L’anti-américanisme, c’est comme un sparadrap
Nous voulons parler de l’image du sparadrap du capitaine Haddock, dont on n’arrive pas à se débarrasser, qui revient se coller à un autre doigt après que vous l’ayez détaché du premier. Exemple du nouveau Premier ministre-élu (dimanche dernier) du Canada, le conservateur Stephen Harper. Il avait fortement critiqué ses adversaires libéraux qui surenchérissaient dans l’anti-américanisme, affirmant qu’on pouvait en revenir à l’entente traditionnelle Canada-USA. On en avait déduit qu’enfin Harper était le Premier ministre canadien idéal qu’on attendait, c’est-à-dire convenable parce que garde à vous/pro-US. Pour la suite on verra mais ça commence plutôt mal. Trois jours après avoir été élu, Harper a eu… L’anti-américanisme, c’est comme un sparadrap