Aller au contenu

Wall

F-15 panique

La situation de la défense aérienne des USA commence à devenir une préoccupation majeure, qui atteint désormais le grand public après quelques semaines de confinement dans les sphères spécialisées.On sait qu’il s’agit d’abord d’une crise de l’USAF, illustrée dramatiquement dans ce cas par l’immobilisation du chasseur F-15, une première puis une deuxième fois, avec aujourd’hui une situation où la défense aérienne des Etats-Unis est dans un état très incertain à cause de l’absence de cet appareil. Un reportage d’AP, mis en ligne le 26 décembre, révèle effectivement des situations inquiétantes; un cas où la défense aérienne de l’Alaska a du être prise en charge par… F-15 panique

La Fed, ou la quête désespérée de la confiance perdue

La décision de la Federal Bank US, la Fed, de réduire ses taux d’intérêt d’un demi point était inattendue et a provoqué une réaction à la hausse considérable de Wall Street. La plupart des analystes sont d’accord pour voir dans cette décision une marque de l’inquiétude grandissante de la Fed, et dans la réaction de Wall Street, au mieux une réaction d’euphorie spasmodique très fragile, au pire un motif d’inquiétude supplémentaire qui n’est paradoxal qu’en apprence. Pour illustrer cette appréciation, on cite deux commentaires d’horizons politiques aussi radicalement opposés que celui de WSWS.org (site de la IVème Internationale trotskiste, évidemment anti-système) et de Gerald Baker… La Fed, ou la quête désespérée de la confiance perdue

La France dans l’OTAN, ou l’opéra-bouffe recommencé

La France dans l’OTAN, ou l’opéra-bouffe recommencé 7 septembre 2007 Commençons par le petit bout de la lorgnette. Mais c’est l’essentiel par les temps qui courent, en France ou ailleurs. Il suffit de relever cette remarque dans le rapport de Hubert Védrine, non sans observer que c’est la première qui vient sous sa plume dans le chapitre La question de l’OTAN de son rapport, signe de l’importance qu’il faut accorder à ce petit bout de la lorgnette : «Les militaires mettent en avant la commodité pratique, la cohérence de la formation et des méthodes de combat avec les autres armées alliées de l’OTAN, l’interopérabilité. Ils…  La France dans l’OTAN, ou l’opéra-bouffe recommencé

Le complot de Greenspan

La crise financière en cours suscite toutes les prévisions possibles, des moins pessimises aux plus apocalyptiques. C’est la caractéristique des crises financières, qui reflètent des malaises profonds et insaisissables, qui sont animées par des facteurs précis et d’autres complètement insaisissables (la psychologie). Il est difficile de faire son choix. Si l’histoire des crises financières nous invitent à une attitude, c’est sans aucun doute celle de l’humilité dans la prévision. Un fait objectif par contre indéniable, c’est que cette crise financière se développe dans une situation politique, stratégique, voire philosophique d’une gravité sans précédent (sans précédent pour ce rapport entre crise financière et situation générale extrêmement… Le complot de Greenspan

Le calme du président de la Fed contre la fureur de Wall Street

Ben Bernanke est-il un pantin inconscient ou est-il un sage? Incertitude psychologique des crises financières. Le président de la Federal Reserve campe sur des positions intransigeante: pas d’initiative significative de la Federal Reserve pour venir au secours de la panique de Wall Street (en gros : pas d’initiative sur les taux de crédit). Le président de la Fed est cool tandis que les analystes de Wall Street s’abîment dans des anathèmes furieux Ecoutez Jim Cramer, l’un des principaux analystes de Wall Street venu de Goldman Schs et, sans doute, de Bear Stearns, lors d’une intervention sur CNBC le 3 août (voyez la séquence sur YouTube)… Le calme du président de la Fed contre la fureur de Wall Street

L’Algérie de John Foster Dulles & Histoire d’historien — Rubriques Analyse, Volume 22, n°12 & 13, 10 & 25 mars 2007

L’Algérie de John Foster Dulles Petite leçon d’histoire bien actuelle malgré qu’on y parle de l’Algérie, de la IVème République et de De Gaulle, de Foster Dulles et de Ike. La psychologie américaniste en scène, comme argument central de l’Histoire. Nous nous attachons à un livre de l’historien américain Irwin M. Wall, Les États-Unis et la guerre d’Algérie (éditions Soleb, septembre 2006 en traduction française avec un ajout exclusif de l’auteur, version originale publiée en 2000). Wall est un des spécialistes américains de l’histoire française, et, plus précisément des relations entre France et USA (sa période de prédilection est la IVème République et les débuts… L’Algérie de John Foster Dulles & Histoire d’historien — Rubriques Analyse, Volume 22, n°12 & 13, 10 & 25 mars 2007

Après les “bombardements humanitaires”, il y a les “missiles humanitaires”

