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Humeurs et fantasmes de guerre

Humeurs et fantasmes de guerre 13 octobre 2017 – Il existe, du côté des USA est-il besoin de le dire, une narrative de guerre impliquant la possibilité, parfois jusqu’à la probabilité dans certains commentaires, d’un affrontement nucléaire total. Cette narrative, qui a été développée plusieurs fois, à laquelle on croit et à laquelle on ne croit pas, successivement et parfois même simultanément, date de mars 2014 d’une façon affirmée sinon affichée ; dès lors que Russes et OTAN (soit les USA) se trouvaient quasiment et potentiellement au contact, par l’intermédiaire de la crise ukrainienne, la possibilité d’une guerre nucléaire prenait un aspect très concret. Cette… Humeurs et fantasmes de guerre

De Sherman à Wounded Knee

De Sherman à Wounded Knee 31 décembre 2016 – Puisqu’il a été question, de façon tout à fait marginale, du général nordiste William Tucumseh Sherman, j’y reviens, mais cela en m’attachant directement au personnage. Il est vrai que j’ai toujours été fasciné par cette photo universellement fameuse et reprise par Infowars.com en y collant le visage d’Obama… Sherman y paraît hargneux et renfrogné, avec une dureté terrible et une intransigeance du puritain, paraissant manquer de cette beauté de l’âme qui nourrit l’élégance du caractère et la fraîcheur de l’esprit, semblant étranger à lui-même tant l’impureté des actes qu’il fut amené à commettre semble habiter ses… De Sherman à Wounded Knee

L’“école Hillary” : du féminisme au Système

L’>école Hillary< : du féminisme au Système Dans un article sur PressTV.ir (le 9 novembre 2014), Finian Cunningham, scientifique britannique devenu journaliste et commentateur de combat, et antisystème certes, aborde un thème intéressant : celui des femmes en position de pouvoir (exécutif) dans l’ensemble de sécurité nationale du système de l’américanisme, singulièrement rassemblées ces dernières années au sein du département d’État. Ces femmes se révèlent d’un extrémisme extraordinairement agressif et impudent, un extrémisme exprimé furieusement et sans frein, un extrémisme illégal par les actions qu’il engendre mais présenté avec ce qui peut paraître une sorte de >bonne conscience< et de certitude de la légitimité de… L’“école Hillary” : du féminisme au Système

L’Iran, ça swingue : menaces US de sanctions anti-françaises…

L’Iran, ça swingue : menaces US de sanctions anti-françaises… Les lacets, les tournant en U et les tête-à-queue de la politique extérieure du bloc BAO, notamment vis-à-vis de l’Iran pour le cas qui nous occupe, sont pleins de surprises réjouissantes. Depuis qu’une délégation de représentants d’une centaine de sociétés françaises est en Iran (le 3 février) pour établir de nouveaux liens du type business is business, le département d’État s’est retrouvé une verve anti-française, comme du temps de l’Irak et du French-bashing, histoire de bien préparer la solennelle visite du président-poire accompagné par le président-qui-marche-sur-l’eau chez leur copain commun Thomas Jefferson, lundi prochain. Il y… L’Iran, ça swingue : menaces US de sanctions anti-françaises…

Fin d’une époque qui était déjà finie

Fin d’une époque qui était déjà finie L’accord intérimaire de Genève entre les P5+1 et l’Iran est souvent salué comme historique. («Accord historique sur le nucléaire iranien», titre Le Monde du 24 novembre 2013.) Il faut accepter le terme historique en observant qu’il porterait plutôt sur le fait d’un accord que sur l’accord lui-même (son contenu). Cela porte essentiellement sur la participation des USA et de l’Iran à cet accord, dans la mesure où, depuis 1979, les rapports formels et officiels des USA et de l’Iran sont réduits à zéro. Il s’agissait d’un antagonisme à la fois idéologique et irrationnel entre ces deux pays, en… Fin d’une époque qui était déjà finie

Les ambiguïtés postmodernistes (suite) : le cas de George Davis Hanson, historien néo-conservateur

Les ambiguïtés postmodernistes (suite) : le cas de George Davis Hanson, historien néo-conservateur 5 avril 2004 L’historien néo-conservateur George Davis Hanson est connu. Il fait marcher l’histoire au son du canon et du tambour, enrôle Thucydide sous sa bannière pour nous parler avec passion de Sherman et de Patton, et de l’invincible supériorité de la démocratie occidentale sur les champs de bataille. Sa phrase exaltée est souvent aussi lourde qu’une canonnade à Verdun, en 1916. Par ailleurs, cela n’empêche rien comme on va le voir. Dans un très récent article, datant du 1er avril sur National Review Online, Hanson nous parle de l’Europe. Sa phrase,… Les ambiguïtés postmodernistes (suite) : le cas de George Davis Hanson, historien néo-conservateur