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Too big to fight”, en fait…

Too big to fight, en fait Nous sommes prisonniers des banques, ou, disons, de la dictature mécanique du poids des banques. Le fameux adage de la puissance du système financier devient par évolution analogique l’adage de notre emprisonnement : Too big to fail (trop gros pour perdre) devient Too big to fight (trop grosses pour qu’on se batte contre elles). Une variation pourrait être : Too big to fall (trop gros pour tomber) devenant Too big to break (trop grosses pour qu’on les brise). Ce n’est pas que le combat soit impossible, c’est que la taille des banques fait qu’il est impossible de songer à… Too big to fight”, en fait…

Soros “complote”-t-il contre BHO ?

Il est beaucoup question du milliardaire américano-hongrois Georges Soros, devenu, fortune faite dans la spéculation boursière, grand agitateur politique dans le sens des libéraux (au sens US de progressiste), éventuellement interventionniste (disons, du type libéral hawk). Soros a largement financé les révolutions de couleur anti-russes en Europe de l’Est et il est très actif aux USA. Sa collusion avec les neocons (révolutions de couleur) ne s’est pas poursuivie aux USA, où il s’est rangé dans le camp démocrate, et où il a férocement soutenu Obama en 2008. Soros est la cheville ouvrière de la collecte du Big Money, avec lui-même comme donateur de dimension, pour… Soros “complote”-t-il contre BHO ?

G2 moins un?

G2 moins un? 30 octobre 2009 Le 28 octobre 2009, RAW Story revenait sur une interview donnée par Georges Soros au Financial Times le 23 octobre 2009. RAW Story présente également un commentaire de l’interview de Soros. Que dit Soros? En gros, il s’agirait de remplacer le Washington consensus par le Beijing consensus. Soros ne donne plus cher, ni des USA, dans tous les cas comme leader du monde, ni du dollar comme monnaie de référence. D’ailleurs, juge-t-il, l’abandon de ces privilèges qui ne reposent plus sur rien est de l’intérêt des USA. Voici deux des questions-réponses qui cernent le mieux le rôle déclinant des… G2 moins un?

Une leçon (?) d’anatomie

Une leçon (?) d’anatomie 24 février 2009 Qu’est-ce que c’est que cette crise, quelle est sa réelle substance? Nous tenons pour notre part, comme nous l’avons écrit souvent, qu’il s’agit d’une crise de civilisation, mais plus encore, que c’est la crise de notre civilisation, entendant par là que ce n’est pas une crise de plus de notre civilisation mais la crise fondamentale de notre civilisation. Que cette crise, comme le remarque l’un ou l’autre de nos lecteurs, se soit déjà manifestée, c’est l’évidence sinon une lapalissade complète, puisqu’elle n’est pas née d’hier et qu’elle s’est déjà manifestée à diverses reprises. (C’est bien entendu complètement la… Une leçon (?) d’anatomie

Etat de siège

Etat de siège 23 février 2009 Les événements continuent avec leur force désormais coutumière, avec un rythme en progression constante. Les appréciations d’une crise systémique proche d’une crise de civilisation par son ampleur et sa vitesse sont désormais sur la place publique, de la part de dirigeants pourtant habitués par conformation psychologique et par conformisme politique à la mesure et à la réserve, et à une dialectique plutôt apaisante. Paul Volcker, ancien président de la Federal Reserve et actuel conseiller d’Obama, estime que la situation est peut-être pire que pendant la Grande Dépression (selon Reuters, le 20 février): «I don’t remember any time, maybe even… Etat de siège

Le meilleur des mondes est un peu en avance

Le meilleur des mondes est un peu en avance 27 décembre 2008 La trêve des confiseurs est, comme son nom l’indique, une période d’armistice. Pendant que l’économie poursuit sa chute accélérée selon les préceptes de la crise en cours, les nouvelles se font plus rares et le commentaire se détache de l’actualité. Le champ est laissé libre à la réflexion à plus long terme. Cette réflexion concerne notamment, et évidemment certes, l’état de notre conception du monde et, plus précisément, l’état de la doctrine économique, ou de l’idéologie tout court, qui caractérise notre conception du monde, crise comprise bien entendu. Bref, nous commençons à penser… Le meilleur des mondes est un peu en avance

L’énigme Obama et sa politique étrangère… (suite)

