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Steinmeier nous informe : le roi est nu

Steinmeier nous informe : le roi est nu Le ministre allemand des affaires étrangères a, dans une interview à Bild am Sundag, soit >mis les pieds dans le platjeté un pavé dans la mareplacer une bombe à retardement dont la mèche est déjà allumée< (hypothèse la plus optimiste, la plus joyeuse et la plus festive). Comme le résume ZeroHedge.com, près avoir consacré quelques paragraphes à l’incroyable narrative accompagnée d’exercices divers et de menaces sans fin que l’OTAN nous fait subir depuis au moins trois ans vis-à-vis de la Russie… « Et soudain tout s’est désintégré abruptement quand pas moins que le ministre des affaires étrangères… Steinmeier nous informe : le roi est nu

L’Allemagne, entre deux eaux très agitées

L’Allemagne, entre deux eaux très agitées La rencontre Merkel-Obama à Washington, après les folies non-autorisées par Washington de la semaine dernière, montre ce que nous nommerions un réalignement marginal sur les thèses US. Une autre interprétation est de parler de divergence tactiques, suggérant que les deux pays sont stratégiquement alignés. C’est l’image du verre à moitié vide ou du verre à moitié plein ; notre image du réalignement tactique indique que nous choisissons l’option du verre à moitié vide, non parce que nous aurions confiance dans le comportement pseudo-ferme de cette chancelière plutôt de fer-blanc, mais parce que nous ne voyons rien dans les événements… L’Allemagne, entre deux eaux très agitées

Le cas significatif de la chancelière Merkel

Commençons par ce qui est sans doute le plus spectaculaire, puisqu’aujourd’hui nous sommes dans l’ère de la communication, dans le cadre d’un Système en voie de dissolution accélérée, et que même la presse-Système est capable de montrer des soubresauts d’évolution à cet égard. L’article-fleuve du Spiegel (7 000 mots, le 24 novembre 2014), retraçant la crise ukrainienne depuis ses prémisses les plus lointaines de l’actuelle séquence, constitue, d’une façon générale et très documentée, une mise en cause de la politique européenne (UE) certes, mais surtout de la politique allemande, notamment avant même l’échec des négociations UE-Ukraine du 18-20 novembre 2013. Cette perspective fait ainsi remonter… Le cas significatif de la chancelière Merkel

La “diplomatie ouverte”, arme absolue

La >diplomatie ouvertediplomatie ouverte< que les Russes pourraient décider de pratiquer : «Le ministre russe des affaires étrangères Lavrov reste imperturbable, – c’est sa qualité principale, – malgré les stupéfactions intérieures que lui procurent les audaces dialectiques et conceptuelles de ses >partenairesdiplomatie< internationale. Hier matin, devant la Douma, donc dans une audition publique et officielle, Lavrov a fait quelques révélations, – et, en cela déjà, se trouve un premier signe important… C’en est un, en effet, que Lavrov, diplomate exemplaire à la maîtrise absolue de lui-même, fasse des révélations qui, dans une époque normale où l’on n’aurait pas besoin de guillemets ni de >pseudo< pour… La “diplomatie ouverte”, arme absolue

De l’Ukraine à l’OTAN, de l’Allemagne à la Russie

De l’Ukraine à l’OTAN, de l’Allemagne à la Russie Tout le monde parle d’une deuxième phase dans la crise ukrainienne, avec la situation en forte aggravation dans la partie russophone, Sud et Est de l’Ukraine. Dans ce rangement, le référendum de la Crimée constituait la première phase. Nous suivons cette comptabilité, mais selon un contenu tout à fait différent. Pour nous, la phase-I a commencé en novembre 2013, avec la rencontre de Vilnius entre l’Ukraine (Ianoukovitch) et l’UE, avec les conséquences qu’on sait. Cette phase, c’est la phase-UE. Désormais commence la phase-II, avec l’OTAN remplaçant l’UE (cela, sans préjuger que l’on pourrait passer à une… De l’Ukraine à l’OTAN, de l’Allemagne à la Russie

La bonne semaine de Moscou

La bonne semaine de Moscou D’un certain point de vue, tout s’effiloche (dito, pour les Russes, mais nous dirions plus généralement : pour les voies d’un rangement de retour à l’ordre). Après une phase d’accalmie qui aurait pu faire croire que les premières interventions russes (notamment l’aide financière à l’Ukraine) avaient porté leurs fruits, la crise ukrainienne est repartie dans le désordre qu’on sait. Beaucoup, surtout des experts, vous disent qu’ils savent que c’est au détriment de la Russie. Certains savent même qu’il s’agit là, de la part du bloc BAO, d’une sorte de revanche, pour reprendre la main après les succès russes de 2013.… La bonne semaine de Moscou

L’Allemagne, la Russie et la crise ukrainienne

L’Allemagne, la Russie et la crise ukrainienne La nouvelle équipe mise en place au ministère des affaires étrangères allemand présente une perspective très intéressante, essentiellement au moment où la crise ukrainienne prend des dimensions internationales importantes. En effet, c’est tout aussi essentiellement du point de vue des relations avec la Russie, et cela dans le cadre de la tension ukrainienne, qu’il faut considérer cette nouvelle équipe. Nous parlons d’une nouvelle équipe, dans le contexte que nous proposons, parce qu’il faut parler, à côté du ministre Frank-Walter Steinmeier qui a été nommé en décembre 2013, de Gernot Erler, nouveau chef des relations avec la Russie et… L’Allemagne, la Russie et la crise ukrainienne

La division radicale au sein de l’UE et le rôle de Washington

Le sommet de l’UE, lorsqu’il se décante et est décripté peu à peu, après avoir brisé la gangue de l’extraordinaire propagande anglo-saxonne (presse britannique neocon, dont l’influence terroriste est disproportionnellement considérable), montre des lignes claires d’opposition et des forces claires d’interférence extérieure (influence US). Deux déclarations donnent une idée de ce constat. D’une part, des déclarations du ministre allemand des affaires étrangères Steinmeier (SPD), le leader de l’aile favorable au dialogue et au compromis avec Moscou dans le gouvernement allemand. Ses déclarations, reproduits pas Novosti le 2 septembre, sont très nettes. «Les Vingt-Sept réaffirment la nécessité du dialogue avec la Russie, a déclaré lundi le… La division radicale au sein de l’UE et le rôle de Washington

Les mauvaises fréquentations

Le comble ironique de la situation en Allemagne, c’est qu’on y voit un ministre menacé pour ses mauvaises fréquentations avec les Américains, et que ce ministre est un SPD très proche de Schröder, et que ces mauvaises fréquentations remontent à la période 2002-2005 où l’on disait de l’Allemagne qu’elle était devenue l’ennemie jurée de Washington. Il s’agit de Frank-Walter Steinmeier. Il est ministre des affaires étrangères et il pourrait être contraint à la démission. Quant à Merkel, elle plane dans les sondages, en très grande part pour avoir pris la position qu’elle a prise sur Guantanamo. Sa bonne position se rapproche de celle de Matthias… Les mauvaises fréquentations