S’il n’en reste qu’un, ce sera évidemment Tony Blair
Dans The Guardian du 3 octobre, Peter Preston signale, en prenant comme point de départ un très récent article du député conservateur britannique Boris Johnson, que deux ruptures fondamentales sont en train de s’accomplir avec l’administration Bush et la politique américaniste. Il s’agit d’une rupture des conservateurs britanniques d’une part, de l’establishment (et le gouvernement) canadien d’autre part (ce dernier cas étant marqué par la rupture avec la ligne américaniste du magnat de la presse canadien Conrad Black). Ces ruptures sont importantes dans la mesure où elles mettent très gravement en question ce qu’il reste de l’alliance anglo-saxonne transatlantique et de l’unité même du monde… S’il n’en reste qu’un, ce sera évidemment Tony Blair