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UK-USA: il existe bien un “mouvement brownien”

UK-USA: il existe bien un mouvement brownien 13 juillet 2007 Peut-être la chose est-elle en train d’éclater silencieusement et avec discrétion. L’arrivée de Brown pourrait effectivement s’avérer être un événement catalyseur pour la psychologie britannique dans ses relations avec les USA, ce qui serait assez logique si la chose doit se produire. Plusieurs signes montrent une discrète exaspération désormais non dissimulée et au contraire publiquement exprimée des Britanniques à l’encontre des Américains ; nous disons une discrète exaspération délibérément montrée, justement, ces signes sont là pour nous y faire penser. Délibérément calculé, bien sûr, cet article (du jour) du Guardian qui, à l’occasion, se fait… UK-USA: il existe bien un “mouvement brownien”

Non, non, mais non mais non, tout va vraiment très bien

Aussi rapide que l’éclair, ayant lu le Guardian (et, peut-être, aussi, après tout, why not? dedefensa.org), Gordon Brown dément toute idée selon laquelle il pourrait y avoir l’ombre du quart de dixième de l’épaisseur d’un papier de cigarette de différence entre la position de Blair vis-à-vis des US et la sienne. La rapidité avec laquelle des spéculations, par ailleurs clairement suscitées par des sources proches du gouvernement, ont été démenties montre la sensibilité du sujet. Nous sommes entre gens fort émotifs, presque au bord des larmes si l’on évoque certains sujets. Pour notre part et par habitude douteuse de la contradiction, nous y verrons plutôt… Non, non, mais non mais non, tout va vraiment très bien

Gordon Brown et l’inévitable soupçon de Washington

Le temps de la suspicion est né entre Washington et Londres. Question de perception, après l’ère du pharamineux Tony Blair. Le nouveau Premier ministre, bien qu’il ait ici ou là, dans telle ou telle déclaration, pris les précautions d’usage pour tenter de rassurer les alliés US, est nécessairement soumis au soupçon. En l’occurrence, le soupçon porte sur le choix de certains ministres dans le remaniement ministériel qui a accompagné l’arrivée de Gordon Brown au pouvoir. Ces ministres, par ailleurs placés à des postes importants, sont perçus à Washington comme anti-guerres (pas assez enthousiastes pour la guerre en Irak) et, par conséquent, semblent justifier le soupçon… Gordon Brown et l’inévitable soupçon de Washington

BAE, ou la boucle est bouclée

BAE, ou la boucle est bouclée 29 juin 2007 Le commentaire de Con Coughlin dans le Daily Telegraph de ce jour représente la première riposte argumentée venue des Britanniques à la suite de l’ouverture de l’enquête du DoJ contre BAE dans la question du scandale Yamamah. Il représente l’indice d’une montée de la tension entre les deux pays alliés et cousins, alors que jusqu’ici, à l’image des éditos du Financial Times, la position de l’establishment britannique était plutôt du type standard vertueux (la justice doit suivre son cours), appuyé sur un agacement certain de la City devant ce que l’affaire BAE révèle des pratiques du… BAE, ou la boucle est bouclée

Instantanés des special relationships

Pris dans des domaines de leurs vies respectives qui devraient être proches, puisque tous deux dans le domaine conservateur, deux analyses et avis US et britanniques montrant les extraordinaires différences de conception qui séparent les Américains et les Britanniques. Voici le rapport d’une intervention d’un candidat à la désignation républicaine, l’ancien gouverneur du Massachussets Romney, qui est bien loin d’être le plus belliqueux, qui nettement moins pro-guerre qu’un McCain par exemple. (Repris de SFGate [San Francisco Chronicle] du 16 juin) : «The former Massachusetts governor said his plans include boosting the size of the military by at least 100,000 troops and increasing the military budget.… Instantanés des special relationships

La dernière chance pour “Yo Blair !” de recevoir ses gages

Au sommet du G8, tout le monde sera là, y compris le mirobolant TB, Premier ministre de Sa Majesté, et son ami, l’époustouflant GW. C’est la dernière sortie bon chic bon genre de TB avec GW. Cela conduit l’Independent de ce jour à se demander si Blair va enfin recevoir ses gages de la part de l’Américain. TB a tellement servi GW comme il faut qu’on avait fini par oublier que cela demandait rétribution, qu’on finissait par croire que c’était pour le sentiment et rien d’autre. L’Independent remet les tristes pendules à l’heure. L’Anglais va donc demander à l’Américain qu’il cède pour qu’on puisse dire… La dernière chance pour “Yo Blair !” de recevoir ses gages

