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La G4G et la légitimité

La G4G et la légitimité 30 juillet 2006 — On a déjà fait grand cas de la crise israélo-libanaise, ou Israël-Hezbollah, comme une démonstration convaincante de la puissance du nouveau courant de >guerre de la quatrième génération< ('4thGW' en anglo-américain, dont nous proposons l'abréviation française équivalente de G4G). La crise mérite cet honneur. En fait, elle mérite bien plus parce qu'elle permet d'élargir de façon très instructive le concept de >guerre de la quatrième générationFabius Maximus< (dont on sait qu’on peut soupçonner qu’ils sont un seul et même auteur agissant sous des noms différents). Lind relève (le 29 juillet, sur Antiwar.com) que l’action opérationnelle du… La G4G et la légitimité

Leur nouvelle tactique postmoderne : terre brûlée et nettoyage ethnique

Pressée par les réactions internationales et par son échec militaire face au Hezbollah, Tsahal commence à paniquer et applique des formules totalitaires pour tenter de résoudre le problème du Liban Sud en ne perdant pas trop la face, ni son statut national, sur la scène politique israélienne. Tsahal est devenue un parfait système bureaucratique à l’image du Pentagone et toute son action reflète les préoccupations naturelles de cette situation. Sur le terrain, il en résulte des mesures d’urgence et d’une brutalité inouïe. Tsahal abandonne toute idée d’implantation, évacue sans gloire la place-forte de Bint Jbeil, où elle a essuyé une défaite mercredi dernier, et s’en… Leur nouvelle tactique postmoderne : terre brûlée et nettoyage ethnique

La situation d’Israël dans la crise Israël-Hezbollah

La situation d’Israël dans la crise Israël-Hezbollah Il est remarquable que, depuis quelques jours qu’est apparue la possibilité que l’issue militaire de la crise Israël-Hezbollah ne soit pas une victoire écrasante d’Israël, de nombreuses réflexions apparaissent sur la situation d’Israël et ses perspectives. C’est le signe qu’Israël n’est vraiment perçu comme une puissance importante qu’à cause de sa puissance militaire. Si celle-ci trébuche ou semble affaiblie, c’est la perception globale d’Israël qui en est affectée. Ci-dessous, l’analyse de John Chuckman sur la situation israélienne. ____________________ Delusional Expectations At this writing, Israel has killed six hundred civilians in Lebanon, including more than one hundred children, and… La situation d’Israël dans la crise Israël-Hezbollah

Le Mossad pas d’accord avec Tsahal sur l’état du Hezbollah

C’est un cas très rare de désaccord rendu public entre le fameux Mossad israélien et le renseignement militaire (Tsahal). Il concerne l’appréciation fondamentale des capacités de combat du Hezbollah après près de deux semaines d’offensive israélienne. Les indications sont très imprécises car il s’agit d’un sujet hautement sensible. Elles se contentent de fixer les tendances essentielles des deux positions. Il semble que l’information ait été donnée à Haaretz (publication dans ses éditions du jour) par le Mossad. Le service de renseignement israélien veut officialiser une évaluation différente de celle des militaires. Le Mossad se doute qu’il y aura des réglements de compte après la guerre… Le Mossad pas d’accord avec Tsahal sur l’état du Hezbollah

A chaque jour sa (très mauvaise) surprise

Un autre domaine où Israël découvre des faiblesses béantes de son système de sécurité nationale, c’est celui du renseignement. Il s’agit pourtant du domaine d’élection d’Israël, notamment avec le fameux Mossad. Pourtant, nous dit Defense News/Reuters, les faiblesses du renseignement israélien au Liban sont béantes. « Israel’s spy services are scrambling to make up for a lack of intelligence on Lebanon that has hindered an offensive against Hizbollah guerrillas, senior security sources said on July 24. They said Israel now realizes, after 13 days of shelling that have killed more than 370 people, mostly civilians, but failed to crush Hizbollah or free two snatched soldiers,… A chaque jour sa (très mauvaise) surprise

