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Les Antifa vont-ils ériger une statue à la gloire de Bannon ?

Les Antifa vont-ils ériger une statue à la gloire de Bannon ? Depuis 2006 et Petraeus en Irak, il y a un mot qui est devenu sacré dans la langage-Système, qui résonne comme une super-dose de Prozak pour les zombies-Système un peu dépressifs : >surgesurger< en Afghanistan (4.000 hommes), histoire de poursuivre la guerre la plus longue, la plus stupide, la plus ingagnable, la plus inutile, et sans doute parmi les plus sanglantes, que poursuivent les États-Unis depuis bien plus de quinze ans. Les militaires américanistes, fidèles à l'excellence de leurs diverses aventures, continuent donc à suivre la maxime célèbre selon laquelle >on ne change… Les Antifa vont-ils ériger une statue à la gloire de Bannon ?

Syrie et Daesh, à l’origine

Syrie et Daesh, à l’origine Inutile de présenter Robert Parry, donc, puisque tous nous connaissons ses qualités … Son dernier texte sur ConsortiumNews, « Will US Grasp Putin’s Syria Lifeline? », du 23 septembre, nous permet de disposer d’un historique extrêmement convaincant, et assuré autant des meilleures sources que d’un jugement sûr (c’est le cas de Parry), de la crise syrienne et de la création de Daesh, en connexion directe avec la crise irakienne depuis le chapitre de mars 2003 et la catastrophe qui s’est abattu sur ce pays avec l’attaque US, – véritablement, >mère naturelle, putative, biologique et officielle de toutes les conneries< produites… Syrie et Daesh, à l’origine

Lumières de la civilisation

Lumières de la civilisation Peu après que la France ait réaffirmé par la voix de son photophoresque président sa volonté de porter ses lumières jusqu’en Afghanistan, je tombe par hasard sur un vieil article de Bob Woodward pour le Washington Post, «You’re not accountable, Jack» (lien), qui raconte les détails de la cuisine politique nécessitée par le surge en Irak (la poussée décisive), aux alentours de 2008. On y voit le général Keane, à la retraite et propulsé par l’équipe Bush, se livrer à des opérations de lobbying interne qui se résument à un contournement officialisé de la chaîne de commandement. Aucune révélation fracassante, mais… Lumières de la civilisation

Le laboratoire de notre folie

Le laboratoire de notre folie 27 juillet 2010 Comment définir l’Afghanistan ? Ecartons les futilités habituelles, s’il vous plaît, enjeux géostratégiques, barrage contre l’islamisme, les tchador ou pas pour les dames, et posons sérieusement cette question. L’Afghanistan est-il le laboratoire in vivo du déroulement extrêmement rapide de la folie occidentaliste et américaniste ? Nous approchons d’un débat intéressant. Cette guerre, l’étrange mot, dans ce cas, est-elle l’exposition exemplaire, in vitro, des spasmes d’un système qui ne sait plus qui il est, ce qu’il veut, où il va et ainsi de suite ? La question, après la précédente, est intéressante. Les fuites de Wikileaks orchestrées par… Le laboratoire de notre folie

Leçon de choses des vétérans et blocages afghans

AFP (via Spacewar.com, ce 25 janvier 2010) a fait un tour de table moscovite auprès de vétérans de l’Afghanistan. Que pensent-ils des aventures américanistes et occidentalistes? Ruslan Aushev, actuellement général, qui servit en Afghanistan pendant 5 ans et dirige l’association des vétérans (russes) de l’Afghanistan. «It is now (nearly) nine years since the coalition invaded Afghanistan and nothing has changed » [] Aushev, who was made a Hero of the Soviet Union after being wounded on his third Afghan deployment, admitted that NATO and US troops face a fiercer enemy today than did Soviet troops. »Then, the Red Army untrained for the mountainous terrain found themselves… Leçon de choses des vétérans et blocages afghans

La guerre sur les chapeaux de roues crevées

Parmi les diverses réactions après l’annonce d’Obama de l’engagement dans sa guerre, il y a celle d’une fraction d’irréductibles conservateurs-intervertionnistes (quoique les deux mots montrent entre eux quelque contradiction, semble-t-il). Ceux-là accordent tout leur crédit à la date de début de retrait des troupes d’Afghanistan en juillet 2011 et constate que le surge victorieux pourrait être un piège. Voici ce qu’en dit Daniel Gouré, vice-président du Lexington Institute dont Loren B. Thompson est un des fleurons, sur le blog de cet institut, Early Warning, ce 16 décembre 2009: «Monday’s Christian Science Monitor reported that the full complement of American forces deploying to Afghanistan under President… La guerre sur les chapeaux de roues crevées

