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BAE plaide coupable de tout ce que vous voulez et passe à la caisse

BAE plaide coupable de tout ce que vous voulez et passe à la caisse Le Guardian triomphe. Le quotidien britannique poursuit depuis des années une campagne d’investigation et d’accusation contre le géant britannique de l’armement BAE, désormais officiellement classable comme le champion du monde toutes catégories pour fraudes et corruption en tous genres. Toute la presse britannique annonce ce soir que BAE a capitulé devant le département de la justice US (DoJ) et le Serious Fraud Office (SFO) britannique, a reconnu sa culpabilité dans toutes les charges relevées contre lui et accepté de payer $400 millions au DoJ, £30 millions au SFO plus diverses autres… BAE plaide coupable de tout ce que vous voulez et passe à la caisse

Notes sur le retour (malheureux) de BAE

Notes sur le retour (malheureux) de BAE Depuis le 1er octobre 2009, on sait qu’une deuxième affaire BAE de dimensions majeures est lancée, après la première explosion, en décembre 2006. Les détails sont connus, ainsi que les méandres, les habituelles implications, enfin les perspectives d’affrontement. Les délais d’une probable évolution publique vont de quelques semaines à quelques mois. Actuellement, le ministère de la justice britannique examine la demande du Serious Fraud Office (SFO) d’engager des poursuites. Même s’il n’y avait pas d’autorisation du ministère, le SFO poursuivrait probablement son action, pouvant conduire à des implications de dirigeants de BAE. Le SFO, sérieusement bloqué en décembre… Notes sur le retour (malheureux) de BAE

Ô Yamamah, Ô BAE, Ô Britannia

Depuis mercredi, un tribunal londonien écoute les arguments sur la recevabilité d’une plainte contre le gouvernement britannique pour son rôle dans l’étouffement, en décembre 2006, de l’enquête sur le scandale Yamamah-BAE impliquant également l’Arabie Saoudite. La plainte vient de deux associations, Corner House Research et Campaign Against Arm, qui jugent que les conditions d’arrêt de l’enquête du Serious Fraud Office sur le scandale sont suspectes. Le tribunal n’a pas l’air d’être en désaccord. Des documents divers ont été rendus publics. Ils permettent de voir précisées et confirmées les diverses allégations sur le rôle des Saoudiens, précisément de Prince Bandar, dans l’affaire. Bandar a précisément exercé… Ô Yamamah, Ô BAE, Ô Britannia

La question des représailles saoudiennes si l’enquête sur BAE avait été menée à son terme par le SFO

Un des aspects les plus mystérieux de l’affaire BAE est la question des représailles saoudiennes, agitées par Prince Bandar au cours d’une visite à Tony Blair le 5 décembre 2006 au 10 Downing Street, au cas où le Premier ministre britannique aurait refusé de faire cesser l’enquête du Serious Fraud Office (SFO) sur les contrats Yamamah avec l’Arabie Saoudite. Des documents publiés par le Daily Mail le 12 juillet ont apporté quelques précisions qui ont permis de mesurer l’épaisseur du mystère et de confirmer son caractère explosif. Ces précisions sont notamment reprises par l’AFP (voir Defense News du 13 juillet). «On Nov. 30, 2006, Sir… La question des représailles saoudiennes si l’enquête sur BAE avait été menée à son terme par le SFO

BAE : qui n’a pas son enquête?

BAE devient une chronique et son cas suscite un phénomène qui commence à ressembler à la curée. Après l’ouverture de l’enquête sur BAE par le DoJ, c’est le Serious Fraud Office (SFO) de Londres qui envisage de rouvrir sa propre enquête. Le Financial Times annonce aujourd’hui qu’il s’agit d’une possibilité actuellement envisagée par le directeur du SFO. La condition serait que la cause de l’arrêt de l’enquête ordonné en décembre 2006 (sécurité nationale) disparaisse Il faut noter que le directeur du SFO expose cette possibilité alors que les deux principaux instigateurs de la décision de décembre 2006 ont quitté le gouvernement (démission) : Tony Blair… BAE : qui n’a pas son enquête?

