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BHO bientôt “prisonnier” du chômage?

On fait grand cas d’un éditorial que le New York Times consacre notamment à la montée du chômage, et à d’autres situations qui exercent des pressions considérables sur les citoyens US. Cet éditorial, publié ce 15 juillet 2009, doit donc être interprété comme un avertissement de notre fameux journal de référence US, adressé à l’administration Obama d’avoir à s’occuper, toutes affaires cessantes de la situation fort malheureuse du citoyen américain. Le NYT rejoint notamment la campagne constante de l’un de ses son commentateurs, le Prix Nobel d’économie Paul Krugman, pour que l’administration Obama investisse beaucoup plus (un deuxième plan de stimulation), pour relancer l’économie par… BHO bientôt “prisonnier” du chômage?

“Poids” et philosophie du lobby

Poids et philosophie du lobby 15 juillet 2009 Voici une intéressante question, qui nous permet d’aborder un sujet qui est par ailleurs, dans d’autres domaines, tout à fait d’actualité. La question est d’un de nos lecteurs, Pascal, en date du 13 juillet 2009, en commentaire du texte du même 13 juillet 2009 sur Robert Reich: «Concrètement ça prend quelle forme le poids des lobbies? »Le poids des lobbies est sans doute trop puissant pour que Barack Obama puisse vraiment gagner contre Wall Street »Quand on lit ceci à longueur de journée, on s’étonne que personne ne disent précisément d’où ces lobbies tirent-ils le pouvoir qui… “Poids” et philosophie du lobby

BHO est-il l’anti-FDR?

A l’image de cette sorte d’institution dont le système américaniste raffole, l’institut FERI (The Franklin & Eleanor Roosevelt Institute, installé en 1939) est perçu comme l’une des institutions assurant le legs économique et social du FDR du New Deal, voire le legs spirituel du newdealism. L’aspect très social du FERI (l’attention portée au sort des Américains touchés par la crise économique) est marqué par la présence, dans son intitulé, de Eleanor aux côtés de son mari Franklin Delano Roosevelt; Eleanor Roosevelt, qui eut un rôle politique, fut, dans le couple, la plus à gauche, la plus préoccupée par l’aspect social en général, et plus précisément… BHO est-il l’anti-FDR?

La sécession et l’“air du temps”

La sécession et l’air du temps 22 juin 2009 Le désordre secoue l’Iran, certes, mais qui est à l’abri de tels avatars en vérité? Cette observation qui va de soi nous conduit à lire William S. Lind, dans sa chronique On War qui pourrait s’appeler à propos de le G4G, et qui a comme titre, ce 17 juin 2009: « Calling President Davis», du nom, surprise, de Jefferson Davis, président des CSA (Confederate States of America), de 1861 à 1865. Le sujet en est en effet la sécession et implique effectivement la chose qui pourrait être regardée comme le cur et le moteur véritables du… La sécession et l’“air du temps”

Wall Street mène la danse

Bien, ce n’est pas une grande nouvelle; mais cela est tout de même dit officiellement, par un parlementaire démocrate qui tente de faire passer une loi qui chercherait à instituer des mécanismes régulant la circulation de l’argent et le fonctionnement des organismes financier dans le circuit bancaire. Le parlementaire dit à propos du Congrès US: «The banks run the place [] I will tell you what the problem is they give three times more money than the next biggest group. It’s huge the amount of money they put into politics.» Dans un long article sur le pouvoir corrupteur, pardon, le pouvoir de lobbying des banques… Wall Street mène la danse

Greenspan versusgreen shoots

Le vert de l’espérance est aujourd’hui la couleur au centre du débat sur la crise, avec les green shoots de la reprise ou du printemps c’est selon. L’on a donc la surprise de découvrir que le vieux sage de la Federal Reserve, Alan Greenspan, s’oppose au mouvement général d’auto-satisfaction de ses congénères. On dit que Greenspan a été extrêmement choqué par cette crise, d’une façon personnelle, dans la mesure où elle met en question toutes ses croyances, toutes ses convictions, toute sa politique également; dans la mesure où, selon son propre aveu, il n’y a rien compris et, peut-être bien, n’y comprend toujours rien. Quoi… Greenspan versusgreen shoots