Les “green shoots” de la lobotomisation

Les green shoots de la lobotomisation 29 juin 2009 Pour envisager l’hypothèse qui nous intéresse, il nous a suffi de jeter un coup d’il au site du Financial Times (FT), le grand quotidien financier de la planète, au soir du vendredi 26 juin 2009. Il y avait, ce soir-là, la une du site du FT qui se décomposait comme ceci, pour ce qui nous intéresse. En grand titre, ceci: «US incomes surge as stimulus kicks in» Il faut prendre garde à la valeur fétichiste et mythologique des mots, notamment dans le chef de la politique de l’idéologie et de l’instinct dont nous parle Harlan K.… Les “green shoots” de la lobotomisation

Surge” à Wall Street

Surge à Wall Street 20 avril 2009 Les articles et analyses n’ont pas manqué ces derniers jours pour mettre en évidence la manuvre en cours. Il s’agit de relever la vision de la situation, de présenter une amélioration qu’on suggérerait bientôt comme décisive, qui passe essentiellement sinon exclusivement par un relèvement aussi étrange que massif et enthousiaste du secteur bancaire US. La manuvre est si énorme, à la mesure du susdit secteur, et si considérable, si convaincante que la presse officielle se sent soudain encouragée à parler de la fin de la crise, notamment serait-on tenté d’observer, selon l’argument impératif et qui doit nous clore… Surge” à Wall Street

Yes, he can” – peut-être, après tout… Le cas Freeman nous éclairera

Justin Raimondo, qui n’est pas aisément convaincu, reconnaît qu’il se passe peut-être quelque chose, qu’il s’est peut-être trompé puisqu’il a souvent annoncé qu’il ne se passerait rien, et qu’il en serait heureux, de s’être trompé: «The playing field isn’t level, but, then again, it never is. Nevertheless, the odds are no longer quite so stacked against us, and that’s a sign of progress, I’m glad to admit.» De quoi parle-t-il, aujourd’hui, sur Antiwar.com? De la politique extérieure de Barack Obama. Justin Raimondo, l’un des leaders de droite du parti antiguerre, relève les divers signes qui montrent qu’il se passe effectivement quelque chose, qui pourrait être… Yes, he can” – peut-être, après tout… Le cas Freeman nous éclairera

Le “surge”, côté sombre

Il y a eu l’audition du général Petraeus, sans grand tralalas publicitaire et spectaculaire. La performance, répétée de six mois en six mois, commence à lasser, d’autant que le catéchisme est une succession de lieux communs et d’affirmations vides. La philosophie de la chose est que le surge marche, que la situation en Irak s’améliore, mais qu’il faut être patient, qu’il faut garder toujours autant de soldats là-bas, tout cela sur fond d’explosions et de recrudescence des troubles divers en Irak. Une éditorialiste du groupe North Star Writers a eu l’idée de baser sa chronique du 10 avril sur le témoignage que le lieutenant général… Le “surge”, côté sombre

La trêve est finie, le pire a triomphé

Depuis trois jours, un nouveau courant de violence se répand en Irak, ajoutant une nouvelle dimension à cette guerre. Pour William S. Lind, le 27 mars sur SpaceWar.News (UPI), c’est la fin de la trêve (lull) «Most wars move not at a steady pace but in a series of fits and starts. For about half a year, we have been enjoying something of a lull in the war in Iraq. Anything that reduces casualties is to be welcomed. But the bulletins’ claims that the downward trend in violence will continue should be seen more as political vaporing than military analysis. Events begin to suggest that… La trêve est finie, le pire a triomphé

L’Irak, à nouveau

L’Irak, à nouveau 22 février 2008 Faut-il oublier l’Irak? Non, il ne faut jamais oublier l’Irak, qui n’entend pas de son côté se faire oublier. Outre que le pays et ses troubles existent toujours dans le sens qu’on sait des événements courants, il s’avère que l’Irak pourrait revenir plus encore à une situation d’affrontement aggravé, comme nombre d’analystes en ont déjà exprimé la crainte. Une excellente analyse de WSWS.org du 21 février nous fixe là-dessus. Elle nous précise que la situation en Irak est sur le point de (re)devenir explosive, avec les récents alliés sunnites bruyamment achetés à coups de subvention US, qui s’impatientent des… L’Irak, à nouveau

Puisque cela marche si bien, pourquoi pas un “surge” en Afghanistan… et contre le Pakistan?

