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Une alliance par “la force de la crise générale”

Une alliance par la force de la crise générale 4 novembre 2010 Le 1er novembre, le Britannique Cameron et le Français Sarkozy ont conclu, avec documents considérables à l’appui, ce que certains pourraient s’avancer à désigner comme une alliance historique entre le Royaume-Uni et la France. La chose porte sur la matière essentielle de la sécurité. On trouve sur Antiwar.com, le 2 novembre 2010, une très rapide synthèse de l’événement, avec quelques liens qui importent. Nous allons nous référer à quelques articles, avec quelques citations, qui suggéreront le sens dans lequel va évoluer notre commentaire sur l’événement. Le qualificatif historique eût été indiscutable il y… Une alliance par “la force de la crise générale”

…Et mécontentement US contre l’ami UK

Nous revenons, avec un autre point de vue, sur les interventions d’Hillary Clinton et de Robert Gates, à propos des réductions du budget de la défense britannique. Ces actes d’ingérence peu ordinaires dans la politique intérieure UK ont été exprimés, doivent penser les protagonistes US, avec une grande finesse diplomatique. Il s’agissait d’une appréciation générale selon laquelle c’est une faute grave que les pays européens de l’OTAN ne remplissent pas leurs obligations en matière de dépenses de défense, mais avec l’accent, pour le cas de Clinton selon la question posée, sur le cas du Royaume-Uni. (Voir le précédent Bloc-Notes du 15 octobre 2010.) C’est surtout… …Et mécontentement US contre l’ami UK

Les Britanniques et leur otage : un désenchantement tragique

Les circonstances de la mort de l’otage des talibans, Linda Norgrove, que des forces spéciales évidemment US partaient libérer à la grenade, se sont révélées presque certainement pour ce qu’elles sont. Au mensonge initial US/OTAN d’une otage tuée délibérément par un taliban alors que les glorieux soldats-commandos américanistes approchaient pour la délivrer avec la délicatesse qu’on leur connaît, a succédé la version d’une mort comme d’habitude, par des soldats également commandos et américanistes qui ne vivent que pour tirer, pour bombarder, pour assommer sous le feu, avec les dégâts collatéraux qui vont bien. A côté d’un excellent article (le 12 octobre 2010) de Kim Sengupta… Les Britanniques et leur otage : un désenchantement tragique

La “crise budgétaire” Londres-Washington…

Toujours cette même ambiance surréaliste (Nous ne nous lassons pas d’identifier cet événement de la sorte, cette démarche du ministre de la défense britannique Liam Fox allant soumettre les perspectives budgétaires du Royaume-Uni au secrétaire à la défense US Robert Gates.) Mais une crise qui ne s’apaise pas, bien au contraire, et dont on peut voir les ramifications avec la situation politique à Londres. Cet acte de soumission de Fox à Washington est aussi une manuvre interne de la faction dure des conservateurs britanniques. Le 24 septembre 2010, Antiwar.com fait une rapide synthèse des événements après la rencontre Fox-Gates. L’annonce est faite que Fox a… La “crise budgétaire” Londres-Washington…

Londres présente son budget de la défense à Robert Gates

Certes, il est plutôt consternant de voir les Etats membres de l’UE soumettant leurs budgets nationaux à la vigilante supervision de la Commission européenne, avant que les Parlements nationaux, encore utiles par conséquent, se prononcent. Les Britanniques, eux, vont un peu plus loin, c’est-à-dire que c’est déjà fait, la supervision se résumant à dépendre d’un veto extérieur. Ils vont à Washington présenter leurs projections budgétaires en matière de défense à la vigilante attention du secrétaire à la défense Robert Gates. Ce fut l’objet de la rencontre entre Gates et Liam Fox, mercredi à Washington, telle que la rapporte le New York Times du de 23… Londres présente son budget de la défense à Robert Gates

Lorsque Washington mettait son veto à Gordon Brown

Lorsque Washington mettait son veto à Gordon Brown Le Sunday Telegraph du 29 août 2010 a révélé que la Maison-Blanche était intervenue auprès de Tony Blair, sans doute autour de 2006, pour que Blair reste Premier ministre et empêche l’accession de Gordon Brown a ce poste. Cela se passait à la suite d’une intervention auprès de Bush de la secrétaire d’Etat Rice, qui avait jugé Brown trop critique de certains aspects de la politique US lors d’un entretien. «The White House warnings, which were reiterated by other leading US-based figures, played a key role in Mr Blair’s attempt to cling on to power until at… Lorsque Washington mettait son veto à Gordon Brown

