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UK-USA et l’“oil spill” : on devient nerveux

UK-USA et l’oil spill : on devient nerveux Malgré un coup de téléphone plein d’amicales banalités entre Cameron et BHO samedi dernier, les special relationships, désormais en première ligne dans la catastrophe du Golfe du Mexique (voir notre F&Cdu 12 juin 2010), continuent à se détériorer. Positions officielles et petits signes qui ne trompent pas Mercredi, le Premier ministre Cameron a fait son intervention la plus ferme en faveur de BP, contre le rôle de bouc émissaire (assorti de paiements considérables) qu’Obama fait jouer au consortium nominalement britannique, et précisément important pour le Royaume-Uni à cause de son rôle dans le financement des pensions. Le… UK-USA et l’“oil spill” : on devient nerveux

Parlez, monsieur le président, parlez comme JFK

Parlez, monsieur le président, parlez comme JFK Pour accompagner la dramatisation signalée dans notre F&C de ce 15 juin 2010 de la crise de l’oil spill, il y a des appels pressant Obama de lancer (notamment dans son discours sur la catastrophe du Golfe) un grand projet de révolution de l’orientation des USA en matière d’énergie. Ils relèvent de l’habituelle soutien inconditionnel ou illusion que certaines personnalités entretiennent pour Obama. Un petit texte de Huffington.Post du 14 juin 2010 va dans ce sens. Joe Scarborough, ancien parlementaire, présentateur TV, presse le président de faire ce soir un discours à la JFK, annonçant le 25 mai… Parlez, monsieur le président, parlez comme JFK

Le 9/11 de BHO…

Le 9/11 de BHO 15 juin 2010 Ce soir, solennellement, dramatiquement, le président Barack Obama va s’adresser à la nation. Le sujet est quelque chose que personne, dans le monde politique US et dans le monde si convenu des experts du bloc américaniste-occidentaliste, et nous-même pas davantage, n’aurait imaginé il y a seulement trois mois. Il s’agit de la fuite de pétrole (oil spill), au fond du Golfe du Mexique, par 1.500 mètres de profondeur. The Independent, le 14 juin 2010, présentait de cette façon cette solennelle intervention «When Barack Obama addresses the nation on the oil spill tomorrow night, he will have numerous aims.… Le 9/11 de BHO…

L’“oil spill” et l’impuissance du pouvoir politique

L’oil spill et l’impuissance du pouvoir politique Le problème n’est toujours pas résolu Qui est in charge aux USA, face à la plus grande catastrophe environnementale de l’histoire des USA et, peut-être, de tous les temps, et avec des conséquences incalculables, et alors que la crise se poursuit avec le pétrole qui jaillit du fond du Golfe du Mexique ? Qui est in charge, BP ou Obama ? Réponse à peu près générale, BP, bien entendu. Dans tous les cas, c’est d’abord la réponse de Robert Reich, sur son blog, le 12 juin 2010. Reich, qui se bat sans discontinuer pour tenter de donner (redonner)… L’“oil spill” et l’impuissance du pouvoir politique

La résistance des psychologies et la nécessité du pire

Il y a une intéressante chronique de John McQuaid, journaliste scientifique US qui a été honoré d’un Prix Pulitzer, sur Huffington.post, le 11 juin 2010, à propos du oil spill, de l’attitude de BP dans le domaine des relations publiques, de l’attitude psychologique des dirigeants politiques autant que du public. Après avoir montré combien les arguments de BP développés pendant de longues années sur son greening (la prise en compte des impératifs de protection de l’environnement) se sont révélés d’une façon éclatante être un pur montage de relations publiques, combien l’entreprise, comme le reste du corporate power et du système, continue à ne suivre que… La résistance des psychologies et la nécessité du pire

L’“oil spill” s’étend au “special relationships

L’oil spill s’étend au special relationships 12 juin 2010 Depuis 24 heures, les relations entre les USA et le Royaume-Uni, un peu moins special relationships qu’à l’habitude, ont pris un tour un peu délicat. BP, soutenu par la sacro-sainte City, a lancé une offensive décidée auprès du gouvernement Cameron-Clegg pour avoir son soutien face aux attaques de plus en plus violentes contre lui aux USA, à cause de la catastrophe de la station Deepwater Horizon. Le oil spill progresse et se transforme en une catastrophe environnementale et économique majeure, peut-être la pire crise multiforme (mélangeant des domaines très différents à partir d’une catastrophe systémique issue… L’“oil spill” s’étend au “special relationships

“Nous avons bien attaqué l’Irak, pourquoi pas BP ?”

Nous avons bien attaqué l’Irak, pourquoi pas BP ? Le oil spill du Golfe déchaine les passions, et ce ne sont pas des passions particulièrement tendres pour les Britanniques. Ainsi du comédien Lewis Black, qui était à l’émission de Keith Olbermann, sur MSNBC, mercredi, et qui propose de déclarer la guerre à BP et d’envahir BP, exactement comme les USA ont fait avec l’Irak. (Voir RAW Story du 10 juin 2010.) «I have a theory I’ve been postulating and I think you’ll like this, Black told MSNBC’s Keith Olbermann Wednesday. »We went into Iraq because there was supposedly these nuclear weapons there. Now and that… “Nous avons bien attaqué l’Irak, pourquoi pas BP ?”

La crise qui faisait tâche d’huile

La crise qui faisait tâche d’huile 8 juin 2010 La crise du oil spill, ou crise du Golfe (du Mexique) aux USA, prend un tour remarquable en s’élargissant et en s’approfondissant d’une part vers de nouvelles tensions qui brouillent la compréhension de la lutte contre ses causes, en paraissant paradoxalement évoluer d’autre part dans un sens où plus personne ne semble capable de dire quand elle sera terminée (quand la fuite sera colmatée) alors qu’on finirait par se demander si le fondement de la crise est réellement cette fuite de pétrole (oil spill) au fond du Golfe du Mexique. Dans ce sens, on dirait qu’il… La crise qui faisait tâche d’huile

BHO, nationalisez BP !

Le mouvement politique autour de la catastrophe du Golfe du Mexique se concentre de plus en plus dans une nouvelle sorte d’attaques officielles et de commentateurs contre BP. Ces attaques ne sont plus liées aux seules circonstances de la catastrophe mais mettent en cause le fonctionnement très capitaliste de la société par rapport aux réalités catastrophiques de la situation. The Independent, le 5 juin 2010, publie un long article de son correspondant aux USA, David Usborne, sur le sujet. Usborne détaille les réactions des uns et des autres, y compris la mention de certains hommes politiques US qui demandent une intervention sur les bénéfices de… BHO, nationalisez BP !

De l’“oil spill” à la mise en cause du système

Justement, il faut passer de l’appellation catégorielle de oil spill à celle de catastrophe environnementale, c’est la première proposition de Jim Wallis, dans Huffington.post du 3 juin 2010. Constatant le mouvement général d’horreur et d’interrogation sur cette catastrophe dont les effets environnementaux commencent à être diffusés par le système de la communication aux USA, Wallis observe qu’il s’agit d’un teachable moment, une occasion pour que la pensée effectue une réflexion de rupture. «This could be one of those moments when the nation’s attention all turns to the same thing, as in 9/11 and the days after Katrina. To use an over-used phrase, this could be… De l’“oil spill” à la mise en cause du système