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Lumières sur le “tournant syrien”

Lumières sur le tournant syrien On sait que le président russe Poutine a été acclamé comme un maître-tacticien en diplomatie et le triomphateur stratégique de la sortie de crise de l’épisode paroxystique du 21 août-10 septembre de la crise syrienne (crise autour de l’emploi du chimique). A cette lumière, son intervention en conférence de presse le 8 octobre 2013 en Indonésie, pour le sommet de l’APAC (voir Novosti le 8 octobre 2013), doit être appréciée comme remarquable. Poutine salue le comportement du Obama, presque comme si Obama était en réalité l’homme qui avait dénoué la crise. Personne ne s’y trompera sur le fond, mais la… Lumières sur le “tournant syrien”

“Finalement, ce Bachar est un type très bien…”

Finalement, ce Bachar est un type très bien… Faut-il prendre au sérieux les événements du monde tels qu’ils nous sont restitués par le système de la communication ? La question se pose, bien qu’en général on l’ignore, ou si on la devine on l’évacue, comme on glisse la cendre de cigarette sous le tapis … Notre appréciation est que les événements du monde sont à la fois un constant travail d’interprétation, d’appréciation, d’intuition, enfin un constant travail de reconstruction, de restructuration à partir de mille et mille morceaux souvent épars et souvent sans le moindre sens selon la logique rationnelle courante ; et, bien entendu,… “Finalement, ce Bachar est un type très bien…”

Notes sur l’exceptionnalisme de la chute

Notes sur l’exceptionnalisme de la chute 2 octobre 2013 – S’il a quelque humour, Poutine, comme un bon diable venu de l’Est, doit en rire encore, – de cette inspiration sublime qui lui fit ajouter in extremis, le dernier paragraphe de son article, publié dans le New York Times d’un certain 11 septembre (2013) … Sans rire, Poutine a raconté, le 19 septembre à la rencontre du Club de Valdai (voir le 23 septembre 2013), que son article devait paraître le 10 septembre. Puis, s’en avisant lui-même et rencontrant le conseil de la firme de relations publiques qui arrangeait la transaction, il a demandé de… Notes sur l’exceptionnalisme de la chute

La science asservie à un dollar défaillant

La science asservie à un dollar défaillant Quel lien improbable pourrait-on trouver entre le Professeur Albert Osterhaus et Ake Sellstrom ? Le premier est hollandais et virologue, le second suédois et biochimiste, donc en principe aucun en dehors du fait que tous deux sont des scientifiques originaires de pays d’Europe du Nord dont est vantée une certaine neutralité’ diplomatique. C’est bien pourquoi ils sont des candidats acceptables pour des instances internationales comme les commissions spécialisées de l’ONU. L’argument viral d’autorité Albert Osterhaus a été à l’origine de la diffusion planétaire d’une prétendue pandémie mondiale du virus H1N1 relayée par l’OMS. Cette allégation fondée sur un… La science asservie à un dollar défaillant

La dissolution de BHO et de ce qui va avec

La dissolution de BHO et de ce qui va avec Pour le plus évident et le plus proche de nous, on dira que la phase paroxystique de la crise syrienne, du 21 août au 10 septembre, doit laisser des traces puissantes, dans les analyses, dans les jugements, et surtout dans les psychologies. L’essentiel de cette phase, comme nous l’avons plaidé chronologiquement très vite, a bien été ce qui s’est passé aux USA et nullement en Syrie, dans un retournement extrêmement rapide. Dès le 29 août 2013, nous constations cette évolution : «Cette phase étant exécutée, on se trouve désormais dans une phase nouvelle qui est… La dissolution de BHO et de ce qui va avec

La presse-Système à la lumière du cas iranien

La presse-Système à la lumière du cas iranien 1er octobre 2013 L’enthousiasme diplomatique fut palpable, presque visuel, autour de cet nouvel Iran-là, celui de Rouhani. Il faut reconnaître au nouveau président iranien qu’il sait y faire, et jouer par instinct de cette civilisation de l’image, de l’instant, du body language et autres fariboles qui déterminent ce que certains s’acharnent à nommer encore une politique. Le ministre des affaires étrangères iranien sait également y faire puisque, comme nous l’avons déjà noté (voir le 28 septembre 2013), il a réussi à faire rire aux éclats lady Ashton, digne et austère très-Haute Représentante de l’UE, lors d’une réunion… La presse-Système à la lumière du cas iranien

