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syrie

La dépression syrienne (étendue au bloc BAO) s’accentue…

La dépression syrienne du bloc BAO s’accentue… Le 11 mai 2013, nous nous aventurions à explorer ce que nous désignions comme une phase dépressive des USA vis-à-vis de la Syrie, vis-à-vis de leur politique en Syrie. Nous constatons que cette phase dépressive se poursuit, cette fois dans le chef du secrétaire d’État Kerry (et qu’elle s’étend d’ailleurs, la phase, aux autres composants du bloc BAO). Kerry a fait des commentaires particulièrement peu flatteurs pour ce qu’a été jusqu’ici la politique US en Syrie. La dépression est largement alimentée par les événements de Turquie qui accentuent le désordre d’une façon générale, et qui affaiblit dramatiquement un… La dépression syrienne (étendue au bloc BAO) s’accentue…

Les Patriotes turcs

Les Patriotes turcs Le prétexte est presque futile. Les Stambouliotes protestaient contre l’abattage d’arbres centenaires dans un des derniers parcs publics du centre ville. La privatisation d’un bien public est une raison suffisante pour soulever de colère et d’indignation des citadins qui voient leur espace non marchand se rétrécir sous leurs pieds. L’afflux de milliers de personnes venues en renfort dès l’aube le lendemain bravant police et armée prouve qu’il se joue là une scène en réponse aux programmes structurels fortement suggérés par le FMI et les firmes financières transnationales. La quinzième économie mondiale par son PIB et la première de cette région de l’Asie… Les Patriotes turcs

Mon Dieu, que la guerre est douteuse

Ah Dieu, que la guerre est douteuse 3 juin 2013 Le général de l’U.S. Air Force Philip Breedlove, qui vient de prendre ses fonctions de SACEUR (commandant en chef suprême des forces de l’OTAN), donne une interview au journal des forces armées US Stars & Stripes. L’interview a eu lieu le 30 mai et a paru le 31 mai 2013 dans la publication. On y parle beaucoup de la Syrie et Breedlove ne montre guère d’enthousiasme pour des opérations de guerre si la situation y conduisait. L’avis de Breedlove est intéressant, certes à cause de sa fonction dans l’OTAN, mais plus encore à cause de… Mon Dieu, que la guerre est douteuse

‘“Insaisissable” résilience : le cas Erdogan

Insaisissable résilience : le cas Erdogan 3 juin 2013 … Ou bien, insaissable Turquie ? Développant notre Notes d’analyse (le 1er juin 2013) sur la guerre syrienne que nous qualifiions d’insaisissable et dont nous observions qu’elle ramenait à elle toutes les tensions de sa région, sinon de la crise d’effondrement du Système, nous ignorions les événements déjà en cours en Turquie, dans leur éventuelle dimension structurelle. Nous sommes toujours dubitatifs, peu inclinés à en tenir compte dans l’immédiat, devant des événements soudain encore trop immatures pour juger s’ils ont de la substance ou s’ils ne sont que l’écume des jours. Pourtant, à vingt-quatre heures près,… ‘“Insaisissable” résilience : le cas Erdogan

Notes sur la “guerre insaisissable”

Notes sur la guerre insaisissable 1er juin 2013 Dans notre Ouverture libre de ce 30 mai 2013, nous parlons effectivement d’une guerre insaisissable, à propos de la Syrie certes. Ce que nous en disons notamment est ceci, entre l’introduction du thème et sa conclusion : «Mais il y a autre chose, de beaucoup plus passionnant, qui se dégage indirectement et plus profondément du texte de Cockburn, sans que lui-même identifie précisément cette question. Il s’agit d’une sorte d’impuissance, d’incapacité intellectuelle objective à saisir l’essence même de cette guerre, sa signification, son identité, et cette fois, cela même pour ceux qui perçoivent sans entrave et observent… Notes sur la “guerre insaisissable”

Syrie, guerre insaisissable

Syrie, guerre insaisissable Patrick Cockburn, qui publie dans une vaste palette de journaux, de revues et de sites, de The Independent à CounterPunch, est évidemment connu comme spécialiste des guerres et divers troubles du Moyen-Orient. Un article de lui dans la London Review of Books du 23 mai 2013, sous la forme d’une analyse de réflexion à partir de ses reportages plutôt que d’un simple reportage, présente un intérêt certain… On pourrait le prendre, cet article, comme une tentative d’identification de la guerre syrienne (avec les guillemets que nous prenons toujours la précaution de mettre, comme devant une sorte d’objet guerrier non identifié). Certes, l’article… Syrie, guerre insaisissable