Le labyrinthe de Dieu

Le labyrinthe de Dieu Chercheur au CATO Institute, de tendance libertarienne (hyper-libéralisme et rôle très réduit du gouvernement), Julian Sanchez fait une présentation et un commentaire du labyrinthe inextricable que représente aujourd’hui l’ Intelligence Community (IC) aux USA (sur le site du CATO, le 10 août 2010). Le nouveau directeur du renseignement aux USA, qui supervise toutes les agences, explique qu’il existe dans l’univers une seule entité capable de superviser tous les programmes classés Special Access, sous la protection du secret défense, «[and] that’s God». Sanchez expose ce problème pour attaquer violemment les conservateurs (les républicains) qui réclament avec fureur un gouvernement réduit et qui… Le labyrinthe de Dieu

Cameron veut en finir avec les special relationships et préfère l’Inde aux USA

Cameron veut en finir avec les special relationships et préfère l’Inde aux USA Pour David Cameron, les choses sont claires : il faut préparer un monde post Etats-Unis. L’homme s’y emploie et commence déjà une campagne de rapprochement avec l’Inde, joyau de la couronne délaissé par Blair. Pour les Britanniques l’Inde et le Brésil représentent des partenaires bien plus prometteurs que les USA. Par ailleurs, contrairement au Royaume-Uni qui n’a qu’un partenaire spécial, les USA ont des relations spéciales avec une trentaine de pays. C’est ce que dénonce le nouveau gouvernement britannique qui entend mettre fin à cette illusion. C’est ce que décrit Jacques Cheminade… Cameron veut en finir avec les special relationships et préfère l’Inde aux USA

La politique étrangère britannique change…

La politique étrangère britannique change… Il est tout de même assez rare d’observer l’intense satisfaction d’un plutôt de centre-gauche, plutôt proche des libéraux, comme l’est The Independent, après un discours d’un secrétaire au Foreign Office conservateur. Certes, le gouvernement est conservateur-libéral, mais il allait de soi que la politique extérieur serait un domaine réservé des conservateurs. Eh bien, c’est que les conservateurs ont changé, qu’ils se montrent nettement moins serviles vis-à-vis des USA que les travaillistes (relations solid but not slavish), beaucoup plus ouverts sur d’autres domaines que l’anglo-saxon Cela, en commentaire du discours du secrétaire au Foreign Office William Hague, hier à Londres. Dans… La politique étrangère britannique change…

La colère d’Albion (en plus de Gardiner)

On peut considérer d’une façon générale que le texte de Nile Gardiner, que nous présentons par ailleurs dans la rubrique Ouverture libre, reflète un sentiment devenu extrêmement fort et profond chez les Britanniques. Le traitement infligé à BP par Obama et par le Congrès, suivis par tout l’appareil du système de l’américanisme, représente pour les Britanniques une affaire extrêmement grave. La question n’est pas tant de savoir si BP le mérite, sa responsabilité est patente, mais aussi celle des autorités US avec la faveur qu’elles accordent au Big Oil, du Congrès arrosé régulièrement par les subventions du même Big Oil, etc. La question concerne plutôt… La colère d’Albion (en plus de Gardiner)

La colère de Gardiner

La colère de Gardiner Mile Gardiner, éditorialiste du Daily Telegraph, est un partisan quasiment institutionnalisé et une référence remarquable des special relationships. (Gardiner fut un collaborateur de Margaret Thatcher.) Il produit en ce moment des textes d’une férocité exceptionnelle contre la direction politique US. La raison en est principalement le comportement US, d’Obama particulièrement (mais aussi du Congrès) contre BP dans la crise du oil spill. Un bon exemple de cette férocité peut être trouvé dans le commentaire du 17 juin 2010. «What a difference 18 months and an oil spill makes. In January 2009 Barack Obama was hugely popular on this side of the… La colère de Gardiner

UK-USA et l’“oil spill” : on devient nerveux

UK-USA et l’oil spill : on devient nerveux Malgré un coup de téléphone plein d’amicales banalités entre Cameron et BHO samedi dernier, les special relationships, désormais en première ligne dans la catastrophe du Golfe du Mexique (voir notre F&Cdu 12 juin 2010), continuent à se détériorer. Positions officielles et petits signes qui ne trompent pas Mercredi, le Premier ministre Cameron a fait son intervention la plus ferme en faveur de BP, contre le rôle de bouc émissaire (assorti de paiements considérables) qu’Obama fait jouer au consortium nominalement britannique, et précisément important pour le Royaume-Uni à cause de son rôle dans le financement des pensions. Le… UK-USA et l’“oil spill” : on devient nerveux