L’étrange missile antimissile d’Erdogan

L’étrange missile antimissile d’Erdogan Le chroniqueur et ex-diplomate indien MK Bhadrakumar consacre une longue chronique, le 29 septembre 2013 sur Strategic-Culture.org, au choix inattendu ou bien étrange, c’est selon, de la Turquie pour le système anti-missile (BMD) chinois FD2000, fabriqué par l’entreprise China Precision Machinery Import and Export Corp. (CPMIEC), pour un contrat initial de $3 milliards. Nous suivons Bhadrakumar moins en raison de son expertise dans le domaine des systèmes d’armes, que pour ses connaissances et accointances nombreuses en Turquie (où il fut ambassadeur de l’Inde) qui lui permettent de mieux comprendre la situations turque et, dans ce cas, la signification politique d’un choix… L’étrange missile antimissile d’Erdogan

Une résolution qui en dit si long…

Une résolution qui en dit si long… En termes de tactique, signifiant évidemment que la situation stratégique n’est en rien bouclée, la résolution de l’ONU votée vendredi pulvérise tout l’argumentaire de la politique du bloc BAO depuis deux ans à l’encontre du gouvernement de la Syrie. C’est une avancée tactique significative, dans une crise qui se poursuit, qui est loin d’être finie, qui peut même s’aggraver encore, mais qui s’aggraverait, dans ce cas, dans des conditions de communication notablement plus défavorables pour le bloc BAO, et cette fois avec le risque majeur d’une confrontation au plus haut niveau (voir le 27 septembre 2013). Ce risque-là,… Une résolution qui en dit si long…

Le Grand Schisme ?

Le Grand Schisme ? Depuis deux jours, c’est une profusion de nouvelles, d’analyses, de commentaires, concernant la concrétisation très forte et très opérationnelle des divisions à l’intérieur du camp des rebelles anti-Assad. Les divisions suivent grosso modo la ligne de partage entre la référence religieuse et la référence laïque, avec les liens en conséquence avec les pays du bloc BAO qui soutiennent les rebelles depuis le début. A l’intérieur de cette grande ligne de partage, existe des fluctuation selon les groupes avec des ralliements d’un camp vers l’autre (en général à l’avantage du camp religieux), et aussi entre les groupes combattants intérieurs et leurs représentations… Le Grand Schisme ?

Rousseff, leader antiSystème à l’ONU

Rousseff, leader antiSystème à l’ONU Pour notre compte, s’il fallait en juger de cette journée de l’assemblée générale de l’ONU où se succèdent chefs d’État et de gouvernement, ou leurs ministres représentatifs, nous dirions qu’elle réserva une surprise de taille. Notre jugement est que ce qu’on retiendra de cette assemblée n’est pas le bavardage étourdissant et contradictoire sur la Syrie, l’offensive dite de charme attendue du président iranien Rouhani, le discours somme toute assez piteux et ambigu du président Obama que l’on peut traduire de façon réaliste et assez froidement sous la formule de «Bad News. The American Empire is dead» (titre de l’article de… Rousseff, leader antiSystème à l’ONU

L’Iran au chevet des USA …

L’Iran au chevet des USA … Jeudi, le secrétaire d’État John Kerry rencontrera en tête-à-tête son homologue iranien, Javad Zarif. Ce sera la première rencontre de cette sorte, tête-à-tête des ministres des affaires étrangères, depuis l’installation de la République Islamique d’Iran, en 1979. Cette rencontre se place évidemment dans le grand courant de communication (rien d’autre, pour l’instant) qui enfle à l’approche de la session générale de l’ONU où l’on chuchote à grands renforts d’articles et de titres considérables que Rouhani et Obama, se croisant dans les couloirs de l’IONU, pourraient trouver brusquement le temps de s’entretenir, eux aussi, en face-à-face. La rencontre Kerry-Zarif permettra… L’Iran au chevet des USA …

Les termites de la séquestration

Les termites de la séquestration 20 septembre 2013 – Le député démocrate de l’État de Washington Derek Kilmer s’écrie «>Séquestration< est un mot latin qui signifie >stupide< !». Cela semble une traduction de circonstance mais cela n’en fixe pas moins l’esprit de la chose, et des circonstances auxquelles se heurtent les parlementaires US dans leur débat avec les militaires. On parle ici d’une séance d’audition qui a eu lieu mercredi, devant la commission des forces armées de la Chambre des Représentants. Sur la table faisant place au majestueux pupitre collectif où sont assis les parlementaires de la commission, quatre témoins, les chefs d’état-major des quatre… Les termites de la séquestration

