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sophisme

La narrativeSystème, c’est bien plus qu’Orwell

La narrativeSystème, c’est bien plus qu’Orwell 18 octobre 2014 – Jeudi après-midi (vendredi matin en Europe), le département d’État présentait un briefing conjoint de la porte-parole Jennifer Psaki (département d’État) et du porte-parole John Kirby, contre-amiral (département de la défense). Ce joint meeting semble être une première historique pour ces puissantes institutions jalouses de leurs prérogatives de communication, comme l’a signalé Psaki, et un >signe des tempsRussie révisionniste< déploie ses forces >à la porte de l’OTAN< («…must deal with a revisionist Russia – with its modern and capable army – on NATO's doorstep»). Shoigu a exprimé sa surprise d’une telle annonce, venant d’un Hagel unanimement… La narrativeSystème, c’est bien plus qu’Orwell

La Syrie et l’épuisement de la psychologie washingtonienne

La Syrie et l’épuisement de la psychologie washingtonienne L’article de Ben Hubbard, dans le New York Times du 28 avril 2013, fait grand bruit. Chacun retient son souffle et ne cesse de rouler dans sa tête la phrase centrale et symbolique du texte : «Nowhere in rebel-controlled Syria is there a secular fighting force to speak of» (Nulle part dans les zones contrôlées par les rebelles on ne trouve une unité combattante digne de ce nom qui appartienne à la faction séculaire.) Cela signifie que les rebelles combattant Assad en Syries, aujourd’hui, ne sont plus, en gros, que des islamistes des groupes extrémistes, ceux dont… La Syrie et l’épuisement de la psychologie washingtonienne

Jabhat al-Nusra en Syrie : une menace “globale”

Jabhat al-Nusra en Syrie : une menace globale On signale ici, avec un extrait conséquent, un texte de Bruce Riedel, dans Al Monitor du 8 avril 2013. Riedel est le directeur du programme Intelligence Project, de la Brookings Institution. En raison de la position de la Brookings à Washington, comme l’une des courroies de transmission institutionnalisée importante de la communication du Système dont dépend le système de l’américanisme, on peut considérer qu’il s’agit d’un texte exprimant d’une façon générale mais officieuse l’appréciation fondamentale de l’establishment washingtonien du sujet traité. Ce sujet est, d’une façon détaillée et précise, une sorte d’anatomie complète, dans sa dimension historique,… Jabhat al-Nusra en Syrie : une menace “globale”

L’“entêtement afghan” et notre structure crisique

L’entêtement afghan et notre structure crisique 29 juin 2010 On voit par ailleurs, dans Ouverture libre de ce 29 juin 2010, des cas bien remarquables de ce que Arianna Huffington baptise the paradox of Afghanistan, ou paradoxe afghan, pour faire bref. Il consiste en gros à exposer toutes les raisons du monde pour lesquelles il ne faut pas faire quelque chose (la guerre en Afghanistan), en concluant que, par conséquent, il faut faire ce quelque chose (la guerre en Afghanistan). Le paradoxe afghan n’est pas un simple syllogisme (y compris celui qui répond à la logique mais n’a aucune réalité matérielle, qui devient sophisme lorsqu’il… L’“entêtement afghan” et notre structure crisique

Le sophisme règne

Parmi tous les arguments employés contre le F-22 durant ces derniers jours avant le vote du Sénat des Etats-Unis, puis pour saluer le vote du Sénat du 21 juillet, le plus impressionnant est celui de l’absence d’usage (d’utilité) de l’avion dans les conflits en cours. Il s’agit du plus impressionnant parce que le plus apte à nous démontrer que nous sommes dans un univers virtualiste où la reconstruction du monde emploie le sophisme comme principal matériau. A cet égard, tout vient réellement de Gates, le maçon en chef du domaine, puisque c’est lui qui emploie prioritairement cet argument sophistique et qu’il l’a forgé de toutes… Le sophisme règne

Le viol de la logique par la vertu

Le viol de la logique par la vertu 29 octobre 2006 Il y a une façon de présenter un raisonnement qui, aujourd’hui, est employée systématiquement et nous montre la mort du lien de causalité dans la pensée occidentale dito, rien de moins que la mort de la logique. C’est le résultat d’une idéologisation forcenée de la pensée, avec deux mécanismes: Le premier est de sacrifier la logique, fondement de la raison, sur l’autel de la vertu soi-disant contenue dans l’idéologie occidentaliste version atlantiste, succédané à peine fardé de l’américanisme. Le second est le mécanisme du virtualisme. Il installe dans notre esprit, grâce à une psychologie… Le viol de la logique par la vertu