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tragédie

L’humeur tragique de Pépé

L’humeur tragique de Pépé • Pépé Escobar donne une vision générale de la GrandeCrise qui secoue le monde. • Vision tragique, désespérée par certains aspects.• Nous ne pouvons échapper à ces terribles avatars de l’humeur qui rhytment la lutte. _________________________ Nous avons choisi de publier ce texte de Pépé Escobar, qui est une des plumes les plus assidues et les plus suivies de la dissidence depuis si longtemps, – bien plus d’une décennie, peut-être de deux décennies et au-delà ? Nous l’avons naturellement suivi au travers de ces divers canaux de publication et l’avons rarement, sous doute jamais perçu, sous sa plume, aussi tragique, aussi… L’humeur tragique de Pépé

Macron, la tragédie sans bouffe ?

Macron, la tragédie sans bouffe ? Une expression qui refléte bien la très-haute estime où nous tenons cette >étrange< époque, c'est l'expression d'un sujet du Glossaire.dde de >tragédie-bouffeétrange< époque, derrière son masque-bouffe clinquant et bling-bling de communication, est d'abord une immense >tragédie sans bouffeétrange< époque. (« Le charme communicant n’opérant plus, la politique, la vraie, celle du conflit, des linéaments de classes aussi, des inquiétudes existentielles collectives est revenue. ») Il reconnaît alors cette attitude que montre Macron, que nous avons observée depuis le 27 août, d’accepter cette confrontation, en n’hésitant plus à clamer que >le roi est nure-présidentialiserPrince> puisse offrir à ses mandants, –… Macron, la tragédie sans bouffe ?

Fragments mémoriels préliminaires…

Fragments mémoriels préliminaires… 16 mai 2016 – D’abord et pour me mettre en règle, et pour bien comprendre de quoi l’on parle, et surtout de quoi je veux parler, je rappelle ce passage du petit texte consacré à mon Humeur de crise-11, dont je renforce encore si cela est possible, en le citant, l’importance de l’évènement intellectuel qu’il signale, dans tous les cas dans la perception que j’en ai. Vous voyez que cela nous conduit hors de toute spéculation hasardeuse, et que cela me permet de vous parler d’Algérie sans avoir à présenter quelque justification personnelle qui trahirait, dès les premiers mots, le sens que… Fragments mémoriels préliminaires…

Le bouffon tragique ou la tragédie-bouffe

Le bouffon tragique ou la tragédie-bouffe 20 avril 2016 – Une des circonstances remarquables dans cette étrange époque qui n’en manque pas, qui m’arrête et me laisse sans voix un moment avant de retrouver ma plume vengeresse et tout ce qui va avec, c’est l’extraordinaire proximité dans les évènements entre la bouffonnerie et la tragédie. Vous pouvez basculer de la bouffonnerie (dans le sens des bouffes-parisiennes, d’une autre culture que celle de nos intellectuels de banlieue qui affectionnent le mot) à la tragédie avec une incroyable facilité et une vitesse non moins stupéfiante. On a certes des exemples historiques de la proximité des bouffes et… Le bouffon tragique ou la tragédie-bouffe

La tragédie et le chœur mis en sourdine

La tragédie et le chœur mis en sourdine Sommes-nous moins lucides que les Grecs du 6ème et 5ème siècle avant JC, incapables d’interpréter l’histoire que nous vivons ? La tragédie, genre dramatique d’origine religieuse, divertissait et avait un effet cathartique sur les foules venues au théâtre voir jouer devant elles et donc actualiser leur histoire. Mais elle était aussi un récit interprétatif de leur monde contemporain. Le rôle du chœur, la voix du peuple, très audible et presque invisible depuis sa place en contrebas, prééminent au début, n’a été minoré qu’avec les derniers concours face au jeu des acteurs dissimulé derrière leurs masques. La narration… La tragédie et le chœur mis en sourdine

Négationniste ? Traître ? Leurs “Folies-Bouffes”…

Négationniste ? Traître ? Leurs >Folies-BouffesFolies-BouffesFolies< apparemment incompréhensibles, se succédant à un rythme endiablé, comme on en eut un exemple dans les deux-trois jours qui viennent de s'écouler et qui font le sujet de cette page du Journal dde.crisis. Il importe de noter bien que j’emploie le mot >Folie< dans le sens de la dérision (pas >Folies-Bergèreplus consternante et décourageante< parce que ridicule et dérisoire. Précisément et dans un autre sens, je voudrais, avec ce mot de >Folies< dans le sens où je l'emploi, proposer le sens de l'étrangeté, de la futilité de la pensée égarée, de l'absence de rationalité, de l'inversion des tendances essentielles… Négationniste ? Traître ? Leurs “Folies-Bouffes”…

