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Le traité Medvedev et le grand intérêt des Allemands

En mission d’exploration et, disons, de déclamation discrète à Moscou, le député allemand CDU/CSU (majorité Merkel), de la commission du Bundestag pour les affaires extérieures, Karl-Georg Wellmann, a rencontré le chef de la Commission pour les Affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe) Konstantin Kossatchev. Wellman a parlé avec son homologue russe du traité Medvedev, cette proposition du président russe de juin 2008, précisé en un projet de traité paneuropéen le 30 novembre 2009, transmis à tous les grands partenaires du domaine, pays, organisations, etc.. L’agence Novosti rapporte, ce 22 décembre 2009, les déclarations de Wellman, confirmant les meilleures dispositions des Allemands… Le traité Medvedev et le grand intérêt des Allemands

Le Mistral à la Russie? Rasmussen pas contre du tout

A Bruxelles, François d’Alançon de La Croix a interviewé le secrétaire général de l’OTAN juste avant son départ à Bruxelles (aujourd’hui, Rasmussen a rencontré Medvedev et Poutine à Moscou, où «tout s’est bien passé, nous dit-on, sauf un léger retard de Poutine»). Sujet principal de l’interview: l’Afghanistan, avec des choses un peu (très, disons, pour être modéré) conventionnelles Tout juste, une petite réserve de Rasmussen sur le début du retrait des troupes en juillet 2011 annoncé par Obama, mais les variation autour du thème venant de tous les côtés on n’en fera pas un drame. Une seule question nous a paru très intéressante, concernant la… Le Mistral à la Russie? Rasmussen pas contre du tout

La Haute Représentante entre deux courants face à la Russie

Toutes les autorités occidentalistes affutent leurs arguments et leurs positions pour déterminer chacune leur position à l’égard du projet de traité de sécurité paneuropéenne présenté par les Russes. Un point intéressant est de savoir quelle position va prendre la toute nouvelle Haute Représentante de l’UE, version post-Lisbonne. Le cas est intéressant parce que l’envoi par les Russes d’un projet de traité appelle une réponse de bonne forme immédiate comme certains l’ont déjà fait, impliquant une appréciation générale évaluant le projet et, plus généralement, la politique russe elle-même. La baronne Ashton, on le sait, n’a guère d’expertise dans le domaine de la politique extérieure qu’elle dirige… La Haute Représentante entre deux courants face à la Russie

L’Ouest et le “traité Medvedev”: un peu, beaucoup, pas du tout

C’est donc sur Novosti qu’il faut aller voir pour se faire une idée précise de la situation du projet d’un traité de sécurité paneuropéenne que le président russe Medvedev a transmis aux diverses parties concernées. Le projet a été diffusé publiquement depuis le 30 novembre 2009 sur le site officiel du gouvernement russe. Mentionnons trois réactions qui nous semblent caractéristiques et importantes pour la partie qui s’engage et qui va nous occuper durant l’année 2010, avec l’enjeu d’une redéfinition et d’un réarrangement de la sécurité en Europe Cela, suivant notre graduation un peu, beaucoup, pas du tout. Un peu, du côté des USA, après des… L’Ouest et le “traité Medvedev”: un peu, beaucoup, pas du tout

Le Japon et le nucléaire US, formule La Boétie…

Depuis trois jours, le Japon est informé d’une façon fort officielle que l’interdit politico-militaire le plus important et le plus consensuel de sa vie politique est violé par un traité secret de janvier 1960 avec les USA, évidemment. Il s’agit de la présence, même épisodique et temporaire, d’armes nucléaires (US dans ce cas, bien entendu) sur son sol et dans son espace souverain. Le traité a été signé le 6 janvier 1960, du côté US par le secrétaire d’Etat Christian Herter, et il portait notamment sur le stationnement temporaire ou le transit d’armes nucléaires à bord d’avions ou de navires de guerre US. Le 23… Le Japon et le nucléaire US, formule La Boétie…

L’EU post-Lisbonne, type-neocon

Alors qu’on se dirige paisiblement vers la nomination des toutes nouvelles autorités de l’UE conformément au traité de Lisbonne, quelques remarques nous ont été faites, d’une source européenne, concernant l’orientation, ou disons l’esprit de la politique extérieure européenne. Cette source observe que l’échec quasiment acquis de Tony Blair d’obtenir un des deux postes de direction (présidence ou Haut-Représentant, sorte de ministre des affaires étrangères) n’empêche nullement que la tendance que représente ce même Tony Blair sera très présente dans cette direction européenne. Officiellement, on dit bien sûr que la candidature de Tony Blair n’est pas souhaitable à cause des conditions que connaît son pays, l’absence… L’EU post-Lisbonne, type-neocon