Le poodle qui ne voulait pas qu’on le croit trop poodle

Manifestement, Blair prépare ses valises. Sa seule priorité est, à l’image de sa carrière (voir le texte de Jenkins sur le blairisme), de ne pas laisser une mauvaise image. Question d’image, vous comprenez. L’ambassadeur du Royaume-Uni à Washington, Sir David Manning, qui fut le principal conseiller de Blair lors du lancement de la guerre contre l’Irak, est un pilier à toute épreuve des special relationships. Fidèle de Blair, il a pour mission de polir l’image du PM. Il s’y emploie. Il donne une longue interview au Times de Londres ce jour, où il détaille les avantages des susdites special relationships, et surtout l’influence secrète mais… Le poodle qui ne voulait pas qu’on le croit trop poodle

Un moment spécial pour les “special relationships”?

Un moment spécial pour les special relationships? 9 avril 2007 Nous n’avons guère l’habitude, ici à dedefensa.org, de nous jeter avec avidité sur les théories complotistes. Il y a des raisons, disons objectives (!) à cela. Dans une époque devenue si totalement virtualiste, où l’affirmation d’objectivité est devenue elle-même une tromperie, et cela d’abord par la volonté indigne des autorités politiques, anglo-saxonnes pour l’essentiel, le mensonge et le montage sont devenus une façon d’être, ou une façon d’informer ; dans ce cadre où la réalité est complètement une chose aussi malléable que la gomme à mâcher, il n’y a rien de plus aisé que d’imaginer… Un moment spécial pour les “special relationships”?

Une logique inversée et une pensée pervertie

Les ravages de la dépendance britannique des USA, surtout depuis le renouvellement massif de cette dépendance avec Tony Blair depuis le 11 septembre 2001, sont très visibles dans la forme de la pensée qui s’exprime à l’occasion du débat sur le renouvellement du Trident. Un exemple de la chose est visible dans la chronique de Alice Miles, dans The Times de ce jour. D’abord, et peut-être d’une façon inattendue pour une commentatrice d’un journal conservateur qu’on croirait d’habitude favorable à la composante nucléaire, Alice Miles plaide passionnément contre la modernisation de la composante nucléaire que veut faire entériner Tony Blair. Ce qui est plus surprenant… Une logique inversée et une pensée pervertie

Un budget gargantuesque, certes, — sans oublier un bras d’honneur aux amis britanniques

On sait que le budget de l’année 2008 du Pentagone sera absolument et littéralement gargantuesque. Ce tsunami de $milliards n’empêche pas la mémoire longue du Pentagone. Le budget réservait une surprise aux Britanniques. Mauvaise, comme il se doit lorsqu’il s’agit des amis américains. Décortiquant le budget, le Financial Times a eu la douloureuse surprise de découvrir que pas une ligne et pas un seul dollar n’étaient consacrés au deuxième moteur (Rolls Royce/General Electric) du JSF. Ainsi le FT note-t-il mélancoliquement, le temps d’un bien court paragraphe : «Dealing a blow to Britain, the Pentagon did not request money for an alternative engine, being developed by… Un budget gargantuesque, certes, — sans oublier un bras d’honneur aux amis britanniques

Les conservateurs dénoncent les … “special relationships

Tony Blair a accompli de multiples miracles. L’on retiendra pour l’heure, à un moment de vigoureuses initiatives américanistes en cours et à venir qui impliquent et impliqueraient la mobilisation des amis britanniques, notamment celui d’avoir fait des conservateurs des adversaires de plus en plus affirmés des special relationships. Le Daily Telegraph rapporte brièvement (sans doute la confusion, vu l’engagement du journal, pro-conservateur et pro-US à la fois), hier, une récente diatribe d’un des ministres du contre-cabinet conservateur, William Hague, devant la docte assemblée de Chatham House (le RUSI). Le cadre implique qu’il s’agit d’une profession de foi qui n’est pas lancée en l’air. «A Tory… Les conservateurs dénoncent les … “special relationships

Le déchirement britannique, — as usual , et encore plus qu’as usual, — jusqu’à leur Cronstadt…

Comme d’habitude, les Britanniques essuient les plâtres de leur alignement inconditionnel sur GW Bush et l’Amérique, Blair-style. Le site WSWS.org relève ce jour les gémissements et autres plaintes de la presse britannique : «The reaction of much of the media to the announcement was open despair. Though the decision had been trailed for weeks, this did not lessen its impact and the recognition of just how bad the situation now faced by Britain has become.» Particulièrement marquant à cet égard, voici un article d’un des chroniqueurs du Times de Londres, Matthew Parris. Il décrit son doute absolument existentiel («Yes, America’s my friend. Or is it?… Le déchirement britannique, — as usual , et encore plus qu’as usual, — jusqu’à leur Cronstadt…