L’Égypte et l’aimant russe

L’Égypte et l’aimant russe L’Égypte a suivi l’épisode paroxystique (21 août-14 septembre) de la crise syrienne avec discrétion mais en n’en pensant pas moins. Manifestement, elle était du côté d’Assad et, surtout, de la Russie. Il s’agit d’un état d’esprit, d’un climat, mais déjà substantivé par une visite du ministre des affaires étrangères à Moscou dont on a dit bien peu de choses. Le caractère essentiel implicite à ce climat est la distance grandissante avec l’alliance établie par Sadate-Moubarak avec les USA. Il n’y a pas encore de grande décision, ni même de grand événement à proprement parler, mais certains jugent que ce n’est qu’une… L’Égypte et l’aimant russe

Notes sur la ligne d’horizon brisée

Notes sur la ligne d’horizon brisée 17 septembre 2013 Nous présentons dans cette analyse une évaluation de la situation syrienne après l’épisode paroxystique de l’attaque chimique du 21 août et l’accord USA-URSS sur l’armement chimique syrien du 14 septembre. Nous considérons qu’une phase entière s’est réalisée entre ces deux dates, du 21 août au 14 septembre, et que nous sommes entrés dans la seconde phase de l’épisode paroxystique. Les principaux événements de la première phase restent acquis, qui sont essentiellement au nombre de deux : 1) un affaiblissement dramatique de la position du président Obama, encore plus que de la position des USA (elle-même amoindrie,… Notes sur la ligne d’horizon brisée

Les djihadistes en Syrie

Les djihadistes en Syrie Depuis de nombreux mois, la présence de groupes djihadistes en Syrie est l’objet de diverses polémiques entre les différents acteurs extérieurs de la crise. Ces polémiques portent essentiellement sur le nombre de ces djihadistes relativement au mouvement rebelle en général, leur activisme, leur position de force, etc. Très récemment, un épisode peu diplomatique qui avait reflété la tension considérable de la crise avait eu lieu, avec le secrétaire d’État John Kerry affirmant devant le Congrès que ces groupes représentaient 20% à 25% des forces rebelles, et Vladimir Poutine répliquant très publiquement et officiellement, qu’avec cette déclaration Kerry s’était révélé être un… Les djihadistes en Syrie

L’Amérique, la Syrie et “le roi est nu”

L’Amérique, la Syrie et le roi est nu Dans cette période qu’on dirait d’entre-deux, la menace d’utiliser la force contre la Syrie, cette menace remplacée par des négociations et un accord encore fragile, de très nombreuses réflexions ont été et sont développées à propos de l’idée même de l’emploi de la force, et cela dans le chef des États-Unis d’Amérique, puisque seul ce pays en a fait ce qui pourrait être définie comme une politique fondamentale, on dirait presque une politique principielle selon l’usage de l’inversion dans le sens des choses, usage propre au Système. C’est un exercice par ailleurs fascinant, comme seule peut nous… L’Amérique, la Syrie et “le roi est nu”

Trajectoire russe

Trajectoire russe Objectivement parlant, on acceptera le verdict de Patrick Cockburn, dans The Independent du 15 septembre 2013 d’une Russie plus influente aujourd’hui qu’elle n’a jamais été depuis la chute du communisme, et sans doute d’une influence qui est presque égale à celle de l’URSS-superpuissance selon le contexte nouveau qu’on connaît. Cockburn développe son affirmation actuelle à partir de l’épisode onusien de la Libye, début 2011, où la Russie fut grugée et roulée dans la farine en adhérant à une résolution qui ouvrit la porte à une intervention par ailleurs illégale dans son esprit de l’OTAN menée par la France. Nous parlerions dans ce cas,… Trajectoire russe

Poutine, l’“ennemi intérieur”

Certes, ce n’est pas tous les jours qu’un président de Russie, ex-pion du KGB comme on dit dans les salons de Washington D.C., publie dans le journal de référence des références, le New York Times. Sa >pièce< d'opinion du 11 septembre 2013, en signe de happy birthday, a fait des dégâts. Pourtant ce n’était pas la première fois et certains s’y sont même trompés, citant la >lettre ouverte< du nouveau Premier ministre d'alors Vladimir Poutine, le 14 novembre 1999, expliquant avec une prescience que certains noteront le danger islamiste que lui-même venait d’expérimenter en Tchétchénie. Justin Raimondo, qui est plutôt très satisfait de l’article du… Poutine, l’“ennemi intérieur”