Les conceptions démocratiques et sarkozystes de Peter Ludlow

Le 29 octobre, la Commission européenne recevait, en interne, dans le cadre d’un programme d’information, l’expert européen (plutôt que lui donner sa nationalité) Peter Ludlow. (Ce Peter Ludlow, à ne pas confondre avec le philosophe du même nom.) La réunion, qui regroupait un peu plus d’une centaine de fonctionnaires, a soulevé des réactions diverses, dont une source a pu nous rapporter quelques précisions. «Il s’agit d’un état d’esprit vraiment très particulier, qui a été exposé devant des officiels européens en tant que tels, ce qui impliquait une sorte d’officialisation des propos qui furent prononcés.» Deux points ont surtout été remarquées: les conceptions démocratiques de l’expert… Les conceptions démocratiques et sarkozystes de Peter Ludlow

L’Europe prépare sa diplomatie-JSF

Si l’on veut la version officielle-officieuse, on peut consulter un article de EUObserver du 24 octobre 2009. EUObserver a obtenu une copie du rapport intérimaire de 10 pages que la présidence suédoise a remis aux Etats-membres le 22 octobre. On prévoit que les nouvelles structures de la diplomatie européenne, qui sera dirigée par un Haut-Représentant qui sera le véritable ministre des affaires étrangères de l’UE, seront définitivement en place au printemps 2010. La chose est l’enfant du traité de Luxembourg et le bâtard de la Constitution européenne rejetée par les diverses aventures référendaires qu’on sait. Quelques extraits de l’article pour situer le problème. «The post… L’Europe prépare sa diplomatie-JSF

Irlande, Tchéquie, Europe, ou l’éther des incertitudes

Le référendum en Irlande entretient un suspens savamment dosé pour savoir si, finalement, le oui parviendra à l’emporter (vendredi), sur la question de l’adoption du traité de Lisbonne faisant fonction de Constitution européenne par ailleurs repoussée avec pertes et fracas par la vox populi (notamment française et hollandaise). La position tchèque dans la question de l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne est extrêmement originale et représente un autre hérisson de belle taille. Cette situation met la Commission européenne dans le cas d’une certaine paralysie par rapport à ses projets pour le nouveau mandat Barroso, au niveau de l’organisation structurelle, alors que cette nouvelle organisation… Irlande, Tchéquie, Europe, ou l’éther des incertitudes

La dernière menace contre le traité de Lisbonne: l’axe Cameron-Klaus

Les milieux européens restent frileusement incertains devant la perspective irlandaise de vote favorable ou pas (référendum), le 2 octobre, à propos du traité de Lisbonne. Les dernières indications donnent une majorité faible pour le traité mais beaucoup d’indécis, avec le souvenir que ce furent ces indécis qui, lors de la première consultation du genre sur le sujet, déterminèrent un résultat négatif. Mais un autre danger, pour les partisans harassés du traité, est apparu, qui est également pris au sérieux. Il s’agit d’une intervention du leader conservateur britannique David Cameron, dont la victoire aux législatives du printemps prochain au Royaume-Uni semble très possible. Cameron a écrit… La dernière menace contre le traité de Lisbonne: l’axe Cameron-Klaus

Le marais où s’enfonce BHO

Le marais où s’enfonce BHO 28 juillet 2009 L’évolution de la situation vers une tentative de nouvelle politique étrangère de l’administration Obama, notamment ce qu’on pourrait décrire, en nous référant à Harlan K. Ullman, comme le passage de la politique de l’idéologie et de l’instinct (en gros, le désordre maximaliste de l’époque Bush) vers une politique de la raison, apparaît de plus en plus difficile, voire de plus en plus compromis. On peut suivre l’évolution du cas en suivant l’évolution de la politique russe et celle de la politique nucléaire, qui rassemblent des grandes crises que doivent affronter les USA (par exemple, la crise iranienne,… Le marais où s’enfonce BHO

La crise se précise

La crise se précise 8 septembre 2008 — Depuis le sommet de Bruxelles, la crise a changé de forme. On a noté (Bloc Notes, le 5 septembre) l’activisme soudain des pays-membres de l’UE qui ont soutenu le plus fermement la tendance majoritaire affirmée par ce sommet de la recherche d’une entente avec la Russie. L’Italie et l’Autriche, la Belgique, même la Pologne ont été mentionnés, et bien entendu la France qui est à la tête de l’UE pour la période. Cet activisme est une marque certaine de l’engagement des diverses diplomaties concernées pour la recherche d’une entente avec la Russie. Les signes sont suffisamment nombreux… La crise se précise

L’américanisme et la psychologie des “marionnettes”

