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spinoza

Du Christ et de la philosophie

Du Christ et de la philosophie Dans le christianisme l’opinion partagée par protestants, catholiques, évangéliques et sectes diverses, est que le Christ est venu effacer le péché du monde. Que donc, s’il n’était pas venu, le monde serait toujours peccamineux. Mais qui a imaginé parmi tous ces Chrétiens ce que serait un monde non sauvé du péché? Et qui, estimant que ce monde est à sauver mais ne l’est pas (pas encore!) l’habite sans problème? Les Juifs. Ils sont donc pour les chrétiens, à la racine d’un pur scandale puisqu’en même temps ils sont tenus pour être le peuple au sein duquel ce Christ est… Du Christ et de la philosophie

République ? Républicains ?

République ? Républicains ? Pas de jour sans que le mot République ne sorte de la bouche d’un politicien. Tout désaccord, tout différent entre celui de gauche, de droite ou du centre, s’estompe dès que s’entend le Mot!… « Je suis républicain, monsieur », « Nous les républicains », « Votre parti n’est pas républicain », etc… En 2006, parait le Mémento du républicain, ISBN-13:978-2842059439, l’éditeur le présente ainsi: « Tous les hommes politiques se disent républicains. Mais dans le même temps, ils vident la République de tout contenu politique au nom d'une prétendue modernité. On caricature le modèle républicain, le rendant responsable de tous… République ? Républicains ?

Le fait et le vouloir

Le fait et le vouloir Le fait. S’y plier. S’y conformer et s’y tenir. C’était l’un des principes de la philosophie des Lumières’ dite ainsi car, vue depuis les siècles suivants, elle semblait avoir estompé l’obscurité qui enténébrait la pensée médiévale occidentale. Il s’impose à nous, nous devons l’admettre et l’expliquer par une chaîne de causalités, inaugurant le règne désormais indiscutable de la raison. Ces arrangements approximatifs avec l’histoire tels qu’ils sont actuellement prodigués et enseignés ignorent les efforts des philosophes chrétiens de cette époque qui a succédé à la fermeture de l’Académie d’Athènes par Justinien en 529. Ils avaient tenté de concilier les effets… Le fait et le vouloir

Lordon et la légitimité.

Lordon et la légitimité http://web.upmf-grenoble.fr/regulation/wp/document/RR_serieI_2006-1.pdf Comme contribution au débat sur la légitimité, un article de 2006 de Frédéric Lordon intitulé «La légitimité n’existe pas», qu’on prendra au choix comme l’effort de cohérence doctrinale d’un chercheur ou, ou/et, comme abdication intellectuelle devant l’idéal de puissance. L’article fait un trentaine de pages et mérite la lecture in extenso. Extrait des conclusions «Si la vie sous le rapport institutionnel est devenue attristante au point d’être jugée intolérable, la loi du conatus conduisant les individus à repousser ce qu’ils jugent être un mal, c’est-à-dire ce qu’ils imaginent cause de leur tristesse, les conduit par-là même à dénoncer leurs renoncements… Lordon et la légitimité.