L’“oil spill” s’étend au “special relationships

L’oil spill s’étend au special relationships 12 juin 2010 Depuis 24 heures, les relations entre les USA et le Royaume-Uni, un peu moins special relationships qu’à l’habitude, ont pris un tour un peu délicat. BP, soutenu par la sacro-sainte City, a lancé une offensive décidée auprès du gouvernement Cameron-Clegg pour avoir son soutien face aux attaques de plus en plus violentes contre lui aux USA, à cause de la catastrophe de la station Deepwater Horizon. Le oil spill progresse et se transforme en une catastrophe environnementale et économique majeure, peut-être la pire crise multiforme (mélangeant des domaines très différents à partir d’une catastrophe systémique issue… L’“oil spill” s’étend au “special relationships

Notes sur des spécial relationships en embuscade (dde.crisis)

Notes sur des spécial relationships en embuscade (dde.crisis) Cette >Note d’analyse< est la première d'une formule spécifique que nous voudrions généraliser, qui est de présenter de façon succincte et très résumée mais significative le contenu de la principale rubrique (de defensa) de notre Lettre d’Analyse dde.crisis. Dans ce numéro de dde.crisis du 25 mai 2010, nous analysons les conditions et les conséquences des élections britanniques du 6 mai 2010. Nous nous en tenons aux grandes lignes du propos, sans dévoiler l’argumentation et l’appréciation des fondements, pour n’en pas déflorer la substance et ne pas léser les abonnés à la Lettre. Nous espérons intéresser de nouveaux… Notes sur des spécial relationships en embuscade (dde.crisis)

Le choix de Cameron : Paris et Berlin

Le choix de Cameron : Paris et Berlin Le 12 mai 2010, le Daily Telegraph publiait un article venimeux sur l’indifférence affirmée des Français pour les Britanniques, et particulièrement le Premier ministre Cameron. (Parallèlement, on annonçait à grands renforts de divers tralalas le reset des spécial relationships, avec une invitation de BHO faite à Cameron de se rendre à Washington en juillet prochain. Les deux nouvelles se confortaient parfaitement dans l’esprit du Telegraph, d’un pro-américanisme pur et dur.) «A senior member of his centre-Right party told The Daily Telegraph the president lost patience with UK under Gordon Brown and had no intention of trying to… Le choix de Cameron : Paris et Berlin

Pour les “special relationships”, la crise disposera

Pour les special relationships, la crise disposera 15 mai 2010 Il a été considérablement question des special relationships depuis que le duo Cameron-Clegg s’est installé à la tête du Royaume-Uni, il y a trois jours. Obama a illico presto téléphoné au nouveau Premier ministre, le jeune Cameron, pour lui dire tout le bien qu’il pense de lui, tout le bien qu’il pense des relations spéciales et pour l’inviter à faire visite à Washington en juillet. En attendant, le nouveau secrétaire au Foreign Office, William Hague, a été happé par Hillary Clinton et convoqué à Washington, où il se trouvait hier. Divers textes ont été publiés… Pour les “special relationships”, la crise disposera

La baronne Ashton est-elle l’otage du Foreign Office ?

Il y a déjà eu des rumeurs de démission de la baronne Ashton, qui dirige la diplomatie et la sécurité européenne dans le nouvel organigramme de UE née du Traité de Lisbonne. Ashton, en général, n’est guère passionnée par sa fonction, dit-on. Sa situation représente un cas peu ordinaire et, dans ses rapports indirects avec le Foreign Office, il s’agit d’une illustration convaincante de la situation britannique en général. La réputation de la baronne Ashton est déjà bien établie. C’est clairement une réputation d’incompétence, mais est-ce un reproche à lui faire? Elle l’a jamais cherché à avoir le poste qu’elle occupe, y a été pratiquement… La baronne Ashton est-elle l’otage du Foreign Office ?

Une révolution pour ne pas mourir?

Les hypothèses abondent. Les conservateurs remontent dans les sondages et raniment l’hypothèse d’une majorité suffisante pour faire seuls un gouvernemebnt. La tactique de Clegg, la nouvelle star de la politique britannique, sera-t-elle, dans le cas malgré tout d’un hung Parliament, de refuser toute coalition et de laisser se constituer un gouvernement minoritaire (conservateur) pour mieux attendre son heure, c’est-à-dire une coalition avec les travaillistes débarrassés de Brown? Les élections britanniques, qui ont lieu jeudi et vendredi prochains, sont les élections du siècle, sans qu’on sache exactement de quel siècle l’on parle. Dans tous les cas, le Guardian et l’Observer ont choisi leur camp. Ils soutiennent… Une révolution pour ne pas mourir?

