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Stephen

Poutine-BHO toujours plus lugubre, à l’ombre du Système…

Poutine-BHO toujours plus lugubre, à l’ombre du Système Le 24 janvier 2013, M K Bhadrakumar met en ligne un texte court pour nous aviser que, de son point de vue, toute possibilité de rapprochement entre les USA de BHO-II et la Russie doit être écartée. «Russia is not a priority in Obama’s agenda. [] Simply put, call it new cold war’ or whatever, the US feels no compulsion to accommodate Russia» Bhadrakumar fait essentiellement allusion, pour la documentation directe et ouverte qu’il cite, à des déclarations du ministre russe des affaires étrangères Lavrov, du 23 janvier 2013 (Novosti). D’une façon effectivement intéressante, cette dépêche comprend… Poutine-BHO toujours plus lugubre, à l’ombre du Système…

USA-Russie, de pire en pire, – et “démocratiquement”…

USA-Russie, de pire en pire, et démocratiquement Le 4 juillet 2009, nous citions longuement le professeur Stephen F. Cohen, de l’université de New York, sans aucun doute l’un des meilleurs spécialistes aux USA des relations entre son pays et la Russie. A cette époque (dans le texte cité), Cohen était très nettement pessimiste à propos de ces relations, mettant tous ses espoirs dans le comportement d’un Obama, selon la fameuse hypothèse de ce président devenant une sorte d’American Gorbatchev («Cohen situe la seule chance d’un déblocage des relations USA-Russie dans le seul Obama, en l’appréciant comme un éventuel hérétique du système et en le comparant,… USA-Russie, de pire en pire, – et “démocratiquement”…

Gloire à Tea Party

Gloire à Tea Party Ce commentaire de Stephen M. Walt, distingué commentateur de Foreign Policy, le 6 janvier 2011, est intéressant. Walt est un modéré, un réaliste, mais aussi incontestablement un homme de l’establishment, de l’univers de l’expertise académique aux USA. Son appréciation extrêmement élogieuse de la position d’un représentant (un parlementaire) de Tea Party sur les questions de défense et de politique extérieure est donc à retenir. Elle marque bien plus l’évolution, et le fractionnement potentiel, de l’establishment vis-à-vis de Tea Party que le contraire (l’évolution de Tea Party absorbé par l’establishment washingtonien) «I spent a half-hour yesterday on Warren Olney’s KCRW radio show… Gloire à Tea Party

Un problème pour BHO: son équipe de politique extérieure

Il apparaît de plus en plus que l’équipe de sécurité nationale (politique extérieure, essentiellement) de Barack Obama lui pose un problème grandissant. La raison essentielle pourrait être ce fait somme toute étonnant que le président US, parti pour se concentrer sur les questions intérieures US (la crise) se révèle extrêmement actif en politique extérieure. Jim Lobe, dans une analyse qui met en évidence l’irritation grandissante d’Hillary Clinton, observe justement le 15 juillet 2009 sur IPS, en rappelant également une situation déjà signalée avec la multiplication des envoyés spéciaux régionaux de la diplomatie US: «Clinton’s foreign policy role has in many ways been almost completely overshadowed… Un problème pour BHO: son équipe de politique extérieure

De la “vieille pensée” à la “nouvelle pensée” et retour

Il n’est pas assuré que le brillant Obama se soit montré particulièrement habile, c’est-à-dire brillant, dans ses appréciations sur Poutine, d’ailleurs contrastant avec celles qu’il a portées sur Medvedev. Est-ce un avis sincère, lui qui n’a jamais rencontré Poutine, et que vaut-il dans ce cas, ou une fine tactique suggérée par ses conseillers en psychologie pour séparer les deux dirigeants russe? Ou encore, une simple expression d’une pensée courante à Washington? Le Times de Londres rapporte ces déclarations de BHO, le 3 juillet 2009 «Mr Obama was asked why he would meet Mr Putin at all on his three-day visit, in which he and Mr… De la “vieille pensée” à la “nouvelle pensée” et retour

La thèse de la “victoire à la Pyrrhus”

L’affaire Freeman sonne-t-elle, sinon le glas, au moins le début du déclin de l’influence du Lobby pro-israélien, le fameux AIPAC qui fait la loi au Congrès des Etats-Unis? C’est l’enseignement que Justin Raimondo tire de l’affaire Freeman, sur Antiwar.com le 13 mars. La thèse est simple: pour avoir la peau de Freeman, le Lobby est sorti au grand jour, ce qui est le contraire du bon fonctionnement d’un lobby. Si l’influence se fait à découvert, ses aspects les plus insupportables sont également à découvert, et la question se pose alors de savoir combien de temps cela est effectivement supportable. «The nixing of Charles « Chas » Freeman… La thèse de la “victoire à la Pyrrhus”

Le cas Freeman et les relations Israël-USA

Le cas Freeman et les relations Israël-USA Concrètement mais aussi symboliquement, il s’agit d’une affaire sérieuse pour les relations entre les USA et Israël. On parle ici de la nomination de Charles (Chas) Freeman comme adjoint au DNI (Director, National Intelligence), l’amiral Dennis Blair; en tant que tel, Freeman prend le poste très sensible de président du National Intelligence Council, qui fournit au DNI la synthèse des analyses et prospectives de tous les services de renseignement US. Or, il se trouve que, par rapport à la norme du poulailler américaniste, Freeman est un homme brillant, libre d’esprit, sans crainte de parler haut; comme il est… Le cas Freeman et les relations Israël-USA