L’américanisme et la psychologie des marionnettes 8 juillet 2008 Les négociations pour un traité entre Washington et le gouvernement irakien mis en place sous les auspices tutélaires de Washington se poursuivent, de plus en plus mal, merci. Il s’agit au départ, selon les conceptions US, d’un traité type-brejnévien, d’amitié et d’assistance dans le plus pur style soviétique, garantissant par une légalité douteuse et d’apparence une présence militaire US massive en Irak. C’était dans tous les cas l’intention de départ de Washington, avec des prétentions rocambolesques (plus de 50 bases US, latitude complète des forces US de faire ce qui leur plaît en Irak, immunité légale… L’américanisme et la psychologie des “marionnettes”

L’Irak rechigne

L’idée d’un très grand traité USA-Irak qui ferait de l’Irak un véritable pays-satellite des USA rencontre en Irak une opposition grandissante. L’article de Patrick Cockburn, qui a mis à jour les conditions de ce traité, paraît avoir déclenché des réactions très violentes. Un article du Times, aujourd’hui, met en évidence la dureté des réactions irakiennes, avec des manifestations et des prises de position très fermes du gouvernement irakien. Pratiquement toutes les dispositions controversées du projet sont mises en cause. Ainsi, les positions du gouvernement irakien sembleraient être de rechercher le maximum de restrictions sur le statut des forces US, leurs déplacements, leurs possibilités d’action. «Ali… L’Irak rechigne

Le Congrès et son “protectionnist mood”, – contre le traité UK-USA et le KC-45

Une fois de plus à Washington, à la veille de voir les deux Chambres boucler leur loi budgétaire pour le Pentagone, resurgit la question du protectionnist mood du Congrès. Il s’agit, une fois de plus là encore, d’une disposition de type Buy-American, qui serait introduite dans la législation venue de la Chambre des Représentants et qui a des chances de subsister dans le document final (compromis entre les deux chambres). Un texte de Defense News du 6 mai propose ces commentaires: «Congressional aides said no buy-American legislation has emerged yet this year. But the House of Representatives is just beginning to mark up the 2009… Le Congrès et son “protectionnist mood”, – contre le traité UK-USA et le KC-45

En attendant le traité USA-UK sur les transferts de technologies, quelques précisions intéressantes…

Certains attendent Godot (ou bien Godot, proposition d’un nouveau nom de baptême du F-35/JSF), d’autres une majorité des deux-tiers du Sénat des Etats-Unis. C’est le cas des Britanniques et du mirobolant traité fait en cadeau d’adieu par GW Bush à Yo Blair, en juin 2007, pour saluer le départ glorieux du second. Il s’agit d’un traité USA-UK sur les transferts de technologies. Le 11 décembre 2007, la commission de la défense de la Chambre des Communes adressait au gouvernement son rapport sur le UK/US Defence Trade Cooperation Treaty. Le gouvernement lui a répondu le 11 février 2008 par un document de huit pages qui vient… En attendant le traité USA-UK sur les transferts de technologies, quelques précisions intéressantes…

Le Congrès et le traité UK-USA: incertaines incertitudes

Une question importante, primordiale, qui entoure le destin du traité de défense (transfert de technologies) entre les USA et le Royaume-Uni, qui retient aujourd’hui notre attention dans notre rubrique Faits & Commentaires, c’est l’attitude du Congrès. Au travers des deux textes que nous citons dans notre F&C, on peut distinguer que l’attitude des lobbyistes divers (industriels des deux pays, officiels, etc) qui voudraient nous convaincre d’une issue favorable et très rapide, se heurte aux réalités incroyablement lourdes de la vie washingtonienne. De fait, les parlementaires US se foutent aujourd’hui du tiers comme du quart du traité UK-USA. L’un des parlementaires britanniques qui mènent l’audition du… Le Congrès et le traité UK-USA: incertaines incertitudes

Le traité qui traîne, – sans surprise

Il y a quelques mois fut célébré le paraphe d’un traité essentiel entre les USA et le Royaume-Uni. L’annonce en fut faite fin juin, lors de l’ultime rencontre entre GW Bush et Blair. Suivirent diverses appréciations sur l’importance essentielle de ce traité qui doit permettre aux Britanniques d’avoir un accès plus direct, sinon direct, aux systèmes et technologies US dont ils sont autorisés à disposer. (En effet, il s’agit moins d’autorisation que de rapidité d’accès, c’est-à-dire d’accélérer un processus qui peut être ralenti, voire bloqué par la bureaucratie. En principe, les Britanniques ont accès à un pourcentage très élevé de technologies US, en raison de… Le traité qui traîne, – sans surprise