Nous revenons sur un passage sur Fox News, le 23 juillet, de Paul Gigot, directeur des pages Opinion du Wall Street Journal. Le passage a été remarqué et retenu par le site RAW Story, le 24 juillet. Gigot indiquait au présentateur Juan Williams qu’il était partisan de la livraison accélérée de missiles américains à Israël. Voici le passage, avec un paragraphe de présentation et d’interprétation de RAW Story : « After implying that accelerated delivery of U.S. missiles to Israel is a humanitarian action, Juan Williams remarked that powerful bunker buster’ bombs were being shipped to Israel. Gigot exclaimed, Thank God, for the Bunker Busters’.… Après les “bombardements humanitaires”, il y a les “missiles humanitaires”

L’agacement des Britanniques à l’encontre de Washington se poursuit

Des sources britanniques expliquent que Londres a mis sciemment beaucoup de mauvaise volonté devant la proposition américaine d’une rencontre de travail, à Paris, sur les questions du financement de la prolifération. Cette rencontre entre bureaucraties des ministères concernés (notamment affaires étrangères) implique les pays occidentaux qui sont partie prenante dans la crise iranienne. Elle devait avoir lieu lundi, elle a été reportée, les Britanniques soulevant toutes sortes de difficultés de détails, de procédure, etc. Les milieux financiers de Londres sont très nerveux, expliquent ces sources britanniques, devant une perspective qui pourrait mettre en cause d’importants clients et investisseurs islamistes à Londres. Pour les Britanniques, actuellement… L’agacement des Britanniques à l’encontre de Washington se poursuit

Le War Street Journal: GW, il est temps d’être sérieux…

Le Wall Street Journal (War Street Journal pour les amis) avertit GW Bush, dans son édito du 21 avril, qu’il est désormais temps d’être sérieux. Il veut dire : à propos de l’Iran. L’édito est bien fait, modéré dans la forme, après tout assez sympa. Il ne rejette pas du tout l’option diplomatique. Au contraire, il faut l’examiner, en sachant très bien qu’elle ne réussira pas, et que si elle réussit tout de même, ce sera une tromperie de la part de l’Iran. Le portrait fait par WSJ de l’Iran est modérément apocalyptique, c’est-à-dire sûr d’exploser au bout du compte : un régime minoritaire, l’irrespect… Le War Street Journal: GW, il est temps d’être sérieux…

Dans le désarroi, vers où se retourner sinon vers soi-même et ses valeurs traditionnelles?

Dans le désarroi, vers où se retourner sinon vers soi-même et ses valeurs traditionnelles ? 17 mai 2004 Il n’est en effet question que de désarroi, aujourd’hui, aux Etats-Unis. Le désarroi des faucons, d’abord, ces durs qui ont soutenu, porté, encensé l’effort vers la guerre et l’effort de guerre lui-même. Désarroi et amertume désormais, colère et tristesse Seuls quelques derniers fidèles continuent à y croire et à plaider la cause comme si rien ne s’était passé : le Wall Street Journal, William Safire, Charles Krauthammer, l’inénarrable Rush Limbaugh, le roi du talk-show qui trouve que les 35 années de sévices de Saddam devraient largement faire… Dans le désarroi, vers où se retourner sinon vers soi-même et ses valeurs traditionnelles?

Diplomatie WSJ

Diplomatie WSJ 2 février 2003 Le 31 janvier 2003, au Journal Télévisé de 12H45 de la RTBF1 (radio-télévision belge francophone), un journaliste du Wall Street Journal [WSJ] (Europe), Mike Gonzales (deputy editorial editor de l’édition européenne du WSJ, en poste à Bruxelles), a laborieusement expliqué comment il était à la base de la fameuse lettre des huit (les huit Européens pour la guerre). Explication assez confuse, qui permet d’entrevoir ou de deviner les conditions surréalistes où se font aujourd’hui les événements qualifiés en général d’historiques, par conséquent la substance qu’ils ont, le crédit qu’il faut leur accorder, et cela sans mesurer les conséquences, dont certaines… Diplomatie WSJ

Semaine du 15 au 21 juillet 2002

Alan Greenspan est venu au Congrès, les médias ont cru que c’était pour rassurer tout le monde, et Wall Street continue à plonger Alan Greenspan va au Congrès, ce 15 juillet, faire rapport sur la situation économique (il s’agit de son rapport bisannuel au Congrès). Tout le monde l’attend, surtout à Wall Street. Le patron de la Fed ne manque pas de dire quelques mots sur ce qu’il juge être la bonne santé de l’économie américaine, qui sont aussitôt mis en exergue par la presse américaine de grande audience. Certains commentateurs moins enclins à applaudir toute appréciation optimiste ne manquent pas de relever cette interprétation… Semaine du 15 au 21 juillet 2002

Nouvelle phase

Nouvelle phase 23 juillet 2002 — Les Américains vont-ils paniquer ? Mais ne paniquent-ils pas déjà ? On parle, bien entendu, de la baisse de Wall Street consécutive à la crise du capitalisme américain. Dans tous les cas, on prend des mesures sérieuses : annonces publicitaires à la télévision, ce week-end, intervention du président du NYSE (New York Stock Exchange), annonçant des temps difficiles et demandant aux Américains de prendre patience et de garder leur calme. Richard Grasso a aussi énoncé quelques banalités, comme la promesse que les mauvais dirigeants d’entreprise, tels que les a révélés la crise, doivent être punis. Tout se passe comme… Nouvelle phase

Reste la guerre ?