Spéculations sur la stratégie de BHO: en attendant leur chute

Il est maintenant couramment admis que l’administration Obama, BHO en tête, a adopté une stratégie complètement acquise à Wall Street et aux grands établissements financiers. Tout est fait pour dissimuler leur véritable situation, y compris bien entendu les considérables stess tests. Sans débattre de grande théorie économique ou financière à ce propos, Robert Kuttner, qui est un des rédacteurs en chef de The American Prospect fait cette observation de bon sens dans un texte que publie Alternet.org (et Huffington.post) le 11 mai 2009, à propos d’une conférence où il intervenait et où le principal intervenant était le président de la Federal Reserve Ben Bernanke, tout… Spéculations sur la stratégie de BHO: en attendant leur chute

Les cent jours de Napoléon Barack Obama

Il nous a paru inutile d’aller chercher quelque référence et autre lien que ce soit pour illustrer ce sentiment de piété dévote générale qui entoure la célébration des premiers cent jours du président. Il y a presque unanimité pour l’homme, au-delà du jugement sur sa politique, sauf dans le cas des irréductibles neocons et mauvais perdants de droite, qui jugent que BHO brade l’empire, et les irréductibles antiwarsde gauche et de droite, qui jugent que BHO ne tient pas ses promesses d’arrêter le mouvement guerrier; c’est en général les seules démarches où la politique colore le jugement et prend le pas, y compris sur l’homme… Les cent jours de Napoléon Barack Obama

De l’économie hivernale à la psychologie printanière

La situation est grave: l’économie US s’est beaucoup plus contractée au premier trimestre 2009 qu’il n’était prévu (6,1% au lieu d’un peu plus de 4%). La situation est prometteuse: Wall Street enregistre une hausse significative, qui traduit l’optimisme dévastateur des investisseurs, conduit par les prévisions prometteuses de la Federal Reserve. Tout cela se passe le même jour, pour les mêmes objets, dans les mêmes circonstances. Le site WSWS.org résume effectivement, ce 30 avril 2009, l’étonnant chassé-croisé. «The Commerce Department reported Wednesday that US gross domestic product (GDP) plunged 6.1 percent on an annual basis in the first quarter of 2009, a far deeper decline than… De l’économie hivernale à la psychologie printanière

Le JSF s’en va-t-en-cyberguerre

Le JSF s’en va-t-en-cyberguerre 22 avril 2009 Appelons cela un nouveau front, effectivement, dans la longue guerre du Joint Strike Fighter (JSF, alias F-35); cette fois, le front de la cyberguerre, mais toujours dans le cadre général de la guerre de la communication pour ce programme. L’article du Wall Street Journal (WSJ), que nous avons présenté et commenté le 21 avril 2009, a provoqué de fortes réactions. D’une façon générale, les officiels divers, tant du DoD que des constructeurs (Lockheed Martin [LM]), tentent avec insistance de minimiser l’information, affirmant que les domaines classified ne sont pas touchés par les fuites consécutives aux attaques, comme le… Le JSF s’en va-t-en-cyberguerre

Surge” à Wall Street

Surge à Wall Street 20 avril 2009 Les articles et analyses n’ont pas manqué ces derniers jours pour mettre en évidence la manuvre en cours. Il s’agit de relever la vision de la situation, de présenter une amélioration qu’on suggérerait bientôt comme décisive, qui passe essentiellement sinon exclusivement par un relèvement aussi étrange que massif et enthousiaste du secteur bancaire US. La manuvre est si énorme, à la mesure du susdit secteur, et si considérable, si convaincante que la presse officielle se sent soudain encouragée à parler de la fin de la crise, notamment serait-on tenté d’observer, selon l’argument impératif et qui doit nous clore… Surge” à Wall Street

C’est une dépression, – Et alors?

Avec les 663.000 emplois perdus de mars et un chômage officiel de 8,5%, qu’il situe en réalité à 15,6%, Robert Reich constate le

BHO et Wall Street

Une question de plus en plus importante pour l’évaluation qu’on cherche à faire de l’administration d’Obama, et de Barack Obama lui-même, concerne les liens de cette administration avec Wall Street. Ces liens sont non seulement évidents, ils sont éclatants, à un point qu’on les dirait provocateurs. Les dernières révélations (voir notre Bloc-Notes du 6 avril 2009), qui ne sont d’ailleurs pour une part que des informations publiées officiellement, alimentent largement ces observations. Bien entendu, et d’une façon assez logique, nombre de commentateurs s’engouffrent dans cette brèche, qui est plutôt une ouverture béante, pour renforcer leur analyse d’un Obama pantin de Wall Street ou tout comme.… BHO et Wall Street

Wall Street est-il pour Obama ce que les neocons furent pour GW?

