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Le Conseil (UE) et les sanctions (Iran)

D’une façon générale, la perception a été d’un durcissement net de l’UE dans l’affaire iranienne avec l’adoption (Conseil européen du 17 juin) de sanctions unilatérales après le vote des sanctions de l’ONU. Pour rendre compte de cette perceptions, on peut consulter la synthèse de Antiwar.com, du 18 juin 2010. Mais la réalité de cette déclaration sur l’Iran du Conseil, le 17 juin 2010, est différente. La déclaration est assez courte (6 points) et généralement rédigée en termes modérés qui insistent sur la nécessité d’un règlement diplomatique de l’affaire et de la reprise des négociations. Le plus remarquable et le plus inattendu de ces 6 points… Le Conseil (UE) et les sanctions (Iran)

L’attaque de la “flottille” et la crise iranienne

L’attaque de la flottille et la crise iranienne Qui a une certaine sensibilité au climat des choses, qualité essentielle dans un temps où triomphe le système de la communication, sentira que l’attaque israélienne contre la flottille humanitaire, où la Turquie jouait un rôle fondamental, interfère sur la crise iranienne en plein développement après l’accord de Téhéran (où la Turquie est partie prenant, avec l’Iran et le Brésil) et alors qu’on s’approche d’un vote sur les sanctions au Conseil de Sécurité. Certes, le climat défavorise cette poussée vers les sanctions, qui a indirectement un fort soutien israélien, et où les USA sont manipulateurs en chef, alors… L’attaque de la “flottille” et la crise iranienne

Le sort d’une présidence

Aux USA, les événements des dernières 72 heures (le I’m in charge d’Obama, suivi des échecs de BP pour colmater les fuites des conduits pétroliers dans le Golfe du Mexique) ont déclenché une formidable offensive médiatique de spéculation sur le sort du président. Brutalement, la catastrophe s’est effectivement transformée en une crise nationale, de caractère politique. Désormais, les commentateurs jugent que le sort de la présidence Obama est dans la balance. L’image du Kristina d’Obama est remplacé par une analogie politiquement beaucoup plus féroce : la crise est comparée à la crise des otages de Téhéran qui emporta Jimmy Carter et sa présidence à partir… Le sort d’une présidence

L’axe Brésil-Turquie, ou la révolte qui gronde

S’il est un signe convaincant de la décrépitude du système/bloc américaniste-occidentaliste, c’est bien l’attitude de plus en plus combattive des Brésiliens et des Turcs face au rejet par le bloc de leur initiative iranienne, rejet inconditionnel, rejet non argumenté sinon par des sornettes, en général rejet méprisant, voire aussi grossier et horripilant qu’un Kouchner. On peut même avancer que Turcs et Brésiliens commencent à s’énerver tandis que l’Ouest pontifie. (Laissons pour l’instant Russes et Chinois de côté, avec toutes leurs ambiguïtés.) Spacewar.com reprend, le 27 mai 2010, divers textes AFP sur le sujet. Sur le climat général, on note ceci : «Turkey accused critics of… L’axe Brésil-Turquie, ou la révolte qui gronde

Le “jeu russe” et l’accord de Téhéran

Dans la saga de la semaine précédente où l’on a vu la signature de l’accord Iran-Brésil-Turquie, puis l’annonce de l’accord des 5+1 arrangé par les USA pour des sanctions contre l’Iran, ces deux mesures vues comme antagonistes et la seconde comme la riposte des USA à la première, la position de la Russie pose un problème particulier. Pourquoi les Russes suivent-ils les Américains et acceptent-ils ainsi, de facto, la mise à l’index par l’ordre ancien qu’ils condamnent en général d’une initiative qui a toutes les caractéristiques pour favoriser un nouvel ordre dans les relations internationales ? D’une part, il y a la réponse mercantile pure,… Le “jeu russe” et l’accord de Téhéran

La diplomatie européenne, ou l’imposture en action

Comme on le fait aux USA à propos de la réaction US, on peut et l’on doit s’interroger à propos des réactions de la baronne Ashton, notre super-ministre des affaires étrangères de l’UE, concernant l’accord de Téhéran entre l’Iran, le Brésil et la Turquie. Cette réaction est complètement défavorable par rapport au contenu et au principe de l’accord, et constitue un exemple de plus de la politique apaisante et pacificatrice des sanctions avant tout inspirée par Washington et suivie par toute la compagnie. La question s’est posée de savoir pourquoi la baronne Ashton avait réagi de la sorte. Il ne s’agit évidemment pas d’une idée… La diplomatie européenne, ou l’imposture en action