Nous continuons à explorer les possibilités de changement aux USA à l’occasion des présidentielles, notamment du côté d’Obama, en prenant comme support les analyses qui nous semblent les plus significatives, qui se succèdent, qui sont toutes nécessairement spéculatives. Il nous semble intéressant de noter la poursuite de la réflexion de Justin Raimondo, dont nous avions signalé la première manifestation dans notre Bloc-Notes du 19 février. (Raimondo, commentateur de la droite extrême libertarienne, paléo-conservateur, isolationniste et/ou non-interventionniste, acueillant avec un certain enthousiasme l’affirmation du libéral démocrate Obama, voilà qui présentait une certaine originalité méritant l’intérêt.) Dans sa chronique de ce jour, sur Antiwar.com, Raimondo poursuit sa… L’énigme Obama et sa politique étrangère… (suite)

George Soros pose son diagnostic: une “crise systémique” qui clôt une époque née en 1945

Le financier George Soros, milliardaire et l’une des stars du système financier international et de l’activité de la spéculation, est désormais parmi les critiques radicaux du système. Il offre son diagnostic de la crise financière en cours, dans une chronique du Financial Times du 23 janvier : «The worst market crisis in 60 years». En d’autres termes, la crise systémique par excellence, la fin de l’ère de l’expansion par le crédit grâce au dollar institué par les USA comme la monnaie internationale de réserve. «The current financial crisis was precipitated by a bubble in the US housing market. In some ways it resembles other crises… George Soros pose son diagnostic: une “crise systémique” qui clôt une époque née en 1945

La vision crépusculaire de George Soros, 76 ans, milliardaire et philanthrope

Milliardaire, investisseur international, philanthrope pour diverses institutions politiques, George Soros vient de fêter ses 76 ans en publiant un livre au ton crépusculaire, à la vision aussi noire que de l’encre. The Age of Fallibility: Consequences of the War on Terror trace le portrait d’une Amérique qui a perdu tout sens et qui a perdu sa voie. « But in the five years since the Sept. 11, 2001, terrorist attacks the nation has lost its way, the international financier asserts in his latest book. » The Courrier-Journal, de Louisville, Kentucky, rend compte d’une rencontre avec Soros, article repris le 3 septembre sur le site CommonDreams.org.… La vision crépusculaire de George Soros, 76 ans, milliardaire et philanthrope

Malaparte postmoderne

Malaparte postmoderne 7 décembre 2004 Le monde démocratique respire : les élections vont être refaites en Ukraine. Il n’est pas assuré du tout que, dans l’Ohio, une chose si magnifique arrivera. Cela permet à l’élan démocratique occidental de souffler, puisque la démocratie est sauvée pour l’instant. Dans l’intervalle, ce qu’on devinait s’est confirmé : les Américains sont derrière le coup, de façon si voyante que quelques journalistes continentaux en sont un peu gênés et se demandent s’ils n’ont pas été trompés par leur enthousiasme vertueux. L’implication américaine s’est de plus en plus imposée comme un fait majeur de la crise, au travers d’articles comme ceux… Malaparte postmoderne

La question du virtualisme, — sous une forme ou l’autre — commence à être débattue publiquement et sérieusement

La question du virtualisme, sous une forme ou l’autre commence à être débattue publiquement et sérieusement Nos lecteurs connaissent notre goût pour le virtualisme. Nous en parlons souvent, encore récemment dans notre Messagerie. Bien qu’il ne s’agisse que d’un moyen, d’une façon de voir (de ne pas voir) le monde, d’une sorte de comment si l’on veut (comment ne pas être confronté à une réalité qu’on tient pour peu aimable), le virtualisme s’avère également être une idéologie, et nous dirions même qu’il s’agit de l’idéologie pure, celle qui n’a plus d’objet, qui propose simplement la structure d’un réel différent du réel. En quelque sorte, chacun… La question du virtualisme, — sous une forme ou l’autre — commence à être débattue publiquement et sérieusement

La “privatisation” et l’“internationalisation” de l’élection du président US

La privatisation et l’internationalisation de l’élection du président US 12 novembre 2003 La décision de Georges Soros, investisseur d’origine hongroise et étoile classique depuis une quinzaine d’années du monde internationale de la finance et de l’investissement, d’entrer en guerre contre la réélection de GW Bush ouvre une nouvelle période dans l’histoire de l’Amérique. Soros ne sera d’ailleurs pas seul dans cet effort, il s’associe à Peter Lewis, milliardaire et propriétaire de compagnies d’assurance. Soros a déjà entrepris divers actions, dont la publication d’un livre, The Buble of the American Supremacy. Ses attaques contre GW et la politique américaine sont d’une violence extrême puisque, chez lui,… La “privatisation” et l’“internationalisation” de l’élection du président US