Rule the Waves”? … La Royal Navy sombre, coulée par les special relationships

Il a été révélé dans la presse britannique, selon des sources proches du MoD britannique, que la Royal Navy pourrait voir ses effectifs réduits de moitié. (On attend une décision pour le mois prochain.) Cette énorme réduction détruit les capacités britanniques de haute mer pour les réduire à celles d’une marine de guerre côtière. La perspective doit être placée dans la logique d’une crise sans précédent de la puissance militaire britannique, essentiellement due à la folle politique militaire et interventionniste de Tony Blair. Le Daily Telegraph, qui publie un article aujourd’hui sur cette crise, cite Steve Bush, rédacteur en chef de Warship World. Bush observe… Rule the Waves”? … La Royal Navy sombre, coulée par les special relationships

L’inculpabilité US et les “special relationships”

L’inculpabilité US et les special relationships 4 décembre 2006 Avouons-le : lisant ce titre assez ambigu de The Independent d’hier («US pressured Blair into arms bribery inquiry»), nous pensions que les pressions US concernaient une action britannique pour stopper l’enquête sur Yamamah, la grande affaire de scandale d’armement, aujourd’hui à Londres. Quelle naïveté est la nôtre. C’est le contraire Voici quelques extraits du texte de The Independent : «A bribery investigation threatening the future of 50,000 British jobs followed heavy pressure on Tony Blair from George Bush’s administration, The Independent on Sunday can reveal. [] «Now documents released under US freedom of information laws reveal… L’inculpabilité US et les “special relationships”

De l’influence des vérités aussitôt dénoncées comme absolument non-conformes à la ligne officielle : Blair et les special relationships

On a vu l’horreur sans nom qu’ont suscité dans les différents milieux dirigeants et comme il faut les propos sacrilèges du Dr. Myers sur les special relationships. Les mesures idoines contre cet attentat contre la vérité officielle sont en préparation. Tout rentre dans l’ordre. Eh bien non, pas vraiment Le plus étonnant est qu’on trouve dans The Times (Sunday Times) de ce matin quelques observations qui montrent que, malgré le rejet catégorique, méprisant ou furieux, des affirmations du Dr. Myers, notamment dans ce même Times, celles-ci ont finalement eu un effet en profondeur. Elles ont instillé un doute supplémentaire dans un cas déjà douteux (l’influence… De l’influence des vérités aussitôt dénoncées comme absolument non-conformes à la ligne officielle : Blair et les special relationships

Qu’attendez-vous pour lire Charmley?

Nous avons développé hier quelques commentaires acerbes autour de la très brillante intervention du Dr. Myers, Américain, universitaire, analyste du département d’Etat pour quelques temps encore. Myers nous parlait des special relationships. Il nous a rappelé quelques vérités essentielles. Myers confirme ce que nous devrions tous savoir, — ce que vous devriez savoir si vous aviez lu le livre de John Charmley, La Passion de Churchill. Charmley nous donne une enquête extraordinairement minutieuse, documentée d’une façon superbement rigoureuse, sur la façon dont sont nées ces relations spéciales, la façon dont elles se sont développées jusqu’à la crise de Suez de novembre 1956. Ci-après, un passage… Qu’attendez-vous pour lire Charmley?

A cause de ses “scandaleuses vérités”, Myers sera sanctionné…

Comme il était à prévoir, le Dr. Myers, universitaire et analyste au département d’Etat, diseur de vérités exceptionnelles sur les special relationships, sera très probablement sanctionné. Il y a des choses avec lesquelles il ne faut pas jouer, et la vérité, avec les allumettes, est l’une de ces choses. La langue de bois transatlantique a donc fait son office pour condamner, dans les termes les plus noblement vifs, l’écart inqualifiable du Dr. Myers. Il paraît que ce n’est qu’un type en quête de publicité pour son futur bouquin (c’est l’explication du gouvernement Blair, qui s’y connaît). Lisez les attendus divers dans The Independent de ce… A cause de ses “scandaleuses vérités”, Myers sera sanctionné…

Les tristes vérités des “special relationships

Les tristes vérités des >special relationshipsYamamahdocteur Miraclea senior State Department analystYo, Blair< moment, when the two leaders were recorded chatting during the G8 summit this year, had shown the Prime Minister to be in an >obsequious positiongave the lie to the idea of private British influenceBritain has moved closer to Europe, crab-like, and London is now much more like a European city — with European prices, I might add. But I think the British are still where they have been all along, unable to answer the fundamental question of ‘after Empire, what?’.Tony Blair could sound European on a good day, he could occasionally pronounce French… Les tristes vérités des “special relationships