Les sombres perspectives américanistes de BAE

Dans The Independent, l’un des commentateurs de la rubrique économique du quotidien, Jeremy Warner, met dans sa chronique Outlook d’hier, le destin de BAE en perspective à la suite de la décision US d’ouvrir une enquête. (Décision du département de la justice, officielle depuis le 25 juin.) Sans s’attacher à la polémique concernant le cas, son appréciation est à la fois éclairée et pessimiste. Warner se place du point de vue de la stratégie de BAE, résolument orientée vers les USA. Il en tire argument pour affirmer que la décision du DoJ place BAE dans une position pire qu’au moment de l’enquête du SFO britannique.… Les sombres perspectives américanistes de BAE

Encore un “front”: la Suisse part en guerre contre BAE

Encore un autre front pour BAE, décidément bien à l’ouvrage ces derniers temps. Il s’agit de la Suisse, qui vient d’ouvrir sa propre enquête sur les fonds déposés dans des banques suisses, qui seraient de l’argent de la corruption, notamment des marchés Yamamah. Une fois de plus, c’est le Guardian qui donne ces précisions inédites, aujourd’hui. Les Suisses veulent reprendre l’enquête que le Serious Fraud Office a été contraint d’arrêter le 15 décembre dernier, sur ordre du gouvernement Blair. Cerise sur le gâteau, le texte du Guardian nous apprend que les Suisses vont également travailler sur les accusations de corruption (avec dépôt possible dans des… Encore un “front”: la Suisse part en guerre contre BAE

BAE dans le collimateur du Congrès

Il semblait que la puissance même du groupe britannique BAE le mettrait à l’abri de querelles trop vives de la part de l’édifice juridique du système. Au contraire, le plus remarquable dans les suites du scandale Yamamah dont BAE est le principal accusé et la décision d’abandon de l’enquête du Serious Fraud Office (SFO) contre BAE, le 15 décembre 2006, c’est la constance et la pugnacité de l’attaque contre BAE. On croyait que cette affaire serait enterrée par cette décision de décembre 2006 dont l’iniquité semblait garantir l’efficacité. Il n’en est rien. A côté de l’attaque de l’OCDE, il y a désormais un front américain… BAE dans le collimateur du Congrès

La revanche du SFO? Washington veut inculper BAE pour corruption

La situation est intéressante : les USA semblent de plus en plus déterminés à lancer des poursuites contre BAE, s’il s’avère que les conditions juridiques le permettent. Actuellement, selon le Times d’aujourd’hui, le département de la Justice (DoJ) est en conversation avec le Serious Fraud Office (SFO) britannique pour déterminer la possibilité d’une telle action. «The US Department of Justice (DoJ) is in talks to establish whether it can launch a formal inquiry into alleged bribery and corruption in BAE Systems, The Times has learnt. Mike O’Brien, the Solicitor-General, acknowledged that the UK’s Serious Fraud Office (SFO) has met the DoJ to discuss allegations of… La revanche du SFO? Washington veut inculper BAE pour corruption

Décidément, le scandale BAE-“Yamamah”, c’est du sérieux

Décidément, le scandale BAE-Yamamah, c’est du sérieux 24 avril 2007 Le Guardian, toujours imbattable dans la poursuite des nouvelles du cas BAE et de ses innombrables ramifications de corruption, publie aujourd’hui un article où il nous informe de l’extraordinaire campagne montée par la diplomatie britannique contre l’enquête décidée par l’OCDE, contre les fonctionnaires et experts internationaux qui la dirigent, et cela, par tous les moyens. Il y a le cas du professeur (suisse) Pieth, qui mène l’enquête : «The UK is covertly trying to oust the head of the world’s main anti-bribery watchdog to prevent criticism of ministers and Britain’s biggest arms company, BAE, the… Décidément, le scandale BAE-“Yamamah”, c’est du sérieux

Right or Wrong, BAE

Right or Wrong, BAE 23 février 2007 Expliquons-nous aussitôt : puisque George Monbiot écrit que «

Yamamah à-la-Blair et le bras d’honneur du MI6

Les Britanniques ont un dossier difficile à vendre, aujourd’hui à Paris, à une réunion de l’OCDE. Il s’agit bien sûr du dossier de l’interruption de l’enquête sur les contrats Yamamah, devenus depuis le scandale Yamamah. Le dossier est d’autant plus difficile à vendre qu’il n’est pas authentifié dans sa version initiale par la signature du MI6, le service de renseignement britannique. C’est bien entendu le Guardian qui révèle la chose aujourd’hui. Le chef du MI6, John Scarlett, a refusé d’authentifier la version du gouvernement selon laquelle l’interruption de l’enquête est justifiée par le fait que cette enquête menaçait la sécurité nationale. C’était la raison que… Yamamah à-la-Blair et le bras d’honneur du MI6