Les néo-conservateurs sont à nouveau sur le pont et à la manuvre. Une perspective s’ouvre pour eux si la position de force de John McCain se confirme du côté républicain. Pour certains neocons, McCain ferait, avec sa rhétorique belliciste, un président si conforme à leurs vues qu’ils pourraient le juger supérieur à GW Bush. En attendant, les mêmes neocons pressent pour un renforcement de la guerre. Ce qu’ils veulent, c’est un surge, selon la formule désormais classique, contre l’Afghanistan et indirectement contre le Pakistan. Dans leur univers virtualiste, le surge est la formule magique puisque l’une de leurs affirmations centrales est qu’il a réussi à… Puisque cela marche si bien, pourquoi pas un “surge” en Afghanistan… et contre le Pakistan?

Coup d’œil sur la “good war

On sait que, pour Washington et le Pentagone, la guerre en Irak est une affaire en voie d’être classée pour ce qui concerne sa signification politique et sa représentation historique. Le surge du général Petraeus a porté ses fruits et le vilain chaos irakien s’est transformé en un après-guerre idyllique d’une bonne guerre, une réussite remarquable de l’art militaire et du moralisme américanistes. Désormais, l’Irak est en passe d’être présenté comme un modèle de guerre. La presse officielle US, ce quatrième pouvoir et gardien de la liberté d’opinion et d’information, n’est pas vraiment contre cette version. L’Irak a disparu des écrans radar et des premières… Coup d’œil sur la “good war

Le “surge” en perspective

Le surge en perspective Depuis le milieu de l’année 2007, l’administration GW Bush clame que son offensive entreprise au début de l’année en Irak, le fameux surge avec l’envoi de 20.000 à 30.000 hommes de plus, est un succès complet qui renverse la situation dans le pays. Sur les conditions de l’évolution effective de la situation, beaucoup a déjà été écrit. Il nous a semble intéressant de mettre en ligne un article qui s’attache surtout aux perspectives de la situation actuelle. Il s’agit d’une analyse d’un ancien colonel de l’U.S. Army, vétéran décoré de la première guerre du Golfe (1991). Le colonel McGregor travaille pour… Le “surge” en perspective

Anatomie de la “victoire” en Irak

Aujourd’hui, on ne parle plus guère de l’Irak. Pour nombre de politiciens washingtoniens, l’Irak est une affaire classée. Une victoire, naturellement. Leurs serviteurs extérieurs les confortent dans ce sens, comme fait Gerald Baker le 23 novembre dans le Times. Sa chronique est consacrée au dollar dont il juge le sort si favorable aux USA («The dollar’s in decline. Great news!»), et dont il pense qu’on en dit peu de bien parce qu’il faut trouver un nouveau sujet de vindicte contre les USA puisque l’Irak ne fait plus l’affaire. Car tout va bien en Irak. Une phrase suffit pour Baker, qui semble peindre l’Irak comme une… Anatomie de la “victoire” en Irak

L’hypothèse de Lind: le calme en Irak avant la tempête par l’Iran

Certains milieux et experts occidentaux restent persuadés qu’il y aura une attaque US contre l’Iran avant la fin du mandat GW Bush. (C’est le cas notamment des Français et de Sarkozy, selon des sources européennes impliquées dans les négociations avec l’Iran, très intenses en ce moment. Ce serait une explication de la politique française, dont le maximalisme serait tactique et aurait pour but de pousser les Iraniens aux concessions pour éviter le plus possible tout prétexte d’attaque US. Les Français considèrent cette perspective d’une attaque US comme catastrophique et il est hors de question qu’ils y participent.) William S. Lind est de ceux qui penchent… L’hypothèse de Lind: le calme en Irak avant la tempête par l’Iran

Les inévitables fluctuations de la situation en Irak, ou l’obscénité de la comptabilité US

Question principale, littéralement un problème de marketing, ou d’image si vous voulez: le surge US en Irak marche-t-il? Tout est suspendu à cela, puisque la réponse à cette question entretient, dans un sens ou l’autre, la bagarre principale: la bataille politicienne de Washington. On ne s’étonnera donc pas d’avoir de surprenantes évaluations. L’armée US, tendance Petraeus, est vraiment très, très contente. Il faut donc entendre l’adjoint de Petraeus, le général Odierno, tel qu’en lui-même selon AFP relayée par Defense News du 1er novembre: «A combination of the U.S. troop surge into Iraq, improvements in the size and quality of Iraqi Security Forces and a growing… Les inévitables fluctuations de la situation en Irak, ou l’obscénité de la comptabilité US