JSF (II) : la réalité

JSF (II) : la réalité 3 novembre 2006 A côté de l’aspect fantasyland Made in LM (Lockheed Martin) du programme JSF, voici la solide (et sordide ?) réalité. Une bataille de chiffonniers noirs de suie, dans un tunnel bureaucratique fort mal éclairé. On parle ici des négociations USA-UK sur le JSF, avec comme question fondamentale la souveraineté opérationnelle dont les Britanniques ne démordent pas. Un article d’Aviation Week & Space Technology nous permet d’avoir une appréciation sur la situation des négociations USA-UK. Le style mesuré et contenu caractéristique de l’hebdomadaire ne dissimule certainement pas les difficultés considérables qui restent sur la route d’une signature du… JSF (II) : la réalité

La critique de la “juste cause” montre le bout de son nez

La critique de la juste cause montre le bout de son nez 1er novembre 2006 Jusqu’ici, nous avons vu les aspects spectaculaires et mobilisateurs du rapport Stern sur la crise climatique. Un texte du Times aujourd’hui, assez discret comme il faut l’être devant une cause bruyamment célébrée, effleure courtement mais précisément l’argument inverse. Il mérite qu’on s’y attarde pour bien comprendre la puissance des forces retardatrices du système, leur arsenal politique, leur signification ; pour bien comprendre les conditions et les fondements de la bataille à venir, qui sera féroce. On passe ci-après en revue les différents arguments soulevés. La cause sera-t-elle populaire auprès des… La critique de la “juste cause” montre le bout de son nez

L’Angleterre a trouvé sa “juste cause”

L’Angleterre a trouvé sa juste cause 31 octobre 2006 Sortie de crise? Peut-être, mais par le haut, par le Très-Haut Nous parlons de la crise que connaît le Royaume-Uni depuis l’aveugle engagement de Blair derrière les Américains en Irak. La crise climatique pourrait être, pour ce même Royaume-Uni, le moyen de sortir de cette crise de confiance qui ressemble par instants à une crise de système. Mais sans Blair au bout du compte puisqu’il devrait nous quitter au printemps prochain mais sa sortie pourrait en être facilitée par les flonflons et la gloriole. Les effets médiatiques du rapport Stern, présenté publiquement hier, ne laissent aucun… L’Angleterre a trouvé sa “juste cause”

Le “French secret” des Britanniques

Le French secret des Britanniques 16 octobre 2006 Bien des signes, depuis des mois, depuis au moins quatre ans, s’inscrivent en faux contre la sotte description continentale française essentiellement, ce qui esquisse la trame de cette analyse d’un Royaume-Uni flamboyant, conquérant, moderniste, modèle de notre Europe de demain. Sotte description parce que non seulement fausse, mais encore plus, méchamment trompeuse jusqu’à compromettre les seules voies possibles d’un arrangement européen qui repousserait l’absurde main-mise bureaucratique et antipopulaire que les institutions européennes tentent d’établir sur les nations. Ce n’est pas un hasard que cette mauvaise action (de la part des institutions européennes) soit teintée des couleurs référentielles… Le “French secret” des Britanniques

Toujours les sympathiques “special relationships”, cette fois éclairées par Woodward

Les journaux britanniques se sont attachés à d’éventuelles nouvelles sur les special relationships, dans le dernier livre de Bob Woodward, State of Denial. Ils en ont trouvé. Comme d’habitude, elles sèmeront la consternation ou bien nous fourniront l’occasion d’une belle et franche rigolade. Sarah Baxter notamment, du Times (du Sunday Times), s’est livrée à l’exercice. Cela donne ceci : «Tony Blair was angered by America’s refusal to share intelligence on Iraq with Britain, according to a revealing new book by Bob Woodward, the veteran journalist who exposed the Watergate scandal. »The prime minister protested to President George W Bush about the way intelligence was routinely… Toujours les sympathiques “special relationships”, cette fois éclairées par Woodward

La thèse de Kaletsky

L’analyse du congrès travailliste que fait Anatole Kaletsky, commentateur du Times que nous avons déjà cité, est surprenante d’abord parce qu’elle est destinée à surprendre. Kaletsky ne s’en cache pas (aujourd’hui dans le Times), il fait une analyse très différente, et volontairement différente de ses collègues analystes et journalistes : «In saying this, I know that I am breaking ranks with my journalistic colleagues, who will justly dismiss me as outside the loop, unversed in the lobby system, lacking in deep contacts or simply uninformed. However, I feel confident that I have got the real story, while most of the headlines have missed it: the… La thèse de Kaletsky