L’im-monde

L’im-monde Un correspondant du quotidien vespéral français aurait été témoin de l’emploi d’armes chimiques par l’armée gouvernementale syrienne. La description des symptômes endurés par les miliciens « rebelles » évoquent ceux produits par des gaz neurotoxiques. Signes ophtalmologiques avec troubles visuels et une pupille rétractée’, signes digestifs, vomissements et signes respiratoires décrits comme raclements et suffocation. Le récit, espéré digeste grâce la petite touche littéraire avec le petit bruit de la canette non pas sur le comptoir d’étain mais un certain cliquetis à peine audible, produit des témoignages de ces combattants et d’un médecin. Le photographe du journal le Monde (en lettres gothiques) aurait souffert… L’im-monde

Dîner aux chandelles, entre (2 ou 3 ?) amis

C’est effectivement dans un salon particulier d’un restaurant très chic du VIIème arrondissement que le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius a reçu à dîner, hier soir, ses collègues Lavrov et Kerry, respectivement de Russie et des USA. Fabius n’était pas là comme maître d’hôtel mais comme hôte effectif, connaisseur de la bonne chère française, et même comme participant à la conversation qui portait exclusivement sur la crise syrienne vue de la lorgnette à divers réglages du bloc BAO et même de la >communauté internationale> généreusement étendue à la Russie. • Nous ricanons et faisons le mauvais esprit, – à peine… Nous pouvons citer… Dîner aux chandelles, entre (2 ou 3 ?) amis

Le S-300 comme baguette magique

Le S-300 comme baguette magique Dans notre Bloc-Notes sur la guerre syrienne vue du point de vue de la G4G (le 25 mai 2013), nous notions l’importance capitale du système de la communication dans cette sorte de conflit qui échappe à tous les modèles de guerre jusqu’ici considérés. Nous citions notamment le cas des missiles sol-air S-300 que la Russie aurait vendus (contrat conclu) en 2010 à la Syrie et qu’elle serait sur le point de livrer à la Syrie/qu’elle aurait déjà livré à la Syrie/qu’elle ferait croire qu’elle va livrer la Syrie sans le faire (choisissez l’option qui vous convient) : «La communication y… Le S-300 comme baguette magique

L’UE face à l’embargo des armes anti-Assad

L’UE face à l’embargo des armes anti-Assad On débat aujourd’hui à Bruxelles de la levée de l’embargo UE sur les armes pour les rebelles syriens, dont le mandat vient à expiration le 31 mai ; il s’agit d’armes quasi idéologiques, dans le sens anti-Assad, dans le sens où ce dirigeant est considéré comme ce monstre qui ne mérite pas d’exister selon une parole ministérielle fameuse. Il est possible que les islamistes, parmi les combattants de la liberté soutenus par le bloc BAO, aimeraient bien disposer de telles armes et qu’ils parviendraient à en disposer si elles étaient livrées. Bien qu’adepte de la bataille de la… L’UE face à l’embargo des armes anti-Assad

La G4G parle : Assad plus fort que jamais

La G4G parle : Assad plus fort que jamais L’hebdomadaire allemand Der Spiegel a obtenu l’évaluation de la situation syrienne que fait le BND (service de renseignement allemand, ou Bundesnachrichtendienst), et que son chef Gerhard Schindler a communiqué à un groupe sélectionné d’hommes politiques. En un an, le BND a modifié radicalement son évaluation. Le BND estime que le gouvernement Assad est plus stable qu’il ne l’a jamais été depuis longtemps et qu’il peut entreprendre des opérations avec succès, à volonté, contre les groupes rebelles. (Dans Spiegel Online, le 22 mai 2013.) «It is a notable about-face. As recently as last summer, Schindler reported to… La G4G parle : Assad plus fort que jamais

Exploration du “Russian leadership” en Syrie

Exploration du Russian leadership en Syrie Le Christian Science Monitor étant un quotidien honorable de la presse-Système aux USA, on tiendra son article du 22 mai 2013 sur le nouveau leadership russe dans la crise syrienne comme également honorable, façon Système, et d’autre part significatif d’une évolution du jugement US, et sur la crise syrienne, et sur la Russie. On sait que nous tenons nous-même cette affirmation russe, déjà évidente depuis de nombreux mois dans ce cadre, comme évidente dans la séquence actuelle (voir le 14 mai 2013). Il est néanmoins particulièrement important que ce fait objectif commence à être reconnu, et éventuellement exploré, dans… Exploration du “Russian leadership” en Syrie