La victoire en payant

On avait oublié cette bonne vieille stratégie: le $ (c’est-à-dire : US dollar is good for you). Elle continue à marcher, y compris pour le surge, la magnifique victoire dont le général Petraeus va nous entretenir à partir de demain au Congrès. On sait que cette victoire consiste notamment à un ralliement, évidemment temporaire mais on verra plus tard, de certaines tribus sunnites aux Américains, c’est-à-dire contre les ennemis principaux temporaires des stratèges américanistes. Il s’agit de Sunnites qui ont décidé de combattre Al Qaïda parce qu’ils en ont assez des dégâts causés par les terroristes. Mais même ce geste d’un cur courroucé a été… La victoire en payant

Vraiment, est-il nécessaire de dire la réalité sur le débarquement du 6 juin 1944 en Irak?

Un dialogue instructif nous est rapporté, venu de la commission des affaires étrangères de la Chambre des Représentants US, entre une parlementaire de Floride, Ileana Ros-Lehtinen, présidente de la minorité républicaine de la Commission, et David Walker, Comptroller General et patron du GAO. La Chambre avait demandé un rapport au GAO sur les résultats du surge en Irak. Le GAO devait notamment observer le résultat de la suation politiques à partir de 18 références de la situation en Irak. Les résultats du rapport sont très négatifs. Le dialogue nous est rapporté par Defense News le 6 septembre : «When U.S. Comptroller General David Walker finished… Vraiment, est-il nécessaire de dire la réalité sur le débarquement du 6 juin 1944 en Irak?

Hillary (et O’Hanlon-Pollack) piégés?

C’est une bien curieuse affaire, qui s’accorde aux normes de cette époque étrange où l’information et la communication semblent n’être que les outils du virtualisme. Et puis, voilà que les conséquences sont bien réelles. Au départ, il y a l’article sensationnel de O’Hanlon-Pollack dans le New York Times du 30 juillet. Nous vous en avons parlé notamment le 8 août et le 14 août. L’article affirmait que le surge marchait et que la guerre pouvait être gagnée en Irak. L’affirmation a pu être rapidement remise à sa place, qui est celle d’un montage complet. Les deux experts avaient été baladés par les services de relations… Hillary (et O’Hanlon-Pollack) piégés?

Selon la RAND, le retrait US d’Irak est inévitable si les pertes civiles se poursuivent à ce rythme

Certainement le plus prestigieux think tank technique US, la RAND Corporation vient de prendre position sur la situation en Irak avec un rapport sur la situation. Le rapport est ambigu mais la conclusion, notre conclusion est inévitable. Le rapport dit plusieurs choses parfois contradictoires, souvent des enfoncements de portes ouvertes mais qui prennent des allures originales dans le contexte actuel à Washington : La réduction des violences entre civils devrait être le but principal de l’action des forces armées US dans le pays. Si cette violence pouvait être réduite il y aurait une raison majeure pour le maintien des forces US dans le pays et… Selon la RAND, le retrait US d’Irak est inévitable si les pertes civiles se poursuivent à ce rythme

Si tu veux la paix, prépare la défaite

En un sens, la chose se comprend ; dans le contexte, elle éveille les soupçons ; dans tous les cas, c’est un élément de confusion de plus, lorsque Robert Gates, le secrétaire US à la défense, déclare qu’il se prépare pour l’éventualité d’un échec en Irak. Il s’agit de l’échec (éventuel) de l’offensive dite Iraq surge. C’est le Sunday Times d’aujourd’hui qui nous présente, d’ailleurs assez courtement, la nouvelle. Celle-ci est abordée en demi-teinte. Il est normal que Gates se prépare à toute éventualité ; à côté de cela on ne peut s’empêcher de penser que cela fait mauvais effet. Dans tous les cas, le… Si tu veux la paix, prépare la défaite

Comment est née la “nouvelle stratégie” qui doit nous donner la victoire en Irak

Tout le monde connaît le mot surge, l’expression nouvelle stratégie (en Irak), le discours du 10 janvier, les remous au Congrès et ainsi de suite. On sait moins comment tout cela est né, sinon qu’il s’agit, certaines sources l’ont indiqué, d’un plan des néo-conservateurs qui fut présenté à GW le 14 décembre 2006. Craig Unger publie un excellent article sur la crise courante, dans Vanity Fair, numéro de mars 2007, sous le titre : «From the Wonderful Folks Who Brought You Iraq». Parmi les divers passages nous donnant des détails inédits sur la situation, ses origines et ses perspectives, voici celui qui nous raconte l’aventure… Comment est née la “nouvelle stratégie” qui doit nous donner la victoire en Irak