Notes au gré du désordre … Grexit, gréputés, grévolte

Notes au gré du désordre … Grexit, gréputés, grévolte 9 juillet 2015 Puisque nous avons eu toujours à l’égard de la chose l’attitude que nous avons eue, de l’ignorance à un vague mépris, nous ferons bien plus aisément amende honorable en reconnaissant l’intérêt éminemment constructif qui nous est apparu du Parlement Européen (PE) … Constructif, notamment parce qu’y résonnent les imprécations de la nécessité de détruire (delenda est…), alors qu’il n’y a nulle contradiction bien au contraire dans une époque caractérisée absolument, totalitairement, par l’inversion accompagnant l’uvre générale de déconstruction (déstructuration-dissolution-entropisation, selon la formule dd&e). Le PE n’a aucun pouvoir politique sinon celui de répondre… Notes au gré du désordre … Grexit, gréputés, grévolte

Chronique du 19 courant… Tragédie

Chronique du 19 courant Tragédie 19 octobre 2012 Quand donc est né ce sentiment tragique d’être prisonnier de la tragédie, que je ressens avec tant de force chaque jour, et chaque jour tout autant me révoltant contre le mot prisonnier pour clamer qu’au contraire il faudrait mettre le mot libéré ? Ce sentiment d’être prisonnier de la tragédie transformé, après la révolte dont je parle, en ce sentiment d’être libéré par la tragédie, et cet affrontement de perception comme processus psychologique et de la pensée la plus haute chaque jour recommencé ? Et, finalement, le sentiment concluant que les deux, prisonnier de la tragédie et… Chronique du 19 courant… Tragédie

Une Grande Dépression subversive et invertie

Une Grande Dépression subversive et invertie 10 juillet 2012 – Hier, le 9 juillet 2012, on a pu lire quelques extraits d’une très longue analyse de Paul Craig Roberts sur la situation économique et sociale des USA. L’impression catastrophique qu’on retire de cette analyse est partagée avec l’impression d’un montage complet, au niveau des chiffres statistiques officiels les plus répandus. Ainsi parlons-nous d’une >Amérique-PotemkinerepriseGrande Dépression subvertie et invertie< ; elle frappe les plus pauvres, victimes non seulement désignées mais sans la moindre responsabilité dans rien, tandis qu'elle enrichit les plus riches, responsables de tout… Inversion et subversion dans le désordre, – subversion et inversion dans… Une Grande Dépression subversive et invertie

Deux psychologies face à la crise

Deux psychologies face à la crise 4 octobre 2008 — Nous avons été frappé à plusieurs reprises par l’attitude psychologique des dirigeants US et de certains commentateurs anglo-saxons vis-à-vis de la crise en cours. Nous avons été notamment frappé par le texte de Gerard Baker que nous signalions dans notre Bloc-Notes du 29 septembre, qui constitue un bon exemple de cette situation; nous signalions notamment ce passage où Baker formule sa phrase d’une telle façon qu’il semblerait recommander rien de moins que la panique. «I say this with great reluctance. It is no business of journalists (who, as someone once said, are like harlots, who… Deux psychologies face à la crise

Notes autour de l’apocalypse

Notes autour de l’apocalypse Pour ces quelques notes sur la semaine de crise du 15 septembre 2008, commençons par une observations qui nous renvoie aux temps bénis où l’on croyait encore au socialisme, moins anachroniques qu’on pourrait croire, après tout. Ministre du commerce dans le gouvernement bolchévique, le frère de Kroupskaïa, femme de Vladimir Illitch Oulianov, dit Lénine, disait en 1918 de son beau-frère : «Volodia est très intelligent, mais c’est surprenant le nombre de sottises qu’il peut dire». Ainsi en est-il en général, dans notre modernité, de l’intelligence en place, reconnue et bénie. Ainsi en est-il de nombre de commentaires sur la crise, après… Notes autour de l’apocalypse

…Mais quelle décision? Sacrifier Obama? Faire ce choix cornélien?

