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USA

La vision crépusculaire de George Soros, 76 ans, milliardaire et philanthrope

Milliardaire, investisseur international, philanthrope pour diverses institutions politiques, George Soros vient de fêter ses 76 ans en publiant un livre au ton crépusculaire, à la vision aussi noire que de l’encre. The Age of Fallibility: Consequences of the War on Terror trace le portrait d’une Amérique qui a perdu tout sens et qui a perdu sa voie. « But in the five years since the Sept. 11, 2001, terrorist attacks the nation has lost its way, the international financier asserts in his latest book. » The Courrier-Journal, de Louisville, Kentucky, rend compte d’une rencontre avec Soros, article repris le 3 septembre sur le site CommonDreams.org.… La vision crépusculaire de George Soros, 76 ans, milliardaire et philanthrope

Le cas de l’énigme mexicaine

Le cas de l’énigme mexicaine 30 août 2006 — Nous proposons l’hypothèse, surprenante à première vue, que la situation mexicaine relaie, ou bien est de même essence que la situation israélienne après la >défaite< contre le Hezbollah telle que nous l'avons interprétée hier. Egalement hier, nous avons donné une première appréciation de cette situation mexicaine, en nous appuyant sur un texte du site trotskiste (IVème Internationale) WSWS.org, — sa qualité d’analyse est connue, comme est connue (et nullement dissimulée) l’orientation trotskiste orthodoxe qu’il présente dans ses conclusions. C’est une bonne base de départ pour développer notre propre analyse. La situation actuelle au Mexique est la… Le cas de l’énigme mexicaine

Portrait du futur Premier ministre britannique et de sa politique extérieure probable

Le chancelier de l’Echiquier (finances) Gordon Brown devrait remplacer à un moment ou l’autre Tony Blair, sans doute en 2007. La concurrence épique entre les deux hommes, marqués par l’entêtement de Blair à conserver son poste malgré une impopularité qui représente un exploit sans précédent et un exemple de continuité, la prudence extrême de Brown de forcer la main de Blair est un autre aspect de la situation. Dans The Spectator du 26 août, Mark Leonard, diecteur du département politique étrangère du Centre for European Reform et auteur de Why Europe will run the 21st Century trace un long portrait de Brown et de ce… Portrait du futur Premier ministre britannique et de sa politique extérieure probable

Giap les attendait

Le héros vietnamien de Dien Bien-phu et de la guerre américaine du Viet-nâm, le général Vo Nguyen Giap, a 95 ans et garde bon pied bon il. Il a reçu les auteurs Virginia Morris et Clive Hills, qui vont publier (en septembre), A History of the Ho Chi Minh Trail The Road to Freedom. Morris et Hills venaient lui présenter un des premiers exemplaires du livre, pour lequel une rencontre précédente avait eu lieu. Dans The Guardian d’aujourd’hui, Morris rapporte quelques confidences du vieux Giap, notamment son affirmation de l’anticipation qu’il eut de la venue des Américains, et des précautions qu’il prit dans ce sens.… Giap les attendait

Le verdict de Chatham House : aujourd’hui, c’est l’Iran qui domine le Moyen Orient

Le très fameux institut britannique RIIA (Royal Institute of International Affairs) ; locataire du non moins prestigieux Chtham House, publie un rapport dévastateur pour les Occidentaux, les USA en particulier. Il montre comment l’Iran, profitant naturellement des erreurs sans nombre de la politique américaniste, occupe aujourd’hui une place dominante en Irak et, plus largement, dans toute la région. Le rapport décrit la situation présente d’une analyse rapide où il semble que les USA n’aient fait, objectivement, qu’agir pour le compte de l’Iran : « There is little doubt that Iran has been the chief beneficiary of the War on Terror in the Middle East. The… Le verdict de Chatham House : aujourd’hui, c’est l’Iran qui domine le Moyen Orient

Deux perspectives pour interpréter la position de la France à l’ONU

Deux textes de natures et de thèmes différents nous suggèrent deux façons d’apprécier la position de la France à l’ONU, après son évolution récente, son rôle central dans l’élaboration de la résolution 1701 sur le cessez-le-feu ; sa position sur sa participation au contingent de l’ONU, d’abord perçue comme une participation très importante (3.000 hommes), puis sa proposition formelle d’un contingent réduit de 200 hommes (en addition des 200 hommes déjà déployés). Dans le New York Times de ce jour, dans un texte dont le sujet central est la question des sanctions contre l’Iran, la position actuelle de la France dans la question libabnaise est… Deux perspectives pour interpréter la position de la France à l’ONU