Une époque sans victoire, sans issue, sans rien…

Une époque sans victoire, sans issue, sans rien… 23 mai 2013 – Nous parlions il y a quelques jours (voir le 11 mai 2013) d’une >phase dépressive< pour les USA vis-à-vis de la Syrie. Nous aurions pu écrire : >pour le bloc BAOphase dépressive< générale, qui n'épargne personne. Même les Russes, qui s’annoncent comme les grands vainqueurs de cette épreuve syrienne parce qu’ils tiennent sur des principes, même s’ils sortaient renforcés dans la situation générale du Moyen-Orient, comme nous commencions à le constater le 14 mai 2013, même les Russes ne >gagnent< rien parce qu'il s'agit d'une >époque sans victoirecrise d’effondrement>, crise générale par définition,… Une époque sans victoire, sans issue, sans rien…

Les Russes vent arrière

Les Russes vent arrière Observons d’abord, puisque c’est aujourd’hui que Netanyahou est allé rendre ses devoirs à Poutine, à Sotchi-Canossa, que nous avons connu d’autres temps où des problèmes de cette importance et de ce domaine (livraisons ou pas de S-300 à la Syrie où se déroule une guerre qui concerne la communauté internationale) se réglaient avec les USA, et où un Premier ministre israélien, s’il avait quelque chose à dire à Moscou dans ce domaine, consultait d’abord les USA et s’en remettaient aux USA. Mais, aujourd’hui, les USA, c’est, disons, l’isolationnisme–cool. Alors, Netanyahou va directement voir Poutine. …Lequel Poutine dirige une puissance qui prend… Les Russes vent arrière

BHO, “isolationniste-cool”?

BHO, isolationniste-cool? Le 9 mai 2013, l’universitaire et commentateur de politique extérieure Stephen M. Walt, signait sur son blog de Foreign Policy un article où il fait un portrait favorable (de son point de vue) de la politique extérieure du président Obama. Il ne qualifie pas ce président d’isolationniste, mais nous le faisons généreusement pour lui, simplement en ajoutant le qualificatif cool pour éviter une condamnation au bûcher en montrant qu’il ne peut s’agir que de l’icône-Sainte de nos chaumières germanopratines, Sa Majesté Barack Yes, I can. (Isolationnisme est un de ces mots, avec d’autres comme protectionnisme ou étatisme, qui vous font risquer gros, à… BHO, “isolationniste-cool”?

Recomposition d’un paysage fluctuant.

Recomposition d’un paysage fluctuant « L’instrument poétique inventé par Rimbaud est peut-être la seule réplique de l’Occident bondé, content de soi, barbare puis sans force, ayant perdu jusqu’à l’instinct de conservation et le désir de beauté, aux traditions et aux pratiques de l’Orient et des religions antiques ainsi qu’aux magies des peuples primitifs. Cet instrument dont nous disposons serait notre dernière chance de retrouver les pouvoirs perdus ? » René Char, in Recherche de la base et du sommet Les récentes frappes aériennes sur la Syrie de l’entité militaire, ethnique et théocratique qui prétend faire disparaître la Palestine dans un pli de la Mer Morte… Recomposition d’un paysage fluctuant.

Évaluation des attaques israéliennes en Syrie

Évaluation des attaques israéliennes en Syrie On sait (voir le 22 octobre 2013) que l’institut de recherche Conflicts Forum est basé à Beyrouth, sous la direction d’Alastair Crooke. Il produit d’excellentes analyses sur la situation et les crises de la région du Moyen-Orient, bien entendu principalement centré sur la crise syrienne. L’institut produit désormais commentaire hebdomadaire général sur la région, son Weekly Comment. Dans cette édition du 3-10 Mai 2013, Conflicts Forum s’attache exclusivement à la grande affaire des attaques israéliennes en Syrie, il les analyse, les interprète, essaie de comprendre le motif militaire et/ou politique derrière ces actions, envisage leurs conséquences, etc. Un commentaire… Évaluation des attaques israéliennes en Syrie

Les USA et la Syrie&nbsp; : phase dépressive…

Les USA et la Syrie : phase dépressive… La situation du bloc BAO, surtout des USA, vis-à-vis de la Syrie suit l’habituel rythme qu’on pourrait qualifier de maniaco-dépressif tant cette posture psychologique caractérise bien les perceptions humaines et le rythme des événements dans cette époque totalement dépendante d’une communication écrasante et incontrôlable. L’attitude générale des USA vis-à-vis de la Syrie est entrée en phase dépressive après une phase hypomaniaque de quelques jours suivant l’intervention israélienne de communication (peut-être type falseflag) des 22-23 avril pour faire accepter l’idée de l’utilisation de l’armement chimique par le régime Assad et faire progresser l’idée d’une intervention. Le dernier commentaire… Les USA et la Syrie&nbsp; : phase dépressive…

Kerry à la gloire de la Russie et de “Serguei”

