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Les Malouines-2010: Londres de plus en plus furieux

Les Malouines-2010: Londres de plus en plus furieux La visite impromptue d’Hillary Clinton à Buenos-Aires, pour rencontrer la présidente argentine Kirchner ressemble de plus en plus à un soutien de Washington à l’Argentine dans la querelle qui oppose ce pays à l’Angleterre, à nouveau à propos des Malouines. Les Anglais commencent à la trouver mauvaise et les relations spéciales le sont de moins en moins. J’ai un ami anglais, fonctionnaire au Foreign Office, qui me dit que l’affaire est vécue comme une très profonde humiliation par les Britanniques, sans doute plus qu’aucune autre affaire depuis l’arrivée des travaillistes de Blair au pouvoir, et que le… Les Malouines-2010: Londres de plus en plus furieux

Lamentations: ce n’est plus Thatcher-Reagan

La fausse-vraie querelle, remake de la première guerre et sorte de Guerre des Malouines le retour, permet à nouveau d’exprimer quelques lamentations de circonstance sur l’état des special relationships. Il s’agit de la nouvelle querelle entre l’Argentine et le Royaume-Uni à propos des Malouines, et des champs pétroliers qui rôdent autour de ces iles, qui éveillent des intérêts. A nouveau est posée la question de la souveraineté sur ces îles, ou sur leurs alentours navals et pétroliers, qui nous valut la guerre des Malouines du printemps 1982, et avec elle l’heure de gloire churchillienne de Margaret Thatcher. C’est James Corum qui, dans The Daily Telegraph… Lamentations: ce n’est plus Thatcher-Reagan

L’interrogation sur les “special relationships”

Francis Tulsa est un commentateur des questions de défense éminemment respecté. Il contribue au New Satesman et il est rédacteur en chef de la revue Defence Analysis. On peut le qualifier d’esprit assez indépendant par rapport à nombre d’analystes anglo-saxons mais il reste de l’école anglo-saxonne qui considère les relations avec les USA comme le point central de la politique de sécurité nationale du Royaume-Uni. L’intérêt de l’article qu’il a fait paraître dans le numéro de novembre 2009 de Defence Analysis, qu’on peut trouver en accès direct sur le site Second Line of Defense, est bien entendu dans la mise en cause de ces relations… L’interrogation sur les “special relationships”

L’ombre de Lockerbie

L’ombre de Lockerbie 2 septembre 2009 Au départ, l’incident ne paraissait pas essentiel. Mais après quelques jours suivant la libération (annoncée le 20 août) des prisons écossaises d’Ali al-Megrahi, dans l’affaire de l’attentat de Lockerbie, en 1988, les relations entre les USA et le Royaume-Unis pourraient apparaître comme vraiment atteintes par une crise, mais une crise diffuse, incertaine et, dans tous les cas, dissimulée volontairement pour ce qui est de son véritable fondement. Il n’y a pas de déclarations publiques, d’éclats intempestifs sur le fond de la chose qui nous intéresse ici, mais le climat est vraiment détérioré. Un article de The Independent, du 1er… L’ombre de Lockerbie

La perception amplifiée de la crise de la défense britannique

On observe l’accroissement rapide de la perception d’une crise profonde de la défense britannique, à cause des contraintes budgétaires dues à un enchaînement d’événements dont la crise financière est le dernier et le plus sévère. Nous parlions hier, 2 juillet 2009, de cette question dans le contexte plus large de l’évolution de la stratégie britannique, à propos du rapport Shared Responsibilities A national security strategy for the UK, de l’Institute for Public Policy Research (IPPR). Un second rapport, plus précis dans les chiffres comptables de la crise, est publié par le plus traditionnel think tank de l’establishment britannique, le RUSI (Royal United Services Institute), le… La perception amplifiée de la crise de la défense britannique

Trahi par la neige et par BHO, qui préfère les Scouts of America

Certes, il y a le sort de la planète. D’accord, OK, on y pense Mais ceci, tout de même: les services de BHO ont annulé la conférence de presse commune du nouveau président et du souriant PM britannique. Quelle traîtrise. Le PM, Gordon Brown, avait réussi ce coup de maître diplomatique, qui bouleverse tous les quatre ans ou tous les huit ans tous les services de planification du gouvernement de Sa Majesté: être le premier à serrer la cuillère du nouvel ami privilégié de la Maison-Blanche. Brown a certes été grillé par les deux Nord-Américains (le Mexicain et le Canadien), mais c’est pas d’jeu, ils… Trahi par la neige et par BHO, qui préfère les Scouts of America

