la justice à Washington (DoJ) a obtenu la coopération de la Suisse, ce qui impliquerait que le DoJ pourrait avoir accès aux détails de divers paiements, plus ou moins illicites, ou déclarés tels, dans les diverses affaires BAE impliquées. Le DoJ a également obtenu la coopération d’un témoin important, l’homme d’affaires Peter Gardiner, qui a déposé fin août… BAE et les “special relationships”: du sport

Quand l’affaire BAE-Yamamah risque de devenir américaniste, sur l’autel de la lutte anti-corruption…

L’habitude était prise. Lorsqu’on voulait des nouvelles sur la saga du scandale BAE (principalement l’affaire des marchés Yamamah et des diverses enquêtes de corruption entre le Royaume-Uni et l’Arabie Saoudite), on ouvrait les pages du Guardian (ou bien la nouvelle était en première page). C’est un tournant: les dernières nouvelles de l’affaire BAE, après plusieurs semaines de silence qui firent croire à son enterrement, sont dans le New York Times du 25 novembre et c’est seulement dans le Guardian du lendemain, c’est-à-dire d’aujourd’hui, qu’on en trouve l’écho. Nous parlons ici de la perception, c’est-à-dire de l’intérêt des médias et (ensuite) du Congrès, en attendant d’autres… Quand l’affaire BAE-Yamamah risque de devenir américaniste, sur l’autel de la lutte anti-corruption…

BAE, c’est la rentrée!… Nouvelles attaques, enquête (US) obstruée, plainte

Cela va devenir maintenant une tradition. La rentrée pour BAE, c’est plutôt les nouvelles concernant les diverses plaintes et enquêtes que le contrat de 72 Typhoon signé par les Saoudiens il y a une semaine. (Importante mesure prise par les Saoudo-Britanniques : au diable Yamamah le mal-nommé, le contrat géant de £4,2 milliards est nommé Salam, qui signifie paix en bon français. Le mois prochain, Prince Adallah vient à Londres en visite officielle, visiter ses sujets.) Le Guardian, fidèle à sa tradition et à sa spécialisation, fait de nouvelles révélations. Il nous annonce aujourd’hui que le gouvernement travailliste met une réelle mauvaise volonté à aider… BAE, c’est la rentrée!… Nouvelles attaques, enquête (US) obstruée, plainte

Laideur de la corruption

Laideur de la corruption L’affaire BAE/ArabieSaoudite, devenue un scandale depuis neuf mois, nous donne un exemple de la >subversion de la laideurperversitéaffaire< avec lui. «The deal has now been put off until October because defence sources say that the Saudis want a better relationship with Gordon Brown, who becomes prime minister this week, before committing to such a large contract. They see the Typhoon deal as key to cementing diplomatic and military relations with the UK.» Plus loin, cette phrase extraordinaire: «The negotiations over the Typhoons have become even more important in recent months as the Saudis want a demonstration of loyalty after allegations emerged… Laideur de la corruption

Entre marteau et enclume

Entre marteau et enclume 16 juillet 2007 Un article du Guardian de ce matin nous dit que l’affaire BAE-Yamamah achève sa mue en devenant une crise politique UK-USA. L’affaire avait pris un tour polémique nouveau avec l’implication de Prince Bandar, une dimension juridique nouvelle avec l’ouverture d’une enquête par le DoJ américain, dimension juridique elle-même devenue dimension stratégique nouvelle. La transformation est achevée en touchant le domaine politique. Le Guardian révèle que le DoJ a officiellement demandé un accès à des documents secrets (paiements secrets aux Saoudiens, dont Bandar), demande par ailleurs logique et inévitable dès lors que le DoJ lançait son enquête. C’est l’accès… Entre marteau et enclume

Shocking, — le DoJ a l’intention d’explorer jusqu’aux plus vieux secrets des bijoux de la famille BAE

Les fuites qui entourent l’affaire BAE se poursuivent et concernent désormais le nouveau front central de cette affaire : l’enquête du département de la justice (DoJ) américain. Le Times de Londres nous apprend aujourd’hui que le DoJ entend donner à son enquête une ampleur historique inattendue. Il entend remonter à la racine des contrats Al-Yamamah et de la phase actuelle des relations entre le Royaume-Uni et l’Arabie Saoudite, c’est-à-dire 1983-1985. Il a contacté les personnalités au cur de l’origine de l’affaire, jusqu’aux icônes elles-mêmes, comme la baronne Thatcher, alors Premier ministre, et le ministre de la défense d’alors, Lord Heseltine. L’émotion est considérable. «The DoJ… Shocking, — le DoJ a l’intention d’explorer jusqu’aux plus vieux secrets des bijoux de la famille BAE