Kerry à la gloire de la Russie et de Serguei Par ailleurs, ce 10 mai 2013, on trouve une Note d’analyse sur la rencontre Kerry-Lavrov à Moscvou, sur la question de la crise syrienne. John Kerry a fait une longue déclaration préliminaire lors de la conférence de presse commune, avec Lavrov, à la suite de leur journée d’entretien. Nous avons jugé que ces déclarations de Kerry valaient la lecture, en raison de l’enthousiasme de ses propos sur la Russie, tel que nous le détaillons dans notre texte référencé. Ces extraits viennent du texte officiel US de la conférence de presse commune Kerry-Lavrov du 7 mai… Kerry à la gloire de la Russie et de “Serguei”

Sourires de Lavrov, Kerry in the pocket

Sourires de Lavrov, Kerry in the pocket Certains Européens qui ont compris dans quelle épouvantable situation se trouve le bloc BAO en Syrie ont des contacts discrets mais pressants avec les Russes pour leur demander de l’aide, eux qui semblent bien évoluer dans la crise syrienne. (Nous parlons de quelques Européens des institutions, les grandes nations européennes étant hermétiquement enfermées dans une pensée réduite aux spasmes d’un étrange bellicisme qui semble dépasser même ceux qui l’expriment et vous l’expliquent.) Ces émissaires européens reçoivent en général, de la part des Russes, une réponse chaleureuse, amicale, mais ferme quoique désolé : «Nous voulons bien mais nous n’avons… Sourires de Lavrov, Kerry in the pocket

Poutine-Netanyahou , les S-300 et les SS-26

Poutine-Netanyahou , les S-300 et les SS-26 Comme on l’a déjà observé plusieurs fois, le site DEBKAFiles demande à être décrypté, entre ses analyses orientées, sinon fabriquées, et ses observations fondées et informées répercutant certaines préoccupations réelles de la communauté de sécurité nationale israélienne. On placera la nouvelle du 7 mai 2013 dans la seconde catégorie. Il s’agit d’un texte très sévère pour le comportement et la stratégie de Netanyahou durant la séquence des attaques israéliennes en Syrie. Le texte se termine par cette conclusion effectivement très sévère, où il est jugé que le fin manuvrier qu’est prétendument Netanyahou s’est trouvé lui-même piégé par le… Poutine-Netanyahou , les S-300 et les SS-26

Notes sur une guerre-éclair en coup de vent

Notes sur une guerre-éclair en coup de vent 07 mai 2013 Après les attaques aériennes israéliennes contre la Syrie de la fin de la semaine dernière, la question était sur sur toutes les lèvres et sous toutes les plumes en ce début de semaine : Israël part-il en guerre contre la Syrie ? Peut-être même contre le Liban ? Réponse, plutôt en bottant en touche pour un début : tout de même, ce n’est ni Pearl Harbor, ni la percée de Patton dans le bocage de l’opération Cobra de juillet 1944. …Puisque, au même moment où le monde supputait ce conflit nouveau, cette nouvelle dimension… Notes sur une guerre-éclair en coup de vent

Signature… La Turquie a un pied dans l’OCS

Signature… La Turquie a un pied dans l’OCS La Turquie a signé avec le secrétaire général de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), basée sur le partenariat entre la Chine et la Russie et comprenant actuellement six membres, un accord instituant la Turquie partenaire de dialogue dans cette organisation. Cela signifie que la Turquie peut désormais suivre les délibérations de l’OCS, et cela peut n’être qu’un premier pas vers une participation plus large sinon complète. Son statut (qu’elle partage avec la Biélorussie et le Sri Lanka) est néanmoins inférieur à celui d’observateur qui a été octroyé à l’Inde, à la Mongolie, à l’Iran au Pakistan… Signature… La Turquie a un pied dans l’OCS

Glossaire.dde : le facteur “crisique”

Glossaire.dde : le facteur >crisiqueinfrastructure crisiqueembourbement crisiqueguerre syrienne< en l'occurrence.) Le qualificatif >crisique< est employé dans divers concepts, outre celui d'infrastructure crisique, notamment (avec les liens renvoyant à des textes élaborés à leurs propos) : >structure crisique< caractérisant la structure politique dans le défilement du temps historique depuis les événements venus de l'époque 1999-2001, devenant enchaînement de crises avec la >chaîne crisiquetemps crisiquekosmos crisiqueinfrastructure crisique< qui constituerait désormais, outre d'être le caractère et le moteur de la situation générale, le cadre actif, le contexte impératif, le véritable kosmos de notre situation (au sens que lui donnaient les Grecs d'univers clos en soi, d'entité), – ce… Glossaire.dde : le facteur “crisique”