Méandres et contorsions de la politique britannique vis-à-vis de BHO

Au départ de cette réflexion que certains jugeraient intempestive et d’autres inactuelle par certaines référence, on fait le constat d’une confusion épisodique dans la politique britannique vis-à-vis de l’administration Obama; on poursuit par l’hypothèse que cette confusion a de fortes chances de se trouver accentuée par le rôle que tient, ou que ne tient pas Hillary Clinton. Cette politique semble parfois curieusement contrastée par rapport à la ligne politique générale, assez vague au demeurant et pour tout arranger, suivie par le gouvernement Brown. Pour illustrer ce propos, nous revenons à un commentaire que nous faisions le 4 février, justement à propos d’Hillary Clinton dans sa… Méandres et contorsions de la politique britannique vis-à-vis de BHO

Dommage, Hillary n’est pas à la Maison-Blanche

Il est assez possible que les Britanniques n’aiment pas vraiment Obama. Il est probable qu’ils ne l’aiment pas parce qu’ils ne savent pas par quel bout le prendre, parce qu’ils ignorent de quel bois il se chauffe, parce qu’ils se demandent si c’est du lard ou du cochon Du coup, ils n’ont plus l’impression de manipuler l’Amérique à leur guise, comme ils se l’imaginent faire depuis qu’ils ont établi cette ligne politique d’alignement sur les USA, depuis 1941-1944, avec renouvellement d’intensité après la crise de Suez et l’éviction d’Antony Eden. Divers articles dans la presse londonienne saluent la rencontre du secrétaire au Foreign Affairs David… Dommage, Hillary n’est pas à la Maison-Blanche

Les “spécial relationships” jusqu’à la lie

D’une façon générale, l’un credo favori du monde politique français, président en tête, des commentateurs, des analystes, des journalistes qui réfléchissent, des intellectuels qui font profession de réalisme, c’est la vertu d’excellence du modèle britannique. Ce thème, cet automatisme de la pensée devrait-on dire, continue sans coup férir à marquer de couleurs impératives la plupart des interventions à prétention de philosophie économique ou approchante, voire de grande politique et de grande stratégie (notamment en faveur de relations resserrées avec les USA). Le Royaume-Uni continue à être la référence, le phare, la bouée de sauvetage, l’argument central de l’accusation anti-française si propre au discours habituel des… Les “spécial relationships” jusqu’à la lie

Obama veut “relooker” les special relationships

Barack Obama a beaucoup de projets et évolue clairement désormais comme le quasi-candidat officiel du parti démocrate, avec un programme, des consultations, etc. Le Guardian du 27 mai révèle une de ses récentes interventions, avec des interlocuteurs US au Royaume-Uni. Obama s’adressait par téléphone à une réunion de près de 200 Américains expatriés vivant à Londres, en général des personnalités à la fois riches et célèbres, de milieux divers où les activités de communication et de spectacle sont majoritaires. La réunion (qui avait pour but de réunir des dons pour Obama, $400.000 réunis) se passait à Notting Hill, chez Elizabeth Murdoch (fille de Rupert, sans… Obama veut “relooker” les special relationships

Brown, l’OTAN et Poutine (et Sarko-Merkel, éventuellement)

Les Britanniques sont face à un problème complexe. Brown est placé face à au moins trois exigences, qui peuvent paraître difficiles à concilier par les temps qui courent. Maintenir de bonnes relations avec les USA, comme toujours, relations spéciales qui ne le seraient plus tout à fait mais qui doivent tout de même le rester un peu… Tout faire pour conserver l’OTAN en bon état de marche. Cette préoccupation renvoie moins au lien avec les USA qu’au poids supplémentaire que l’OTAN, où ils sont formidablement implantés, donne aux Britanniques dans l’ensemble transatlantique. Rétablir des relations acceptables, tant du Royaume-Uni lui-même que de l’Europe, avec la… Brown, l’OTAN et Poutine (et Sarko-Merkel, éventuellement)

Après la nationalisation, plus rien ne sera plus jamais comme avant

La nationalisation de la banque Northern Rock par le gouvernement britannique clôt le chapitre de la chute de cet établissement bancaire commencée en août dernier. A côté des observations techniques, des observations budgétaires pour ce qui concerne le gouvernement qui hérite d’un passif considérable, des observations sur la gestion qui fait que cette banque qui a constitué l’archétype du risque financier inconsidéré reçoit une aide massive de l’Etat, on est conduit à des considérations bien plus vastes. Une situation politique et idéologique nouvelle a été créée par l’acte de la nationalisation, mot devenu absolument sacrilège ces trente dernières années. Mot sacrilège? La force des choses… Après la nationalisation, plus rien ne sera plus jamais comme avant