Mais poursuivons le même article de The Independent, commenté dans notre précédente note. Une deuxième partie de cet article est consacrée au problème que, jusqu’ici, tout le monde écartait, comme si par miracle ce problème avait disparu, ou simplement en espérant que n’y pas trop penser le ferait disparaître. L’élection de Pennsylvanie a montré qu’il n’en est rien et que le problème subsiste, et qu’il grandit. Il est maintenant acquis que si nombre d’électeurs de Clinton ont voté pour elle, et que si nombre de ces électeurs ne veulent pas voter pour Obama si Obama était désigné, c’est à cause de la question de la… …Mais quelle décision? Sacrifier Obama? Faire ce choix cornélien?

Quand une tragédie nationale devient une tragédie personnelle

Nos lecteurs connaissent Andrew J. Bacevitch, cet ancien officier de l’U.S. Army devenu professeur d’université, spécialiste des questions historico-militaires, ardent critique de la politique extérieure US et de la guerre en Irak. Bacevitch vient de perdre son fils, soldat, tué le 13 mai en Irak. La tragédie nationale devient une tragédie personnelle. Contrairement à Cheney en 1969, lors de la guerre du Vietnam, le fils Bacevitch n’avait pas d’autre priorité que celle de servir son pays, fût-ce pour une cause jugée perverse et mauvaise par son père et par lui-même. Voici (dans le Washington Post du 27 mai) les réflexions du père privé de son… Quand une tragédie nationale devient une tragédie personnelle

Bush-père a-t-il pleuré en public sur le sort et le malheur de GW et de la Grande République?

Il y a une semaine, au cours d’un discours public qu’il donnait et dans le cours duquel il évoquait une bataille électorale de son fils Jeb, on vit Bush-père s’effondrer un instant en larmes avant de se reprendre. Ce moment d’intense émotion avait d’abord été attribué à l’évocation qu’il faisait directement, à propos de Jeb, larmes d’émotion sans interprétation tragique nécessaire. Le Times de Londres en donne une autre interprétation, à partir d’une déclaration d’une ancienne collaboratrice de Bush-père. Les larmes de Bush-père ont jailli lorsqu’il a dit cette phrase sibylline, qui convenait à la description qu’il faisait de la situation passée de Jeb mais… Bush-père a-t-il pleuré en public sur le sort et le malheur de GW et de la Grande République?

Le départ de Rumsfeld est-il une tragédie ?

Le départ de Rumsfeld est-il une tragédie ? 15 novembre 2006 La rapidité de la décision du départ de Donald Rumsfeld de la direction du Pentagone après les élections du 7 novembre a été mise en évidence au niveau politique. L’explication doit aussi être complétée de la dimension psychologique, comme nous tentons toujours de le faire en face des événements politiques. Nous avons déjà abordé ce problème avec Rumsfeld. Nous proposons de compléter cette démarche par la publication d’une analyse sur la même question de l’interrogation psychologique autour de la position et de l’évolution de Rumsfeld, publiée dans notre édition du 25 octobre 2006 de… Le départ de Rumsfeld est-il une tragédie ?

Rumsfeld après ou avant Bagdad ?

Rumsfeld après ou avant Bagdad ? 20 octobre 2006 Deux nouvelles en apparence contradictoires et en réalité complémentaires viennent d’être publiées. Elles sont bien sûr à considérer à la lumière des nouvelles alarmantes concernant l’Irak, et Bagdad précisément. La première vient du Washington Post, où Rumsfeld est présenté comme le parfait bouc-émissaire de la défaite qui se précise chaque jour davantage en Irak et qu’il en a assez, et qu’il prépare son départ pour se reconvertir (savourez l’ironie même présente dans les destins tragiques) dans le charity business ou l’humanitarisme. La seconde est un soutien inattendu de certains généraux de la hiérarchie, qui ont publiquement… Rumsfeld après ou avant Bagdad ?

Le tournant obscur

31 janvier 2003 Le discours de GW a été un détonateur, pour ceux qui n’attendaient que cela, être allumés au quart de tour. Nous vivons avec des gens d’influence dont le comportement est proche de celui que F. Scott Fitgzerald décrivait, quand il décrivait le New York de 1926, au temps de la Prohibition, loi qui semblait avoir été instituée pour être violée délicieusement, lorsque Fitgzerald dit que les gens à New York « semblait continuellement en état d’ivresse ». (Cette attitude hystérique s’exprime différemment aujourd’hui, mais c’est la même : pour en lire une analyse vivifiante, voyez le texte de Stuart Reid sur the… Le tournant obscur