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Business as usual : l’ordre dans le désordre, chapitre somalien sous direction US

On n’en finit pas, avec une lassitude fataliste, de comptabiliser les mêmes initiatives, les mêmes emballements, les mêmes certitudes, selon la même façon d’écraser le problème en lieu et place de le résoudre. Et le même résultat. Dernier chapitre en date : la Somalie. Il y a deux mois, les USA s’étaient enfin préoccupés du problème. Ils intervenaient. Ils cognaient. On avait tout compris. Ils amenaient un nouveau gouvernement, manufacturé en Ethiopie, qui allait rétablir un ordre décent, quasi-occidental, après avoir chassé les islamistes absolument impies. Autant en emportent les vents de sable. C’est un cas historique extraordinaire, cette volonté, cet entêtement presque surhumain à… Business as usual : l’ordre dans le désordre, chapitre somalien sous direction US

“Chinook Down”, — et l’initiative perdue ?

Chinook Down, et l’initiative perdue ? 3 novembre 2003 Nous voyions récemment (le 22 octobre) une projection du film Black Hawk Down, sur Canal Plus. La reconstitution est minutieuse, intéressante, finalement fort peu encombrée de la quincaillerie patriotarde US. On voit bien, car c’est bien mis en valeur, combien les Américains se sentent étrangers à la Somalie, combien ils rencontrent de difficultés à parvenir à l’intégration psychologique qui fait qu’une force armée occidentale peut s’adapter à cette sorte de conflit. On voit bien les caractéristiques de la hiérarchie américaine, celles de l’organisation, avec les qualités et les défauts américains. Les conditions de cette sorte de… “Chinook Down”, — et l’initiative perdue ?

Un exemple d’“adaptation rhétorique”, — les variations d’un analyste américain sur l’évaluation de la puissance américaine

Un exemple d’adaptation rhétorique, les variations d’un analyste américain sur l’évaluation de la puissance américaine Nous allons confesser à nos lecteurs les détails de notre démarche. • D’abord, ce texte de Gregg Easterbrook, dans le New York Times hebdo du 27 avril, présentant une analyse, non, un dithyrambe de la puissance militaire américaine : « American Power Moves Beyond the Mere Super ». L’abus du superlatif, parfois jusqu’à la nausée, nous arrêta. A propos de jugements tels que celui-ci, et tout cela venu évidemment de la victoire sur l’Irak : « The American military is now the strongest the world has ever known, both in… Un exemple d’“adaptation rhétorique”, — les variations d’un analyste américain sur l’évaluation de la puissance américaine