Il y a une belle série d’articles ce week-end, dans la presse US qui a quelque intérêt, sur les manuvres et l’implication totale de Wall Street d’une part dans la crise et ses mécanismes les plus illégaux, d’autre part dans le gouvernement d’Obama, la façon dont ce gouvernement est contrôlé par le biais de l’équipe économique du président, etc. Il y a une très nette extension des révélations déjà soignées à ce propos. Dans l’atmosphère générale de la crise, ces révélations et ces diverses appréciations vont peser de plus en plus lourd sur Obama, de plus en plus confronté à une position contradictoire entre cette… Wall Street est-il pour Obama ce que les neocons furent pour GW?

Les bons comptes…

Wall Street n’est jamais à court de sens pratique, avec bien les pieds sur terre. On y voit loin et l’on y a le bras long. Il y a aussi qu’on y cultive le goût de la logique et qu’on aime que les choses aillent au terme de leur cycle; que le chasseur rentre de la montagne, que le marin revienne de la mer, et que l’argent retourne à ceux qui ont le pouvoir d’en disposer. Le Congrès a voté en septembre-octobre 2008 le plan Paulson, le premier geste gracieux ($700 milliards) de Washington en faveur de Wall Street, connu depuis sous l’acronyme de TARP… Les bons comptes…

Wall Street, propriétaire de Washington D.C., à l’image des monstres qu’il enfante

L’Amérique des années 1990 avait entrainé le monde sur la voie de la globalisation financière. Ce furent les catastrophes financières, notamment, de la Russie d’Eltsine et de l’Argentine. Desmond Lachman, homme de Wall Street, qui travailla au FMI, qui mena nombre de négociations avec ces pays dans cette situation catastrophique, ne pouvait imaginer, bien entendu, que cette même tragique et baroque destinée put faire son miel des USA. C’est fait. Dans le Washington Post, daté du 29 mars 2009, Lachman nous annonce que plus rien, absolument plus rien ne distingue les USA de la Russie du temps d’Eltsine ou de l’Argentine de la même époque… Wall Street, propriétaire de Washington D.C., à l’image des monstres qu’il enfante

Le tango d’Obama avec son moment de vérité

Dans la tempête générale, Obama est toujours une sorte, disons, d’objet politique non identifié, dans le sens où l’on ignore toujours quelle est, quelle sera son orientation véritable. Il a déjà connu plusieurs changements d’orientation et a été beaucoup secoué et pas mal critiqué lors des affaires des bonus d’AIG et du plan de sauvetage de Wall Street, sorte de resucée du plan Paulson, qu’ont préparé deux des chefs de son équipe économique, Summers et Geithner. Ce dernier point, surtout, est perçu par certains comme un tournant pour Obama, quoi qu’il reste à déterminer dans quel sens va ce tournant. Paul Jorion présente, sur son… Le tango d’Obama avec son moment de vérité

La guerre du dollar

La guerre du dollar 27 mars 2009 Qu’est-ce que nous aménera le G20? La question est ouverte, elle reste ouverte à moins d’une semaine de l’événement, ce qui témoigne du caractère extraordinaire des temps que nous vivons. On peut d’ores et déjà mettre en évidence combien cette période pré-G20 est elle-même riche d’enseignements, elle-même extraordinaire d’ailleurs, sans surprise cela. L’incontestable vedette de cette période pré-G20, c’est la Chine, surtout depuis le 23 mars où le gouverneur de la Banque centrale chinoise afficha sur le site de l’établissement qu’il dirige un commentaire demandant la mise en place d’une devise internationale prenant en charge le rôle du… La guerre du dollar