BAE et les “special relationships”: du sport

Avec le retour au premier plan de l’affaire BAE-Yamamah, mais cette fois selon une orientation plus typiquement américaniste, on peut mesurer combien les tensions USA-UK à l’occasion de cette affaire sont grandes. L’article du New York Times déjà signalé nous apprend deux choses principalement: Le département de la justice à Washington (DoJ) a obtenu la coopération de la Suisse, ce qui impliquerait que le DoJ pourrait avoir accès aux détails de divers paiements, plus ou moins illicites, ou déclarés tels, dans les diverses affaires BAE impliquées. Le DoJ a également obtenu la coopération d’un témoin important, l’homme d’affaires Peter Gardiner, qui a déposé fin août… BAE et les “special relationships”: du sport

L’exploration sans fin de la tromperie et de la manipulation des Britanniques par Washington

Effectivement, c’est une chronique sans fin que celle de la tromperie et de la manipulation des Britanniques par les Américains. Sir David Manning, qui quitte son poste d’ambassadeur britannique à Washington ce mois-ci et qui fut le chef des conseillers de politique extérieure de Blair, en dit beaucoup là-dessus au New Stateman. Ses confidences sont reprises aujourd’hui par le Guardian et le Times notamment. Manning développe divers aspects, notamment les sempiternelles remarques sur les erreurs d’évaluation des uns et des autres (Blair comme les autres et pire que les autres), sur les croyances extraordinaires d’un Irak devenant démocratique et pro-anglo-saxon par la grâce de l’invasion… L’exploration sans fin de la tromperie et de la manipulation des Britanniques par Washington

Merci, “Yo Blair”

Merci, Yo Blair 19 août 2007 On a du mal à suivre les articles de la presse britannique ce matin, en se demandant où se trouve la pire catastrophe en préparation. On passe de l’Afghanistan à l’Irak, de l’Irak aux relations UK-USA Les fruits de la politique de défense de la civilisation de Tony Blair sont déjà amers, épouvantables, insupportables, et ils attendent Gordon Brown à la rentrée en lui réservant de nouvelles mauvaises surprises. On ne peut imaginer, même dans les pires cauchemars, une politique pire pour le Royaume-Uni que celle qu’a suivie Tony Blair depuis le 11 septembre 2001, lorsqu’on en considère aujourd’hui… Merci, “Yo Blair”

Le jugement surprenant (est-ce bien sûr?) de John Bolton

Le Financial Times a l’habitude d’organiser, après la publication de certains articles de contributeurs extérieurs, des débats entre les auteurs et les lecteurs. Ce fut le cas pour John Bolton, à propos de son article du 31 juillet sur les relations entre les USA et le Royaume-Uni avec l’arrivée de Gordon Brown à la tête du gouvernement UK. Nous avons effectivement parlé de cet article en même temps que d’ un autre, allant dans le même sens, d’Irwin Stelzer. Le débat Bolton-public sous les auspices du FT a donc eu lieu le 6 août. Nous confirmons à cette occasion ce que nous ressentons de l’intervention… Le jugement surprenant (est-ce bien sûr?) de John Bolton

Le piège de Menwith Hill

Le piège de Menwith Hill 5 août 2007 Nous allons tenter de prolonger et d’approfondir la réflexion concernant cette affaire de Menwith Hill, qui a soulevé au Royaume-Uni fureur et accusations de trahison. Cette affaire soulève un aspect technique essentiel, mis en évidence par les Américains eux-mêmes, sur la question de savoir à quoi sert ce réseau anti-missiles actuellement en gestation. Les officiels et les militaires britanniques sont eux-mêmes assez mal à l’aise, sur deux points essentiellement : l’affirmation (la tentative d’affirmation) de la souveraineté britannique sur l’ensemble Menwith Hill-Fylingdales (des stations d’écoute qui sont théoriquement sous le contrôle de la RAF et du GCHQ,… Le piège de Menwith Hill

Trahison à Menwith Hill?

On peut d’une façon très compréhensible, et avec les meilleurs arguments du monde, partager la déception et l’amertume de George Monbiot dans sa chronique du Guardian du 31 juillet, à propos de cette affaire de Menwith Hill. Le gouvernement britannique a agi comme un minable chapardeur de poules, comme un pickpocket à la petite semaine, comme s’il avait conscience de l’infamie qu’il commet. Lisons, écoutons ce que nous dit l’amertume de Monbiot. Après nous avoir rappelé cette pitoyable aventure du réseau anti-missiles en Europe, quel mot la résume plus que celui d’idiocy (nous ne traduirons pas)? il conclut : « In April, Des Browne told… Trahison à Menwith Hill?