Ce n’est qu’un début, continuons la défaite…

Ce n’est qu’un début, continuons la défaite 14 août 2006 On peut dire que nous sommes proches de l’unanimité dans les jugements, du côté des commentateurs indépendants. Quel que soit le sort du cessez-le-feu, la date du 14 août 2006 est une étape importante et une étape qui est clairement une défaite pour Israël (et pour les USA, par conséquent). Entre de nombreux autres, Justin Raimundo montre bien cela, notamment en détaillant les modalités de la résolution de l’ONU. Sur le terrain, quoi qu’il se passe dans les jours qui viennent, Tsahal est, par rapport à ses ambitions, dans une position très inconfortable. Elle a… Ce n’est qu’un début, continuons la défaite…

La “scène diplomatique” : une odeur de carnage

Très intéressant article de Mark Perry and Alastair Crooke sur le site Atimes.com, en date du 8 août, sur l’évolution de la situation diplomatique à l’ONU, entre la France et les USA. Le titre nous indique le climat : « The loser in Lebanon: The Atlantic alliance », non pas l’OTAN perdante par rapport à son rôle ou son absence de rôle dans une force multinationale au Liban, mais par rapport à la cohésion entre Européens et Américains. Ce que nous disent Perry-Crooke, c’est que la résolution en cours de discussion est une sorte de demi mesure faite pour contenir les désaccords, ou plutôt les… La “scène diplomatique” : une odeur de carnage

Washington bouge, puisqu’il le faut bien

A l’ONU, les Américains évoluent. Une résolution est en cours d’élaboration, principalement entre les USA et la France, qui implique un cessez-le-feu avant toute autre mesure. Cela représenterait une concession significative de Washington, qui voulait une situation pré-arrangée sur le terrain (avec liquidation du Hezbollah authentifiée devant notaire) avant tout cessez-le-feu. Selon AP, ce jour : « Secretary of State Condoleezza Rice expressed support Thursday for an immediate cease-fire in Lebanon as the first phase in ending the conflict between Israel and Hezbollah. It was the most concrete signal yet that the U.S. may be willing to compromise on the stalemate over how to end… Washington bouge, puisqu’il le faut bien

Après tout, les Syriens sont sympas, non?

La diplomatie américaniste est faite toute de courbes et de tournants divers, en général d’une sorte de chatoiement de changements d’orientation, contre-pieds, changements de rythme et de bandes de circulation sans avertir. C’est tout son charme. Ainsi commence-t-on à chuchoter que, non, après tout, les Syriens ne sont pas si mauvais types. Et l’on commence à comploter pour les délivrer des mauvaises fréquentations (l’Iran en l’occurrence). Car figurez-vous que la Syrie est centrale dans tout plan pour résoudre la crise au Moyen-Orient (au Liban). Voilà qui nous ouvre des perspectives, çà, qu’il y ait une crise au Moyen-Orient et que la Syrie soit centrale Voyez… Après tout, les Syriens sont sympas, non?

Incertitudes coréennes et alentour

La crise des missiles de Corée du Nord, qui mélange le dramatique et le grotesque comme toutes les crises qui concernent les USA et un de ces États-voyous désignés par ces mêmes USA, est particulièrement intéressante dans ses ramifications régionales. Il s’agit notamment de la question des réactions de la Corée du Sud à cette crise. La vue conventionnelle et occidentale, qui tient pour acquises les conceptions habituelles sur les dangers des soi-disant armes de destruction massive, est que la Corée du Sud va se trouver conduite à une attitude plus dure avec la Corée du Nord (implicitement, on conclut que la Corée du Nord… Incertitudes coréennes et alentour

L’opinion publique européenne s’invite au sommet UE-USA

L’opinion publique européenne s’invite au sommet UE-USA 22 juillet 2006 La bonne question après le sommet transatlantique de Vienne est bien celle-ci : les sommets servent-ils à quelque chose ? Et l’excellente nouvelle, en forme de réponse positive : oui, ils servent à quelque chose. A Vienne, ils devaient être deux : les USA et l’UE, à faire assaut de médiocrité et d’aveuglement. Eh bien non, ils étaient trois. L’opinion publique européenne s’est invitée et elle a tenu sa place. La fureur de GW Bush, petit esprit pris en flagrant délit de confrontation avec la réalité, en dit long à cet égard, it speaks volume,… L’opinion publique européenne s’invite au sommet UE-USA