Les raisins de l’inconséquence

Les raisins de l’inconséquence 17 octobre 2007 Il y a des proximités entre deux affaires embarrassantes pour Washington, qui portent le germe de deux défaites stratégiques graves de l’américanisme, sans intervention particulière d’une puissance concurrente, ni même réticence fondamentale des deux pays concernés. Il s’agit de la Turquie et de l’Inde. On connaît l’affaire turque, ses complications, ses diversités (une dimension régionale avec la tension à la frontière turco-irakienne, une dimension Turquie-USA avec le vote d’une commission de la Chambre des Représentants reconnaissant le génocide arménien). C’est une affaire grave où chacun freine derrière des apparences de matamore et où chacun doit pourtant tenir son… Les raisins de l’inconséquence

Lumières en clair-obscur sur le dernier “coup” Bush-Blair

Lumières en clair-obscur sur le dernier coup Bush-Blair 10 juillet 2007 Le traité (guillemets nécessaires) sur les transferts de licences et de technologies en matière de défense signé le 21 juin par George Bush et Tony Blair (entre USA et UK, par conséquent, si l’on comprend bien) apparaît de plus en plus comme une initiative étrange, sinon mystérieuse. Un texte de Defense News du 9 juillet en donne une appréciation marquée à la fois d’une incrédulité discrète et d’un scepticisme prudent. Il semble que ce document ait été élaboré dans le plus grand secret, signé de la même façon, et qu’il soit de toutes les… Lumières en clair-obscur sur le dernier “coup” Bush-Blair

Les Allemands d’EADS revendicatifs vis-à-vis des USA et (surtout) des Britanniques

Mardi, à une conférence organisée par le quotidien allemand Handelsblatt, Tom Enders, co-directeur général de EADS, représentant l’Allemagne, est intervenu sur les questions de commerce avec les USA. Enders se référait notamment et de manière explicite au traité qui vient d’être signé entre USA et UK sur le commerce des armements qui dispenserait les Britanniques de certaines licences et autorisations (ce traité reste évidemment à être ratifié et ce ne sera pas une mince affaire.) Enders a estimé que les difficultés pour les Britanniques d’atteindre un tel accord bilatéral avec les USA montrent qu’il serait bien plus approprié de faire entrer un tel accord dans… Les Allemands d’EADS revendicatifs vis-à-vis des USA et (surtout) des Britanniques

Le dernier “cadeau” (?) de GW à Tony Blair

Le dernier cadeau (?) de GW à Tony Blair 27 juin 2007 Ici et là ont paru quelques rapports sur un traité offert par GW Bush à Tony Blair le 21 juin. Un cadeau d’adieu, qui chercherait à montrer que l’alignement inconditionnel de Blair sur Bush n’était pas sans intérêt pour le Royaume-Uni. Il s’agit d’un accord sur un desserrement des conditions de transfert de technologies US vers le Royaume-Uni, allégement des conditions US draconiennes connues sous le nom de ITAR (International Traffic in Arms Regulations). Le traité n’est qu’un premier pas et rien n’indique que le second soit assuré. Il devra être ratifié par… Le dernier “cadeau” (?) de GW à Tony Blair

La route ouverte vers un “noyau dur” en cas d’échec à Bruxelles?

L’enjeu du sommet de l’UE à Bruxelles est diversement présenté selon les analyses, ce qui prouve que la réunion est très diverse et très importante. Peter Schwarz, de WSWS.org, estime dans une chronique aujourd’hui que le conflit entre l’Allemagne et la Pologne domine le sommet, et qu’il est d’une intensité extrême. Surtout, Schwarz examine la possibilité d’un échec, qu’il juge très possible. Il estime qu’alors la porte sera ouverte vers une Europe à deux vitesses, c’est-à-dire la constitution d’une Europe à noyau dur avec quelques pays dont la plupart des fondateurs engagés dans une Europe politique, le reste restant au sein des dispositions européennes actuelles.… La route ouverte vers un “noyau dur” en cas d’échec à Bruxelles?

Les Russes se durcissent un peu plus face à l’Ouest, — bien plus divisé sur les antimissiles US qu’on n’écrit

L’annonce par Poutine que la Russie envisage un retrait du traité CFE (moratoire sur les forces conventionnelles en Europe) n’a pas grande importance stratégique. Le traité CFE n’apporte guère de contraintes ou bien il n’est guère respecté ; dans tous les cas, ce traité de la fin de la Guerre froide n’a guère d’importance dans la situation stratégique actuelle. Selon le Guardian du 26 avril : «Under the treaty signed by the former Soviet leader Mikhail Gorbachev in 1990, Russia agreed to scrap much of its military hardware in Europe, and limit the number of troops stationed on its northern and southern flanks. »Today analysts… Les Russes se durcissent un peu plus face à l’Ouest, — bien plus divisé sur les antimissiles US qu’on n’écrit