Deus ex machina relance la crise Snowden/NSA

Deus ex machina relance la crise Snowden/NSA Alors que la phase paroxystique de la crise syrienne accaparait beaucoup l’attention, la crise Snowden/NSA se poursuivait. A cet égard, on pourrait parler de résilience tant cette crise persiste et même s’installe dans la vie quotidienne des USA. Il nous paraît évident que la crise Snowden/NSA, à partir du moment où elle est devenue spécifiquement US, avec les révélations concernant la surveillance des citoyens US (à peu près à partir de la mi-juillet), a constitué une puissante et permanente intervention de communication. Notre appréciation, comme hypothèse, est que la crise Snowden/NSA dans son activisme touchant la majorité de… Deus ex machina relance la crise Snowden/NSA

Notes sur un étrange anniversaire

Notes sur un étrange anniversaire 12 septembre 2013 – Il y a deux mois à deux jours près, le 10 juillet 2013, nous consacrions des Notes d’analyse, essentiellement à la situation égyptienne, et au-delà, au trouble que cet événement provoquait dans le bloc BAO. Nous avions choisi comme référence symbolique la fameuse période russe du >Temps des troublescoup d’État< on ne sait, comme en Égypte, mais bien d'un état d'esprit qui est presque un état d'âme. Il s'agit de l'anniversaire du 11 septembre 2001, date sacrée comme l'on sait, et le trouble est profondément américaniste ; c'est dire que tout cela est nôtre, puisque le… Notes sur un étrange anniversaire

L’épigénétique enseignée à Obama et Hollande.

L’épigénétique enseignée à Obama et Hollande. Le monde selon les théoriciens et les praticiens de la guerre sans fin dirigée ces vingt dernières surtout contre le monde arabe et/ou musulman – fonctionnerait selon un modèle newtonien. Il serait régi par des déterminismes, toujours les mêmes, répétés et aucun d’entre eux ne peut modifier significativement son état d’équilibre immuable. Bush et Blair avaient réussi à mobiliser une coalition importante pour porter l’estocade à un Irak déjà bien affaibli par dix ans d’embargo et, ironie de l’histoire, par son renoncement à maintenir opérationnel son stock d’armes de destruction massive. Obama et Hollande peinent à convaincre les alliés… L’épigénétique enseignée à Obama et Hollande.

Une journée de dupes dont il n’est pas nécessaire d’être dupe

Une journée de dupes dont il n’est pas nécessaire d’être dupe La phase actuelle et évidemment paroxystique de la crise syrienne a produit le 10 septembre 2013 (en partie 9 septembre aux USA à cause du décollage horaire) une journée [symbolique] étonnante, qu’on pourrait qualifier de journée de dupes sans pourtant être assuré en quoi que ce soit de savoir qui en est/sont la/les dupe(s) principalement. Nous irions même jusqu’à avancer, 1) qu’on ne parviendra sans doute pas à le déterminer (qui est la dupe?), pour aussitôt poursuivre en avançant 2) que cela n’a pas vraiment d’importance, car cette journée de dupes, et le nom… Une journée de dupes dont il n’est pas nécessaire d’être dupe

Leur guerre sans fin, signe de leur pathologie incurable

Leur guerre sans fin, signe de leur pathologie incurable Il a été porté à notre attention un texte déjà ancien du 28 août 2013, de Brandon O’Neill, sur son site Skiped (O’Neill collabore aussi au Daily Telegraph). Bien que datant (à cause de la rapidité des choses) par rapport aux événements de la phase paroxystique actuelle de la crise syrienne, le texte garde tout son intérêt parce qu’il aborde un sujet qui ne dépend pas de l’actualité pressante de l’heure en cours mais plutôt de la tendance du bloc BAO à ces guerres d’agression présentant comme principal argument la nécessité de défendre la vertu morale… Leur guerre sans fin, signe de leur pathologie incurable

Une Amérique antiguerre, une Amérique en révolte ?

Une Amérique antiguerre, une Amérique en révolte ? 10 septembre 2013 – Bien entendu, la proposition russe de mettre l’arsenal chimique syrien sous contrôle international modifie considérablement la situation générale de la crise syrienne, – ou disons, pour être plus précis, la situation de la crise syrienne elle-même (attaque US ou pas attaque US), et la situation de la crise washingtonienne et même de la >crise du système de l’américanisme< consécutive à l'implication US (attaque ou pas) dans la crise syrienne. Nous observerions que le deuxième volet est au moins autant affecté que le premier, et qu'il pourrait même l'être beaucoup plus. Il faut préciser… Une Amérique antiguerre, une Amérique en révolte ?