Reste la guerre ? 20 juillet 2002 — Encore une de ces "pires semaines qu’on ait vues" depuis longtemps. Wall Street ne cesse de chuter, rejoignant les abysses de décembre 1998 (lorsqu’un président aux abois déclenchait une attaque contre l’Irak, cela ne nous inspire-t-il pas ?) ou de 1973-74 (lorsque la crise pétrolière s’ajoutait à la crise du Watergate). Les experts ont beau tordre leur jugement, rien n’y fait. Un commentateur de Prudential Securities, Bryan Piskorowski, confie au Washington Times du 20 juillet : « There is just no good news out there right now, and people are not willing to get involved in the… Reste la guerre ?

Euro-fièvre

Euro-fièvre 16 juillet 2002 — Lundi, l’euro a dépassé, à son avantage, la parité avec le dollar (1,0046/1,005). C’est un événement symbolique considérable, en même temps qu’une indication économique extrêmement significative. C’est ce qu’indique le Herald Tribune : « The euro surged past parity with the dollar Monday, more than two years after the currencies were last aligned one-to-one in value, in a powerful display of global investors’ disenchantment with a scandal-tainted U.S. financial market. » The single European currency rose to $1.0046 in early afternoon trading in London, climbing above $1 for the first time since February 2000. » Rather than reflecting any reappraisal… Euro-fièvre

Le sous-système GW

Le sous-système GW 10 juillet 2002 Qu’y a-t-il de plus platement significatif que ces deux phrases, terminant un article du Washington Post d’aujourd’hui sur le discours où GW annonce qu’il met en place des mesures pour restaurer la confiance dans le système, et qui dit, ceci expliquant cela, le discours expliquant la chute du Dow Jones : « Bush aides had hoped for a stock market rally after his 27-minute speech at the Regent Wall Street hotel. The Dow Jones industrial average, however, fell sharply and finished the day off 178.81 points. » GW veut restaurer la confiance dans le coporate system mais c’est le… Le sous-système GW

Aristote nous manque

Aristote nous manque 26 juin 2002 L’analyse récente de Frank Rich, le 22 juin dans le New York Times, nous rappelle ce que Paul Krugman disait de l’affaire Enron, au début de l’année. Rich parle d’ailleurs de la même chose : les suites de l’affaire Enron, en mesurant ce que la mise à jour de sa corruption a causé comme dommage au business américain. C’est un événement qui a peu de précédent, qu’une crise financière et économique menace, de façon durable, selon des évolutions directement mesurables dans les mécaniques financière et économique, à partir d’événements qui relèvent plutôt du judiciaire et de l’activité frauduleuse et… Aristote nous manque

«Anything But America»

«Anything But America» 7 juin 2002 — Le climat boursier et du marché des investissements devient difficile aux États-Unis. C’est un point capital pour l’économie américaine, et aussi pour l’équilibre de cette puissance dans ces temps de tension. La puissance de l’économie américaine repose sur l’expansion de la Bourse et donc sur le flot des investissements, aujourd’hui fortement financés par l’étranger. (La puissance américaine est, aujourd’hui, une puissance financée pour une bonne part par l’étranger.) Elle est fortement influencée par le facteur psychologique intérieur américain, dans les deux sens (importance de l’état de la psychologie US pour influencer l’évolution de la Bourse, mais aussi importance… «Anything But America»

Le JSF et Wall Street

Le JSF et Wall Street 25 mai 2002 — La Lettre d’Information Inside the Navy du 20 mai rapporte la rencontre, datant du 15 mai, entre Vance Coffman, CEO de Lockheed-Martin (LM) et des représentants de divers gros investisseurs de Wall Street. Le but de la rencontre, organisée par Coffman, était de rassurer ces investisseurs sur le sort du programme JSF, dont on sait qu’il est menacé de réductions importantes par rapport aux commandes initiales envisagées de l’USAF et de la Navy. (Cette initiative de Coffman au bénéfice de Wall Street est une puissante confirmation de la réalité des difficultés auxquelles est confronté le programme… Le JSF et Wall Street

La France sous tutelle, 1945-1954

Ce livre, datant de 1989 dans sa version française, est un classique. Le titre détaillée étant L'influence américaine sur la politique française, 1945-1954, on comprend bien qu'il rend compte effectivement du phénomène de l'influence américaine dans le cadre de la France de l'immédiat après-guerre, en gros, entre de Gaulle et Mendès-France. Ces deux >bornes< sont bienvenues: les deux hommes, chacun à sa façon, ont été des défenseurs et des restaurateurs de la souveraineté française et de l'indépendance nationale, principalement contre les pressions américaines. Ils encadrent une période noire à cet égard, succédant à la période noire de Vichy: la France de 1945 (1946 exactement) à… La France sous tutelle, 1945-1954