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steinberg

Pour les Russes, le Mistral c’est fait

Pour les Russes, le Mistral c’est fait L’agence Novosti cite le directeur du service fédéral russe de coopération technique et militaire, Mikhaïl Dimitriev, à propos de la question de l’achat du porte-hélicoptères français Mistral. D’une part (dépêche du 21 avril 2010), la Russie a pris la décision d’acheter le Mistral. («La décision politique est prise. Des consultations actives sont en cours.») D’autre part (dépêche du 21 avril 2010 également), les contrats seront signés d’ici la fin de l’année, pour quatre unités de la classe. «Nous nous attendons à ce que le contrat d’achat de porte-hélicoptères de type Mistral soit signé avec la France d’ici la… Pour les Russes, le Mistral c’est fait

La France, l’OTAN et les USA: des voies sans divertissement

Si l’on assemble trois composants, la France, l’OTAN et les USA, qui, à eux trois, définissent deux des orientations les plus controversées du président Sarkozy, le retour dans l’OTAN et des relations d’allié fidèle mais soi-disant critique des USA qui auraient pu après tout donner des avantages politiques sans rien compromettre d’essentiel, on découvre deux situations plutôt embarrassantes où l’on ne trouve nul avantage et une paralysie sur l’essentiel. Il y a eu, ces derniers jours, des prolongements publics, ou semi-publics, sur deux dossiers qui caractérisent ces relations, côté embarrassants. Relations avec les USA, côté Mistral (à vendre par les Français à la Russie). Malgré… La France, l’OTAN et les USA: des voies sans divertissement

Pour bien apprécier la colossale dimension de l’affaire BAE

Il apparaît de plus en plus, au fil des semaines, au fil des révélations, que l’affaire BAE (désormais, plus que l’affaire, ou le scandale BAE-Yamamah, expression décidément trop restrictive) est quelque chose de colossal, un artefact postmoderne représentant un montage du système anglo-saxon (saoudien) pour permettre des activités fondamentales où la corruption a sa part, mais qui n’est pas essentielle en tant que telle. Ceux qui, dans le bon esprit des rédactions parisiennes à qui on ne la fait pas, ramènent la chose au jugement émollient et faussement audacieux habituel (dans ces activités de l’armement, la corruption est inévitable) se trompent dans la substance même… Pour bien apprécier la colossale dimension de l’affaire BAE