Les sondages agaçants et leur journalisme devenu machine de propagande et rien d’autre…

Ce qui est le plus significatif dans la présentation du sondage Harris que fait le Financial Times aujourd’hui, c’est cette présentation justement. La chose est présentée comme allant de soi, comme une chose de peu d’importance, une chose de la vie de tous les jours ; comme n’étant en aucune façon ni une surprise, ni un événement d’ailleurs, tout cela en des termes modérés et apaisants. Suffit-il, pour en rendre la substance, de qualifier de « deeply suspicious » le jugement qu’une majorité d’Européens portent sur les USA d’être la première menace contre la stabilité, c’est-à-dire la première menace contre la paix du monde ?… Les sondages agaçants et leur journalisme devenu machine de propagande et rien d’autre…

Comment les Européens parleront quand même de Guantanamo

Après une réflexion commencée le 11 juin avec les trois suicides de Guantanamo, les institutions européennes et le Conseil (l’Autriche en assurant la présidence) ont décidé de placer très haut sur l’agenda de la rencontre au sommet USA-UE du 21 juin à Vienne la question de la fermeture de la prison de Guantanamo. La décision est manifestement une décision contrainte, jugée inévitable en raison des événements et de leur écho en Europe. Il s’agit d’un cas très spécifique d’influence d’événements médiatiques épars, et sans liaison entre eux, sur la décision politique. Une source au Parlement européen explique que « s’il n’y avait pas eu, coup… Comment les Européens parleront quand même de Guantanamo

Le Pacte de Shanghaï et l’esprit d’à-propos

Le Pacte de Shanghaï et l’esprit d’à-propos 17 juin 2006 La SCO (Shanghaï Cooperation Organization), ou Pacte de Shanghaï comme préfèrent l’appeler les Chinois, vient de fêter (le 15 juin) son 5ème anniversaire, à Shanghaï, bien sûr, ou l’organisation est née. (La SCO regroupe pour l’instant la Chine, la Russie, et quatre pays-stan, ex-républiques de l’URSS : le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan). Cette année, ce 5ème anniversaire, cette réunion de Shanghaï, forment la première occasion où l’on peut apprécier pleinement les orientations et la raison d’être (que nous qualifierons de paradoxale) de cette organisation ; où l’on peut surtout percevoir son évolution… Le Pacte de Shanghaï et l’esprit d’à-propos

Les Européens (dont les Espagnols) et nos “amis américains”

L’enquête globale du PEW Center sur l’image de l’Amérique, la façon dont l’Amérique est perçue, etc., donne cette année encore l’habituel résultat catastrophique. Un point intéressant est tout de même l’évolution de plus en plus défavorable aux USA de l’opinion européenne. Il va devenir de plus en plus difficile pour les dirigeants et les institutions européennes de continuer à suivre leur politique d’alignement sur les USA en continuant à proclamer bruyamment tout le bien qu’ils pensent plus ou moins de leurs grands alliés américains. Voici, de nos sources internes, un résumé des résultats de l’enquête dans ce domaine des positions européennes. L’accent est mis notamment… Les Européens (dont les Espagnols) et nos “amis américains”

Partie à quatre : Chavez, USA, Russie et France (par défaut)

Partie à quatre : Chavez, USA, Russie et France (par défaut) 18 mai 2006 Nous avons hier esquissé (voir notre Bloc-Notes) un aspect de la question de la vente des avions de combat, essentiellement russes, en Amérique Latine. Aujourd’hui, nous élargissons notre analyse de la partie qui se joue, qui concerne l’Amérique Latine et, au-delà, le marché des systèmes d’armes par rapport à la position dominante des USA. Quatre partenaires dans cette partie.  Hugo Chavez, président du Venezuela. Il est en train de politiser la question des armes en Amérique Latine, selon l’équation : qui achète américain est non seulement complice du tiger paper mais… Partie à quatre : Chavez, USA, Russie et France (par défaut)

Dios mio”, c’est bien la vague du futur!