“Homme blanc aux yeux bleus”, regarde …

>Homme blanc aux yeux bleusracesLula< pour les amis, qui parle, en présence de Gordon Brown qui ne l'a pas fait arrêter par la police de sa pensée, on devient plus circonspect et l'on se demande sur quel pied danser. Donc, Brown, qui se promène, au nom du G20 à venir, par-delà les terres influentes du monde civilisé, fit arrêt au Brésil, pour y rencontrer Lula. On sait que Lula fait partie d’une sorte de >bande des quatresuggestiondomestic consumptionun homme blanc aux yeux bleus< et qu'il n'a jamais vu un >banquier noirracesl’homme blanc aux yeux bleushommes blancs aux yeux bleus< qui n'en est pas précisément la… “Homme blanc aux yeux bleus”, regarde …

En rappel dans les montagnes russes

En rappel dans les montagnes russes 24 mars 2009 Le plan Geithner déclenche, dans son interprétation générale, à la fois les plus grandes fureurs et les plus grands enthousiasmes, de toutes les façons des réactions très extrêmes. On en connaît le thème, l’orientation, les ambitions. Les commentaires de Paul Krugman ont fait beaucoup parler d’eux et suffisent à en présenter l’appréciation critique, très critique, parce que tout est nécessairement extrême dans ce jeu en cours. Il y a donc nécessairement une unité de réaction dans cette occasion. Par exemple, Paul Jorion, qui écrit le 23 mars 2009: «Je voulais écrire un billet sur le plan… En rappel dans les montagnes russes

Le désespoir de Paul Krugman

Un texte fait d’ores et déjà parler de lui, le commentaire de ce jour de Paul Krugman, dans le New York Times (repris ce même 23 mars 2009, sur commondream.org). Il faut noter que ce texte confirme et amplifie un premier commentaire de Krugman sur son blog, le 21 mars 2009 (voir une traduction française sur le site ContreInfo, le 23 mars 2009). Krugman accueille les détails du plan de sauvetage du secteur financier, second du genre après le plan Paulson, ce nouveau plan devant sans doute recevoir le nom de baptême de plan Geithner, et toujours avec la mission, désespérée ou impossible, c’est selon,… Le désespoir de Paul Krugman

Contre-pied de crise

Contre-pied de crise 19 mars 2009 Nous avouons sans la moindre fausse honte que la crise ne cesse de nous surprendre, par sa tactique si l’on veut, son sens de la chronologie, sa maîtrise de l’art sublime du contre-pied. Nous disons cela comme si la crise était en soi une entité. Cette liberté que nous prenons avec la perception rationnelle coutumière nous semble autorisée par les dimensions eschatologiques évidentes du phénomène. D’autre part, son fonctionnement, sa tactique justement, nous paraît justifier cette méthodologie. Cette introduction pour structurer notre commentaire sur l’affaire des bonus AIG, dont nous avons déjà dit quelques mots, hier et aujourd’hui, que… Contre-pied de crise

Le populisme danse sur le pont du Titanic

Martin Wolf, du Financial Times (et du Monde pour l’occasion), avait eu des mots sévères pour ceux qui, aujourd’hui, réclament des moyens d’action, de régulation, de surveillance et de police contre les excès des marchés, des banques et des grands établissements financiers, alors que c’est le sort du monde qui est en jeu, et que le sort du monde dépend du redémarrage exactement de ce même système qui nous a donnés les excès des marchés, des banques et des grands établissements financiers. C’était dans son texte du 3 mars, dont nous nous étions permis de dire quelques mots ce même 3 mars. Voici le passage:… Le populisme danse sur le pont du Titanic

Un bonus trop loin, – pour Wall Street ou pour BHO?

La fureur déclenchée à Washington et dans tout le pays par l’affaire des bonus de AIG pourrait éventuellement constituer un tournant dans la crise aux USA. On connaît le principe, qui renvoie aux plus saines et morales pratiques du capitalisme financier: $165 millions de bonus, la plus récente tranche, en cours de paiement depuis vendredi dernier à des employés et des dirigeants de AIG pour 2008, pour les récompenser de leur travail, notamment à l’été et à l’automne dernier, alors que le géant de l’assurance s’effondrait, qu’il était nationalisé à l’américaine, c’est-à-dire bénéficiant sans aucun contrôle du gouvernement d’une aide express, puis d’une autre et… Un bonus trop loin, – pour Wall Street ou pour BHO?