Clegg Factor &amp; “special relationships

Nicholas Clegg, leader des Libéraux-Démocrates (LibDem) au Royaume-Uni, bouscule comme un ouragan la campagne électorale. D’abord, ses remarquables prestations lors des rencontres télévisées à trois ont propulsé son parti en 2ème ou en 1ère position dans les sondages, selon les sondages. Ensuite, l’homme présente une image d’un politicien d’un nouveau type au moment où la classe politique britannique traditionnelle s’enfonce dans une impopularité et une impuissance remarquables jusqu’à être sans précédent. Enfin, Clegg se signale par une attaque frontale du tabou poussiéreux et anémique que constituent les spécial relationships du Royaume Uni avec les USA. Divers journaux reprennent cette affaire précisément de l’attaque contre les… Clegg Factor &amp; “special relationships

Liquidation des diverses “special relationships

Liquidation des diverses special relationships 31 mars 2010 Il faut mettre en parallèle deux événements importants (en en ajoutant d’autres plus réduits mais complémentaires) Certes, ce n’est pas la première fois qu’on en parle, mais la puissance de la phase actuelle est remarquable, la convergence de diverses forces allant dans le même sens, les effets rendus publics au lieu d’être dissimulés, etc. On parle ici de deux faits importants qui affectent les deux spécial relationships essentielles des USA, les deux relations spéciales des alliances les plus profondes, les plus symboliquement fortes, les plus porteuses d’une affirmation substantielle forte, des USA avec des pays alliés. Il… Liquidation des diverses “special relationships

La revanche des special relationships bafouées

Les USA, pardon, l’OTAN peut-elle gagner en Afghanistan? Grave question pour le général McChrystal, de l’U.S. Army et commandant de la coalition occidentaliste et tout de même largement américaniste qui mène en Afghanistan une guerre étrange, parce que difficile à expliquer quant à ses fondements et ses divers attendus. Le Times de Londres nous apprend aujourd’hui que le général McChrystal a engagé secrètement un conseiller spécial et éminent à la fois : Winston Churchill. Ce 30 mars 2010, le Times nous explique que McChrystal passe beaucoup de temps à lire Churchill, qui écrivit beaucoup sur les aventures britanniques, au XIXème siècle, en Afghanistan. «McChrystal is… La revanche des special relationships bafouées

Des “special relationships” de plus en plus lourdes

Un rapport de la commission des affaires étrangères des Communes porte un regard plus que critique, et nous dirions même lugubre, sur les relations spéciales entre les USA et le Royaume-Uni. Sa recommandation symbolique est de ne plus utiliser ce terme (special relationships) tant il paraît désormais vide de sens. Bien qu’il reconnaisse que subsistent dans les relations USA-UK des domaines de très proche coopération d’un grand intérêt, le rapport se montre par contre très critique pour d’autres, comme ceux qui ont été établis avec la CIA pour le traitement spécial de certains prisonniers ou l’utilisation de la base de Diego-Suarez par cette même CIA.… Des “special relationships” de plus en plus lourdes

Les Malouines-2010 et l’isolationnisme

Les Malouines-2010 et l’isolationnisme Dans son commentaire de ce 5 mars 2010 sur Antiwar.com, Justin Raimondo examine la question de l’actuelle mini-crise des Malouines et la position des USA. Une fois n’est pas coutume, Raimondo approuve la politique de l’administration Obama et il explicite sa position d’un point de vue classique, mais intéressant à rappeler, du pur isolationnisme propre à la droite traditionnelle US. Cette logique est totalement hostile aux special relationships en général, avec le Royaume-Uni dans ce cas, mais aussi avec israël. «Here it comes again, the Falklands Question: one of those eternal foreign policy problems that seem to have no logical or… Les Malouines-2010 et l’isolationnisme

La croisade de Nile Gardiner

Le Britannique Nile Gardiner, qui fut très proche de Margareth Thatcher et qui représente une voix puissante du courant néo-conservateur anglo-américaniste, a consacré ses trois derniers commentaires du Daily Telegraph (les 1er mars 2010, 2 mars 2010 et 4 mars 2010) à l’actuelle affaire des Malouines entre l’Argentine et le Royaume-Uni, et surtout à l’attitude des USA. Il est rarissime, sinon sans précédent, de voir un chroniqueur de ce calibre, dont la règle est la multiplicité des sujets abordés, se concentrer dans trois articles de suite en quatre jours sur une question qui est certes importante, mais qui n’a certainement pas l’importance d’une crise majeure.… La croisade de Nile Gardiner