Le SFO ne lâche pas sa proie (BAE) : la Tanzanie après l’Afrique du Sud

Le Special Fraud Office a la dent dure et de la suite dans les idées. Le Guardian aussi, du reste, qui suit fidèlement les traces corruptrices de l’énorme conglomérat BAE. Les réseaux corrupteurs de BAE semblent avoir atteint une constance structurelle qui fait de cette société quelque chose de complètement à part. Cette fois (après Yamamah et l’Afrique du Sud), il s’agit de la Tanzanie, comme nous explique le Guardian. Nous avons d’abord l’exposé du délit, qui se passe en 2002, qui implique toujours les mêmes, où Tony Blair tient toujours le même rôle mirobolant de la vertu d’apparence soumise aux rudes lois de la… Le SFO ne lâche pas sa proie (BAE) : la Tanzanie après l’Afrique du Sud

Des Patriot aux Typhoon

Certains observateurs ont noté que GW Bush avait, dans son discours du 10 janvier, mentionné dans la rubrique renforcement le déploiement d’un nouveau groupe de porte-avions dans le Golfe et la livraison de missiles sol-air Patriot aux pays amis autour du Golfe. Parmi ces pays amis, on devrait compter sans aucun doute l’Arabie Saoudite. (Le Patriot fait partie des grandes fables américanistes. L’inefficacité de ce système est prodigieuse, voire légendaire, à mesure inverse de son prix et de la propagande éhontée faite autour de ses prétendus exploits de guerre. Cela rassure les Saoudiens.) La référence aux Patriot rejoint une autre étrange et récente nouvelle concernant… Des Patriot aux Typhoon

L’OCDE attend des explications britanniques sur l’interruption de l’enquête Yamamah

Voilà bien une occurrence pleine de désordre et de mauvaise réputation, que ni la City ni le Financial Times ne goûtent : les officiels britanniques obligés de s’expliquer devant l’OCDE à propos de la décision de Blair d’arrêter l’enquête du Serious Fraud Office sur le scandale Yamamah. Tandis que le SFO montre son alacrité et son entêtement en lançant une nouvelle enquête contre BAE sur un dossier sud-africain, le dossier Yamamah va être présenté devant la commission ad hoc de l’OCDE. Les Britanniques vont répondre à une requête de l’organisation internationale, érigée en enquêteur annexe pour la circonstance. Il s’agit d’une procédure complètement exceptionnelle, qui… L’OCDE attend des explications britanniques sur l’interruption de l’enquête Yamamah

Entre le SFO et BAE, c’est la guerre à l’ombre de Yamamah

Il s’avère de plus en plus difficile, pour BAE (et pour Blair dans la foulée) de sortir indemne de l’affaire de la décision abrupte du Premier ministre britannique, le 14 décembre 2006, d’arrêter l’enquête du Serious Fraud Office (SFO) dans le scandale Yamamah. Une nouvelle enquête est lancée par le SFO contre BAE, cette fois concernant une tractation réalisée en 1999 avec l’Afrique du Sud (le choix par l’Afrique du Sud, contre l’avis de la force aérienne sud-africaine, de l’avion d’entraînement BAE Hawk). Le Guardian, également très impliqué dans l’appréciation critique à l’encontre de la firme BAE, détaille la décision du SFO de se lancer… Entre le SFO et BAE, c’est la guerre à l’ombre de Yamamah

L’enquête sur Yamamah arrêtée in extremis par Blair tout seul

Il apparaît que la décision d’arrêter l’enquête en Suisse sur le scandale Yamamah a été prise en catastrophe, par Blair lui-même, parce qu’elle était sur le point d’aboutir au cur du problème : l’implication directe de membres de la famille royale saoudienne. (Selon The Times du 15 décembre : The Prime Minister said that he took full responsibility for the decision to drop the Serious Fraud Office inquiry into bribery allegations involving arms manufacturer BAE Systems.») Il s’agit donc du cas exemplaire d’une enquête sur un énorme fait de corruption internationale arrêtée par le pouvoir politique mais plus précisément, on va le voir, par un… L’enquête sur Yamamah arrêtée in extremis par Blair tout seul

Une action légale contre la décision d’arrêter l’enquête sur Yamamah? — En plus de la crainte et de l’“honneur” des Saoudiens

En restera-t-on à la décision abrupte d’abandonner l’enquête du SFO sur le scandale Yamamah? Le Guardian, qui est toujours le relais privilégié de groupes opposés aux ventes d’armes, donne aujourd’hui des indications selon lesquelles des actions juridiques ont été décidées. «The government’s controversial decision to drop a Serious Fraud Office investigation into allegations that Saudi officials were bribed to win a lucrative order for a British arms firm could be challenged in the high court, it emerged last night. »Anti-arms trade campaigners yesterday instructed lawyers to consider a legal action against Lord Goldsmith, the attorney general, after he halted the SFO inquiry into allegations of… Une action légale contre la décision d’arrêter l’enquête sur Yamamah? — En plus de la crainte et de l’“honneur” des Saoudiens