Vu d’en haut

Vu d’en haut 22 juillet 2006 Alors que Tsahal prépare ou commence une invasion terrestre de la zone Sud du Liban, le débat s’amplifie sur les résultats de la première décade d’attaque (aérienne) contre le Hezbollah et le Liban. Mais on dirait plus justement, pour respecter le rapport de cause à effet que notre psychologie moderniste a appris à ignorer, que le fait même de la préparation d’une invasion terrestre tranche le débat. L’offensive aérienne, que les Israéliens semblaient juger suffisante pour briser le Hezbollah, est un échec puisqu’il faut une offensive terrestre pour la poursuivre et tenter d’accomplir ce qu’elle n’a pu accomplir. Ce… Vu d’en haut

Les mauvaises surprises

L’armée israélienne n’a eu que des mauvaises surprises depuis qu’elle a lancé son attaque contre le Hezbollah et contre le Liban. Parmi ces surprises, trois peuvent être détaillées, avec les enseignements qui vont avec. • Une attaque contre un bunker, ou supposé tel, avec 23 tonnes d’explosifs, dans la banlieue de Beyrouth dans la nuit du mercredi 19 juillet, s’est avérée un échec complet. Le bunker était censé abriter le quartier général et la direction du Hezbollah. Les Israéliens constatent que les explosifs n’ont pas réussi à percer le béton de la construction. Le Hezbollah a une autre version : il ne s’agissait pas d’un… Les mauvaises surprises

Les opérations s’étendent et la critique grandit

L’opération Changement de Direction de Tsahal contre le Hezbollah devait durer une semaine ou deux. Le chef d’état-major, le lieutenant général Dan Halutz, vient d’avertir ses forces que la bataille pourrait durer plus longtemps que prévu. Une invasion terrestre n’est pas écartée. D’une façon générale, cet élargissement du conflit est moins perçu comme une affirmation d’ambitions nouvelles que comme l’indice des difficultés de Tsahal à remplir sa mission initiale, qui est la destruction du Hezbollah. Le porte-parole de Tsahal affirme que 50% des capacités du Hezbollah sont détruites, sans avancer l’ombre d’une indication convaincante pour corroborer une évaluation qui semble du pur virtualisme de communication.… Les opérations s’étendent et la critique grandit

Qui commande en Israël?

Qui commande en Israël? 17 juillet 2006 — L’article du Dr. Ran HaCohen du 15 juillet, sur Antiwar.com, doit être lu. HaCohen aborde la situation israélienne (attaques contre Hamas et le Hezbollah) du point de vue qui lui importe et où il est devenu maître : le rôle et l’influence de l’armée israélienne dans la conduite du pays. Comme nombre d’autres observateurs, HaCohen met en évidence que l’actuel gouvernement n’a pas de militaires à ses postes principaux, ce qui est une nouveauté par rapport à une tradition bien établie. La situation politique, sa décadence et ses aléas (maladie et départ de Sharon, arrivée improvisée au… Qui commande en Israël?

Washington et Israël raccommodés avec du sparadrap usagé

Washington et Israël raccommodés avec du sparadrap usagé 18 août 2005 Des communiqués plutôt ternes, une absence de détails qui en dit long, des promesses de nouvelles mesures imprécises : tout dans les circonstances du raccommodage israélo-washingtonien sur l’affaire des transferts de technologies (israéliennes) sent le rabibochage à bon marché. Les Israéliens ont cédé (pour l’instant) parce qu’ils ont besoin du soutien des Américains dans cette phase délicate de la crise israélo-palestinienne. Le journal israélien Haaretz annonce la nouvelle sans s’aventurer dans le moindre commentaire imprudent, laissant la première place à un communiqué signé conjointement à Washington et en Israël, par les deux ministres de… Washington et Israël raccommodés avec du sparadrap usagé