L’écrivain et essayiste d’origine argentine Ariel Dorfman a vécu au Chili jusqu’en 1973 avant de s’expatrier aux USA pendant la dictature. Depuis la chute de Pinochet, il se partage entre ces deux pays (une partie de l’année aux Etats-Unis comme professeur à Duke University). Il fait un commentaire (The Guardian du 10 mai) sur les récents événements latinos aux USA : les manifestations gigantesques et le scandale de l’hymne national américain traduit en espagnol (Star-Spangled Banner devenu Nuestro Himno). « The streets of America are not filled with marching Eskimos or Basque patriots and certainly not with scholars ardently shouting against discrimination in Virgil’s lost… Dios mio”, c’est bien la vague du futur!

La fin de la globalisation (la première et la deuxième) et la cause de la Grande Dépression aux USA

Nombre d’articles et d’analyses s’attachent, aujourd’hui, à une question simple : sommes-nous à la fin du processus de globalisation ? Ce serait historiquement la seconde fois. De façon très caractéristique et somme toute logique, le débat sur la fin de la (seconde) globalisation (version XXIème siècle) se réfère historiquement aux événements qui ont causé la fin de la (première) globalisation, avec l’accent mis sur une loi passée au printemps 1930 aux Etats-Unis, alors que ce pays entrait, ou allait entrer, c’est le fond de ce débat historique, dans la Grande Dépression. On appréciera les différences d’interprétation importantes dans deux articles parus à trois jours d’intervalle… La fin de la globalisation (la première et la deuxième) et la cause de la Grande Dépression aux USA

Quelques notes complémentaires de Van Creveld

On peut lire sur le site du magazine américain Forward, principal magazine de la communauté juive US, une tribune libre de Martin Van Creveld. Le sujet est la crise iranienne. Van Creveld, professeur à Jérusalem, est un stratège très connu quoique médiatiquement discret. Comme on le lit dans sa biographie, il est le seul auteur non-US dont la lecture est requise dans les manuels destinés aux officiers de l’U.S. Army. Pour compléter son texte de Forward, on trouve ici quelques commentaires de Van Creveld recueillis au début mars par la lettre d’information stratégique EIR (accès payant). « J’ai du mal à comprendre pourquoi Washington est… Quelques notes complémentaires de Van Creveld

L’accord nucléaire USA-Inde est-il mort-né ?

L’excellent article de Praful Bidwai, aujourd’hui sur le site Antiwar.com, met en évidence les difficultés nouvelles auxquelles se heurte l’accord nucléaire USA-Inde. La ratification par le Congrès (le Sénat) est en cause. Si cette ratification n’a pas lieu, l’abandon du traité, à cause de l’importance considérable qu’il tient dans les nouvelles relations stratégiques USA-Inde, étouffera dans l’oeuf toutes les perspectives de ces nouvelles relations. « In the US, opposition to the agreement, which permits India to keep and further build its nuclear weapons arsenal, and allows civilian nuclear trade with it to be resumed, is becoming increasingly vocal. Highly placed Indian diplomatic sources have been… L’accord nucléaire USA-Inde est-il mort-né ?

Diversité délicieusement contradictoire des arguments miraculeusement impératifs pour illustrer notre confusion pro-américaniste

Rapide commentaire de deux articles que nous avons présentés dans un autre Bloc Notes aujourd’hui. Il s’agit du commentaire de Michael Portillo dans The Sunday Times et de l’éditorial de The Observer. Les deux veulent nous convaincre que les special relationships USA-UK doivent durer, perdurer et durer encore. Tous les arguments sont excellents. Quand nous en arrivons au principal, ils sont tellement excellents qu’ils s’emmêlent un peu. Résumons. Portillo nous dit: « None of the world’s great problems can be ameliorated without America’s engagement. Even today, Europe’s security rests on an American guarantee. » L’ Observer nous dit : « The tectonic plates of world… Diversité délicieusement contradictoire des arguments miraculeusement impératifs pour illustrer notre confusion pro-américaniste

Violence de la critique aux USA

Avec le troisième anniversaire de la guerre contre l’Irak, la critique de l’administration Bush atteint de nouveaux sommets de violence, en même temps qu’une exaspération extrême. Cela est perceptible essentiellement dans l’information alternative, sur le réseau, où se trouve le seul espace de liberté de critique (aux USA mais aussi dans nombre de nos pays européens) et qui est ainsi devenue une branche à part entière de l’information au sens le plus large, et, bien entendu, la plus honorable selon notre point de vue. Le texte qui nous inspire cette réflexion est celui de Paul Craig Roberts, aujourd’hui sur Antiwar.com. Paul Craig Roberts est un… Violence de la critique aux USA