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Welles

Booth Tarkington, romancier contre le monde moderne

Booth Tarkington, romancier contre le monde moderne C’est un très grand romancier oublié. Un américain nostalgique de sa grande et blonde Amérique de pionniers, à la manière de Madison Grant et de Scott Fitzgerald (voir le début de Gatsby et mon livre sur Trump, réédité par Philippe Randa). On l’a oublié sciemment là-bas et il ne nous est resté que grâce à Orson Welles et à sa mystérieuse splendeur des Amberson, hymne aux anciens temps et aux vieilles familles. C’est l’Americana, ce genre, ce pilier culturel plutôt, si américain qui a nourri de merveilleuses comédies musicales comme Easter parade (avec Fred et Judy) ou Meet… Booth Tarkington, romancier contre le monde moderne

Orson Welles et sa fonction US très spéciale

Orson Welles et sa fonction US très spéciale Orson Welles est un acteur-marionnettiste (activité symbolique et traditionnelle…) de formation, un agitateur qui vient de l’extrême-gauche US (qui a pris dans les années trente et quarante le contrôle de ce pays par le théâtre) et crée un Macbeth avec John Houseman (affairiste marxiste et prof de théâtre, très bon trente ans après dans le rôle de l’oligarque de service de Rollerball) et des acteurs afro-américains. Sa légendaire émission sur la guerre des mondes accompagnait une grosse campagne antinazie en Amérique. A l’époque rappelle le grand historien communiste Eric Hobsbawn, 90% des Américains croient à l’invasion allemande… Orson Welles et sa fonction US très spéciale

Génie de la conscience apocalyptique en Amérique

Génie de la conscience apocalyptique en Amérique « Ces Américains, ils ont quand même Tex Avery. » Plus je vieillis, plus je me rends compte que les américains ont mieux perçu que nous le contenu apocalyptique de notre/leur civilisation. Après tout Schuon est allé mourir là-bas, avec les indiens sioux de Walsh et de John Ford. Voyez les Tex Avery dans cette perspective (la télé du futur, l’automobile du futur…), et relisez bien sûr Edgar Poe ou Lovecraft. Et là je me mets enfin à lire au bout de quarante ans de cinéphilie le livre qui inspira le meilleur film américain de Welles, la splendeur… Génie de la conscience apocalyptique en Amérique