L’accord de Téhéran et la politique aveugle du système de l’“idéal de puissance”

Nous vivons toujours entre Téhéran et Pavlov, pour ce qui concerne la situation de la crise iranienne. L’extraordinaire désinvolture des USA, ou du groupe 5+1 si c’est le cas, mais est-ce le cas? à propos de l’accord entre l’Iran, le Brésil et la Turquie, immédiatement salué par l’annonce d’un accord de ces 5+1 pour des sanctions contre l’Iran à faire voter par le Conseil de Sécurité, engendre une certaine confusion. L’effet direct concret le plus remarquable porte sur les discussions en cours à New York à propos du Traité de Non-Prolifération. C’est un projet qui tient à cur au président Obama, et que la position… L’accord de Téhéran et la politique aveugle du système de l’“idéal de puissance”

L’accord de Téhéran et l’éventuel “jeu personnel” d’Obama

Après l’accord de Téhéran, les pays du bloc occidentaliste-américaniste restent très prudents et dubitatifs, comme la presse elle-même ; ou bien, l’on dira également qu’ils sont les uns et les autres, un peu groggy devant cet accord inattendu. Le titre de The Independent (le 18 mai 2010) situe l’esprit de la chose : «US outflanked in bid to bring new sanctions against Iran». Le Times de Londres, également le 18 mai 2010, développe, grâce à l’officiel US de la défense qui va bien, la même idée. «The spectacle of an emerging South American power taking the lead in talks with Tehran could undermine months of… L’accord de Téhéran et l’éventuel “jeu personnel” d’Obama

Washington et Téhéran comme puissances équivalentes…

Tom Engelhardt a invitité l’auteur Dilip Hiro à analyser les positions respectives de Washington et de Téhéran, à l’occasion des remous causés par la publication de la NIE 2007. (Dans la chronique d’hier d’Engelhardt, sur TomDispatch.com.) L’idée de Hiro est que Washington, en s’engageant dans l’enjeu de l’affrontement avec Téhéran de cette matière unilatérale et sans nuance qui est la caractéristique de la politique de force washingtonienne, s’est mis au niveau de son adversaire, c’est-à-dire que Washington, par rapport à ses prétentions de puissance universelle, s’est abaissé au niveau de l’Iran. Engelhardt présente la thèse de cette façon : «just consider how, on Wednesday, President… Washington et Téhéran comme puissances équivalentes…

… Et la réaction de Washington

Justement, nous n’avons pas eu à trop attendre, Washington a réagi rapidement à l’annonce du sommet de Téhéran. Si l’on doit être stupéfait de cet événement qui constitue une pathétique (nous aimons ce qualificatif) mise à nu de l’inexistence de la politique extérieure US, on doit l’être encore plus de la réaction officielle de Washington (le State department). Ou bien, non, finalement on ne devrait même plus marquer le moindre étonnement. Le porte-parole du State department ne cherche pas à cacher l’impuissance américaniste, en acceptant avec réticence ce sommet de Téhéran et en espérant qu’il sera suivi d’effets positifs, se présentant manifestement comme un acteur… … Et la réaction de Washington

De Bourse en Bourse, — de Moscou à Téhéran tout de même?

Un lecteur (JC sur le Forum du jour) nous signale cette nouvelle qui nous avait effectivement arrêtés : Poutine annonçant que Moscou va créer sa propre Bourse d’échange pour la vente des matières premières (dont l’énergie) russes. « President Vladimir Putin said Wednesday that a ruble-denominated oil and natural gas stock exchange should be set up in Russia. Speaking before both chambers of parliament, cabinet members, and reporters, Putin said: The ruble must become a more widespread means of international transactions. To this end, we need to open a stock exchange in Russia to trade in oil, gas, and other goods to be paid for… De Bourse en Bourse, — de Moscou à Téhéran tout de même?

De bourse en bourse, — en Iran ou/et en Asie ?

C’est un de ces jours-ci, on avait parlé du 20 mars, justement, que l’OIB (Oil Iranian Bourse) devait ou devrait commencer ses activités. On est dans l’attente. Une partie non négligeable du monde financier et politique occidental, notamment les experts de divers ministères ouest-européens des finances, dont les français, tiennent cette perspective comme une pure manuvre de désinformation. Les démentis verbaux sont exprimés avec le plus profond dédain pour la perspective. Il y a, dans le chef de l’establishment financier ouest-occidental, une solidarité active, voire une complicité aujourd’hui évidente pour faire perdurer le système actuel, même si ce système constitue une escroquerie internationale notoire, notamment… De bourse en bourse, — en Iran ou/et en Asie ?