DESO (le bras pratique du MoD au service de BAE) : on ferme boutique

Il y a des signes qui ne trompent pas, selon la formule consacrée. L’intention, rapportée aujourd’hui par l’inévitable Guardian (spécialiste des révélations autour du BAE), du département du Trésor britannique de dissoudre l’agence d’exportation des armements, dite DESO (Defence Export Services [Sales] Organization), est un de ces signes. Comme on le voit par ailleurs, DESO a surtout servi de courroie de transmission du MoD au service de BAE et de ses diverses entreprises, et éventuellement d’entreprise de subvention du même groupe BAE. Les diverses informations parues récemment sur l’affaire BAE convergent pour confirmer que DESO aurait notamment servi à subventionner Prince Bandar en toute sécurité,… DESO (le bras pratique du MoD au service de BAE) : on ferme boutique

Encore un marché BAE-Arabie en route, et le soupçon plus fort que jamais

Aujourd’hui, tout ce qui concerne les activités de BAE avec l’Arabie Saoudite, en plus de contribuer à la fortune (au propre et au figuré) du groupe, contribue paradoxalement à son affaiblissement en alimentant la chape de plomb de soupçons et d’activités occultes qui pèse sur lui. C’est donc le cas de la révélation faite par des parlementaires libéraux britanniques, et reprise notamment par The Independent de ce jour, d’un nouveau marché d’£1 milliard et portant sur 60 avions d’entraînement Hawk. (Rien n’est dit sur le fait de savoir si ces négociations sont affectées par l’affaire BAE en général, notamment par un freinage ou des conditions… Encore un marché BAE-Arabie en route, et le soupçon plus fort que jamais

La connexion saoudienne de BAE dans la perspective US

La connexion saoudienne de BAE dans la perspective US 8 juillet 2007 Lors d’une réunion électorale à Portland, dans l’Oregon, le député démocrate Dennis Kucinich répondit à une question posée par des représentants du mouvement de jeunesse de l’équipe LaRouche (le LaRouche Youth Movement, ou LRM), sur l’affaire BAE. (On a vu que LaRouche s’est fortement impliqué, à coups d’hypothèses audacieuses, dans l’affaire BAE-Yamamah.) Un petit texte publié le 2 juillet sur le site LaRouche rapporte les circonstances de la rencontre : «At a July 1st campaign event in Benson High School in downtown Portland, Oregon, Rep. Dennis Kucinich (D-OH), in response to a question…  La connexion saoudienne de BAE dans la perspective US

Comment GW ne pourra guère aider ses amis britanniques

L’un des aspects de l’énorme polémique BAE-Yamamah est l’action du département US de la Justice (DoJ), qui a lancé une enquête contre le groupe britannique, et la capacité de la Maison-Blanche d’influer sur cette enquête. Des précisions à cet égard sont apportées par le Times de Londres, repris par un article du site de Lyndon LaRouche. L’idée circonstancielle est que la Maison-Blanche est aujourd’hui trop faible pour faire pression sur le DoJ, que la direction politique du DoJ n’est pas très reluisante et singulièrement privée d’autorité avec le ministre Gonzales qui est sur la corde raide face au Congrès. C’est-à-dire que la situation normale est… Comment GW ne pourra guère aider ses amis britanniques

BAE, ou la boucle est bouclée

BAE, ou la boucle est bouclée 29 juin 2007 Le commentaire de Con Coughlin dans le Daily Telegraph de ce jour représente la première riposte argumentée venue des Britanniques à la suite de l’ouverture de l’enquête du DoJ contre BAE dans la question du scandale Yamamah. Il représente l’indice d’une montée de la tension entre les deux pays alliés et cousins, alors que jusqu’ici, à l’image des éditos du Financial Times, la position de l’establishment britannique était plutôt du type standard vertueux (la justice doit suivre son cours), appuyé sur un agacement certain de la City devant ce que l’affaire BAE révèle des pratiques du… BAE, ou la boucle est bouclée

BAE : qui n’a pas son enquête?

BAE devient une chronique et son cas suscite un phénomène qui commence à ressembler à la curée. Après l’ouverture de l’enquête sur BAE par le DoJ, c’est le Serious Fraud Office (SFO) de Londres qui envisage de rouvrir sa propre enquête. Le Financial Times annonce aujourd’hui qu’il s’agit d’une possibilité actuellement envisagée par le directeur du SFO. La condition serait que la cause de l’arrêt de l’enquête ordonné en décembre 2006 (sécurité nationale) disparaisse Il faut noter que le directeur du SFO expose cette possibilité alors que les deux principaux instigateurs de la décision de décembre 2006 ont quitté le gouvernement (démission) : Tony Blair… BAE : qui n’a pas son enquête?

Les sombres perspectives américanistes de BAE

Dans The Independent, l’un des commentateurs de la rubrique économique du quotidien, Jeremy Warner, met dans sa chronique Outlook d’hier, le destin de BAE en perspective à la suite de la décision US d’ouvrir une enquête. (Décision du département de la justice, officielle depuis le 25 juin.) Sans s’attacher à la polémique concernant le cas, son appréciation est à la fois éclairée et pessimiste. Warner se place du point de vue de la stratégie de BAE, résolument orientée vers les USA. Il en tire argument pour affirmer que la décision du DoJ place BAE dans une position pire qu’au moment de l’enquête du SFO britannique.… Les sombres perspectives américanistes de BAE