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Le désarroi élégant de Martin Wolf

Martin Wolf est l’un des plus fins et des plus fameux commentateurs du très prestigieux Financial Times. On a déjà lu l’importance que Wolf accorde à ce 14 mars 2008, jour où la Fed décida de sauver la Bear Stearns de l’effondrement. Dans un très long rapport sur la crise dont la première partie est publié aujourd’hui sur WSWS.org, Nick Beams choisit effectivement cette date pour son introduction… «March 14, 2008the day it became public knowledge that Bear Stearns, the fifth largest investment bank in the US and one of the largest financial institutions in the world, had gone bankrupthas already taken its place as… Le désarroi élégant de Martin Wolf

Ainsi ce jour fut-il le jour de la Fin des Temps

Les commentaires de plus en plus affirmatifs se multiplient désormais, pour nous dire l’Histoire telle que nous l’avons vue se dérouler sous nos yeux. Il s’agit précisément de ce 14 mars 2008, le jour où Bernanke mit la main à la poche pour sauver Bear Stearns et marquer la fin de l’illusion capitaliste et libre-échangiste d’un monde sans régulation, sans interventionnisme, sans chose publique pour empêcher le marché de tourner en rond, seul, sans entrave ni interférence. Ainsi en est-il, d’une façon assez solennelle, du prestigieux commentateur Martin Wolf, du Financial Times, dans cet article du 25 mars, qui écrit effectivement comme un historien entamant… Ainsi ce jour fut-il le jour de la Fin des Temps

La porte est fermée

La porte est fermée 17 mars 2008 La Grande Peur s’est installée à Wall Street, avec le D’ word selon le langage médiatique, ou le GD’ word tant l’expression Great Depression semble, dans la pychologie américaniste, ne faire qu’un seul mot pour définir cette Grande Peur. La Grande Dépression est l’événement catastrophique par excellence de l’histoire de l’Amérique, même s’il est concurrencé, voire battu en importance historique pour la plupart des historiens conformistes par la Guerre Civile (Guerre de Sécession pour nous). Psychologiquement, c’est l’événement catastrophique par excellence parce qu’il est destructeur fondamentalement du système alors que la Guerre Civile est perçue dans le conformisme… La porte est fermée