Aller au contenu

special

“C’est comme un lien qui me retient”

C’est comme un lien qui me retient 23 janvier 2004 Un article paru dans The Guardian du 21 janvier s’attache au sort de la Royal Navy britannique selon une approche radicale, qui pourrait être résumée par la question : avons-nous encore besoin de la Royal Navy ? Le prétexte de cette réflexion est la décision du gouvernement de désactiver quatre destroyers, réduisant le nombre de navires de surface de 36 à 32. C’est l’occasion pour un conservateur, Nicholas Soames, qui a la lourde charge d’être le petit-fils de Churchill et de veiller à la survivance des postures héroïques conformes à l’image grand’paternelle, de s’exclamer avec… “C’est comme un lien qui me retient”

Les petits secrets de 1973 qui nous en disent long

Les petits secrets de 1973 qui nous en disent long 6 janvier 2004 A Londres, à Downing Street et à Whitehall, on déclassifie les documents confidentiels au bout de 30 ans. Ainsi en avons-nous appris beaucoup, sans réelle surprise, sur l’état des special relationships entre les Britanniques (Edward Heath) et les Américains (Nixon et ses ministres Kissinger et Schlesinger), il y a 30 ans, lors de la crise d’octobre 1973 (guerre israélo-égyptienne dite guerre d’Octobre [à partir du 4 octobre 1973] et alerte nucléaire globale des USA le 25 octobre 1973) puis à l’occasion de la crise de l’embargo pétrolier des pays arabes producteurs de… Les petits secrets de 1973 qui nous en disent long

Ce voyage était-il bien nécessaire ?

Ce voyage était-il bien nécessaire ? 15 novembre 2003 Il est difficile de trouver événement plus mal à propos, plus déplacé, plus contre-productif pour ceux qui l’ont initié, en un mot événement plus stupide que cette visite de GW Bush à Londres la semaine prochaine. Elle a un effet principal, massif, dévastateur : elle impose au monde politique britannique, et à Blair en particulier, une relance du désordre post-irakien de mai-septembre à Londres (avec la mort du professeur Kay et l’enquête Hutton). Le monde politique britannique (Blair en premier) est épuisé depuis cette période, la visite de GW Bush lui donne un coup de couteau… Ce voyage était-il bien nécessaire ?

La triste réalité britannique contre les chimères de Blair, — un texte de Rodric Braithwaite, “End of the Affair”

La triste réalité britannique contre les chimères de Blair, un texte de Rodric Braithwaite, End of the Affair Dans le remarquable texte de David Leigh and Richard Norton-Taylor paru dans le Guardian du 17 juillet, sous le titre et sous-titre : « We are now a client state, Britain has lost its sovereignty to the United States », une référence est faite à un texte de Rodric Braithwaite, dans le magazine Prospect, dans son édition de mai 2003. Voici le passage où cette référence est faite : « Sir Rodric Braithwaite, former head of the joint intelligence committee and former ambassador to Moscow, published earlier… La triste réalité britannique contre les chimères de Blair, — un texte de Rodric Braithwaite, “End of the Affair”

Une question révolutionnaire posée à Tony Blair, —«Why can’t the English be more like the French?», de Daniel Hannan, MEP

Un député conservateur britannique pose une question révolutionnaire à Tony Blair, « Why can’t the English be more like the French? », de Daniel Hannan Les quelques derniers jours de Tony Blair ont été rudes. A Bruxelles, ce fut le row avec Chirac, qui est peut-être un montage, peu importe, mais qui marquait aussi bien combien le PM britannique avait été roulé dans la farine dans l’affaire de la PAC. A New York, à l’ONU, c’est le bourbier où s’enfoncent les Américains et, avec eux, le même PM britannique qui a marié son destin à celui de GW. A côté de cela, les feux de… Une question révolutionnaire posée à Tony Blair, —«Why can’t the English be more like the French?», de Daniel Hannan, MEP

Duff Cooper, Au-delà de l'oubli

Duff Cooper, Au-delà de l'oubli Mémoires d'un gentleman pour mieux comprendre de Gaulle, le cas franco-anglais et le cas anglais tout court, y compris pour notre temps historique Voilà un livre magnifique, chaleureux, intelligent, captivant, fort bien écrit. Il a la vertu si essentielle de nous donner un éclairage qu'il est particulièrement nécessaire, voir même impératif, de rappeler à notre heure, dans notre temps historique, — à propos de la position anglaise et des conceptions anglaises, à propos des relations franco-britanniques, à propos de De Gaulle également. C'est l'archétype de l'oeuvre historique utile et démontrant le caractère unique de l'histoire, la démonstration que seule l'histoire,… Duff Cooper, Au-delà de l'oubli

Erreurs de guerre

Erreurs de guerre 3 juillet 2002 — La dernière "erreur" en date de l’U.S. Air Force, avec un bilan provisoire de 40 tués et de plus de 100 blessés dans une noce d’un village afghan, a reçu une singulière publicité. Jusqu’alors, les nombreuses autres "erreurs" américaines étaient passées relativement inaperçues, à cause de diverses circonstances extérieures. Cette fois, à cause de cette publicité qui ne fait que mettre en lumière une réalité constante dans la campagne en Afghanistan, il s’agit d’un problème général pour les Américains, problème de crédibilité de l’action militaire, problème de mise en cause de méthodes brutales, problème à la fois diplomatique… Erreurs de guerre

Exaspération britannique

Exaspération britannique 1er juillet 2002 — Voici John Simpson, du Telegraph de Londres, qui nous dit qu’il n’a jamais vu, en 32 ans de vie professionnelle de commentateur, une relation transatlantique UK-USA dans un tel état, aussi tendue, aussi rechigneuse, aussi hargneuse. Simpson nous peint un tableau désolant des special relationships. Les échos qui nous viennent de toutes parts, essentiellement voire exclusivement du côté britannique, confirment en tous points cet avis. L’exaspération britannique est aujourd’hui un fait politique et il faut désormais compter avec elle pour envisager l’avenir des relations entre les deux pays. « In 32 years of reporting on international affairs, I have… Exaspération britannique

Malaise britannique

Malaise britannique 6 mai 2002 — Les Britanniques commencent à ressentir un malaise, comme le montre bien un article du Guardian du 3 mai. Aujourd’hui, en Afghanistan, ce sont les Britanniques qui assurent l’essentiel des opérations terrestres, — avec l’appui aérien américain, concède le Guardian, en soulignant de façon venimeuse, et tout le monde comprend : « not necessarily a boon to safety ». (Une appréciation détaillée et pas très encourageante de la situation des Marines [surtout britannique] en Afghanistan est donnée par Brinden O’Neill, sur le site Spiked.) Le Guardian commence à trouver la pilule un peu amère. Voici comment il nous explique cela,… Malaise britannique