Construction des fondements du soupçon US

Construction des fondements du soupçon US 3 août 2007 revenons sur deux textes récents, exprimant les opinions de deux analystes extrémistes US, proches ou très proches des néo-conservateurs, mais aussi très influents à Washington en général. Leurs analyses ont donc du poids. En plus, elles disent la même chose sans invective particulière, sur un sujet spécifique dont le traitement par ces deux auteurs ne souffre ni d’illogisme, ni de passion excessive, ce qui est inhabituel chez eux. On remarquera comme points de départ qu’il y a une sorte de concertation entre eux et que le sujet en est précisément calculé, et que l’argument n’est pas… Construction des fondements du soupçon US

Brown face à GW : quelque chose de vraiment différent

Le commentateur du Guardian Jonathan Freedland est affirmatif : il s’est vraiment passé quelque chose de nouveau dans les relations spéciales USA-UK avec la rencontre GW-Brown. Freedland, dans son commentaire du 1er août, rappelle les différences de comportement, la plus grande froideur, les différence psychologiques plus marquées (que du temps de GW-Blair). Mais il ne s’en tient pas à cela, que les Anglo-Saxons nomment le body languages pour désigner ces constats d’apparence. Pour lui, les différences sont aussi politiques et de conception. «A deeper strategic shift in tackling terrorism is emerging», écrit-il en sous-titre, pour justifier son jugement général d’une «new special relationship». L’analyse de… Brown face à GW : quelque chose de vraiment différent

Gordon Brown et sa politique US — à ses risques et périls

Il faut suivre la chronique de Irwin Stelzer dans le Daily Telegraph, parce qu’elle est une bonne mesure de l’attitude des milieux idéologiques les plus influents de Washington. Stelzer est un homme de Heritage Foundation et un proche de Rupert Murdoch, c’est-à-dire qu’il reflète une connexion vers deux des milieux les plus importants de la droite idéologique US. On a déjà vu combien l’appréciation de Stelzer pouvait constituer une indication sérieuse du point de vue idéologique US sur le rôle et la politique de Brown. Le commentaire de ce jour du même Stelzer indique que la religion des idéologues washingtoniens évolue de plus en plus… Gordon Brown et sa politique US — à ses risques et périls

Malloch Brown : explication de texte

Les déclarations faites au Daily Telegraph par le ministre du gouvernement Gordon Brown, Mark Malloch Brown (que de Brown, sans compter le Browne qui est à la défense), ont soulevé bien des tempêtes discrètes entre Londres et Washington. Nous avons parlé de cette interview dans notre Bloc-Notes du 14 juillet ainsi que dans notre F&C du 15 juillet. A cette lumière, l’article de Rachel Sylvester, de ce jour, dans le même Daily Telegraph, est du plus haut intérêt. Sylvester est l’une des deux journalistes qui ont interviewé Malloch Brown et signé l’article initial. Dans l’article d’aujourd’hui, Sylvester analyse les premières semaines du gouvernement Brown et… Malloch Brown : explication de texte

Sortie de guerre lasse…

Sortie de guerre lasse 15 juillet 2007 Quelle est la situation des puissances anglo-saxonnes? Un curieux phénomène historique prend forme, notamment à l’occasion de l’entrée en fonction du nouveau Premier ministre Gordon Brown. (A l’occasion, aussi, du départ de Tony Blair, événement psychologique dont on commence à mesurer l’importance. Le départ de l’illusionniste commence à dissiper, de façon assez logique on en conviendra, les illusions du virtualisme blairiste. Il conduit à un retour au réel qui fait naître à Londres une bien pressante nervosité devant la réalisation de la catastrophique situation à Washington.) Les analogies qui viennent dans les remarques des uns et des autres… Sortie de guerre lasse…

Suivez cet homme, il fera parler de lui : c’est l’ennemi public n°1 de Washington dans le gouvernement Brown

Aujourd’hui, c’est un des hommes dont on parle le plus à Londres. Mark Malloch Brown, n°2 du Foreign Office, est une personnalité flamboyante dont la nomination à ce poste a électrisé les milieux néo-conservateurs US. «Irwin Stelzer, Rupert Murdoch’s right-hand man, called his appointment, appalling», écrit ce matin le Daily Telegraph, dans un texte-interview de Malloch Brown, se référant à un article de Stelzer paru récemment. Pour le Telegraph, les divers incidents de ces derniers jours indiquent effectivement un changement fondamental de la politique US du Royaume-Uni, malgré les démentis qui se veulent apaisants. Parlant de la présence de Malloch Brown au gouvernement et enchaînant… Suivez cet homme, il fera parler de lui : c’est l’ennemi public n°1 de Washington dans le gouvernement Brown