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Du coma du Congrès à la reprise de Roubini

Du coma du Congrès à la reprise de Roubini Un lecteur nous sermonnait hier, dans le Forum idoine, à propos de notre texte sur le soi-disant coma du Congrès des Etats-Unis (notre Bloc-Notes du 1er février 2010). Citons notre lecteur en prêtant toute l’attention requise aux termes choisis pour caractériser l’action qui prouve évidemment l’infamie de désigner l’état de ce corps législatif sous le terme de comateux. «Vous me semblez bien sévère pour les parlementaires US. En fait ils sont tout à fait capables de prendre les décisions qui s’imposent, même contre l’avis du président Obama, quand l’intérêt du pays est en jeu: http://beforeitsnews.com/story/14648/U.S._Senate_Passes_Iran_Sanctions_Bill_Unanimously.html. »La… Du coma du Congrès à la reprise de Roubini

On ne change pas une équipe qui perd

On ne change pas une équipe qui perd Bernanke a été réélu jeudi 28 janvier à la tête de la Fed par un vote du Sénat, par 70 voix contre 30. Cette réélection est présentée comme un succès pour Obama, qui s’était fortement engagé à ses côtés à plusieurs reprises (côté révolutionnaire, on fait mieux). La question est de savoir si cela sera toujours considéré comme tel en cas de nouvelle secousse ébranlant la finance durant les 4 prochaines années du mandat de Bernanke (secousse assez probable aujourd’hui, par exemple liée à la forte dégradation de l’immobilier commercial, financé grâce à la politique de taux… On ne change pas une équipe qui perd

Confirmation: pas gagné du tout pour Bernanke

Confirmation: pas gagné du tout pour Bernanke Une autre source que celle (Hufington.post) signalée dans le F&C de ce 22 janvier 2010 renforce, avec d’autres détails, la nouvelle de la position difficile de Bernanke dans l’affaire de sa confirmation par le Sénat pour son deuxième mandat de président de la Federal Reserve. C’est Jack Tapper, de ABC.News, sur son blog (Political Punch) qui signale que Bernanke a des difficultés également avec des sénateurs républicains et que la direction de la majorité démocrate du Sénat n’est plus du tout assurée d’obtenir la majorité requise. Un vote devait avoir lieu aujourd’hui mais a été reporté. Il semble,… Confirmation: pas gagné du tout pour Bernanke

Le camouflet à peine camouflé de Medvedev à Washington

Les négociations pour le traité START-II de limitation des armes stratégiques entre les USA et la Russie ont repris à Moscou. Du côté US, l’optimisme est de rigueur sinon pressant. Les déclarations du chef de la délégation US sont caractéristiques à cet égard (Novosti, le 14 janvier 2010). «La Russie et les Etats-Unis parachèveront la résolution du reste des questions relatives au nouveau traité de réduction des armes stratégiques offensives (START) dans les prochaines semaines, a annoncé jeudi le sous-secrétaire d’Etat américain William Burns en visite à Moscou. Il nous reste à résoudre encore quelques questions, cela prendra quelques semaines, a estimé le haut responsable… Le camouflet à peine camouflé de Medvedev à Washington

Qui commande ici?

Question à nouveau posée: qui commande à Washington? Les généraux ou Obama? Question à propos du discours du 1er décembre sur l’envoi de troupes US en Afghanistan, et à propos des interprétations notablement divergentes sur la question du retrait en 2011. (Voir notre Bloc-Notes du 7 décembre 2009 et notre Notes d’analyse du même 7 décembre 2009.) Il y a un long et très intéressant texte de Politico-Com du 6 décembre 2009 sur le sujet, et une synthèse d’Antiwar.com du 8 décembre 2009. McChrystal doit témoigner ces jours prochains au Sénat sur la décision prise par Obama. (On entendra aussi l’ambassadeur à Kaboul Karl Eikenberry,… Qui commande ici?

Bernanke face au Sénat, avec un brin de contestation

Quatre sénateurs ont décidé de tenter de s’opposer à la décision de Barack Obama de prolonger Bernanke pour un deuxième mandat à la tête de la Federal Reserve. Ces quatre parlementaires forment une étrange coalition, bon reflet de la situation de désordre à Washington. On y trouve trois républicains, en général plutôt classés à droite et pourfendeur de tout ce qui ressemble au socialisme et un indépendant, et le seul sénateur à se réclamer de l’appellation de socialiste. Les trois républicains sont Jim Bunning, du Kentucky, Jim DeMint, de la Caroline du Sud, et David Vitter, de la Louisiane (le dernier à avoir rejoint le… Bernanke face au Sénat, avec un brin de contestation

Le marais où s’enfonce BHO

Le marais où s’enfonce BHO 28 juillet 2009 L’évolution de la situation vers une tentative de nouvelle politique étrangère de l’administration Obama, notamment ce qu’on pourrait décrire, en nous référant à Harlan K. Ullman, comme le passage de la politique de l’idéologie et de l’instinct (en gros, le désordre maximaliste de l’époque Bush) vers une politique de la raison, apparaît de plus en plus difficile, voire de plus en plus compromis. On peut suivre l’évolution du cas en suivant l’évolution de la politique russe et celle de la politique nucléaire, qui rassemblent des grandes crises que doivent affronter les USA (par exemple, la crise iranienne,… Le marais où s’enfonce BHO

La révolte du Sénat

La révolte du Sénat 23 juillet 2009 Qui croirait l’importance que peut avoir, que peut acquérir dans notre époque étrange, la quincaillerie qui semble faire la gloire de cette civilisation si humanitaire, entre frappes chirurgicales et avancées technologiques? Nous vous parlons depuis longtemps de cette affaire de quincaillerie, et quincaillerie américaniste de surcroît, JSF, F-22, puis JSF (ou F-35) versus F-22, parce que nous croyons fermement que c’est l’une des boîtes où le diable a choisi d’élire domicile, durant cet épisode hollywoodien intitulé fin de civilisation, le retour. Nous ne dirons jamais assez l’importance de cette quincaillerie, technologique, militaire et politique, certes, mais aussi culturelle… La révolte du Sénat

Le Sénat US contre le F-22 et la vraie position “anti-guerre” dans cette affaire

Le Sénat a adopté hier l’amendement McCain sur le projet de loi budgétaire pour le budget FY2010 pour le Pentagone, qui supprime les fonds notamment destinés à produire sept F-22 de plus. Le résultat est remarquablement favorable à la position de l’administration et contre la poursuite de la production du F-22, par 58 voix contre 40. Ce résultat est une surprise majeure par rapport aux pronostics qui, la semaine dernière encore, annonçaient une défaite pour l’administration. Pour autant, l’affaire n’est pas terminée puisque la Chambre a voté un projet de budget prévoyant la poursuite de la production du F-22 par une majorité encore plus considérable… Le Sénat US contre le F-22 et la vraie position “anti-guerre” dans cette affaire

Boutiquiers négociant autour de l’incendie du Titanic en cours de naufrage

Tout semble se dérouler selon le plan prévu, sans surprise excessive, selon les us et coutumes de l’Etat de droit et du système dit check & balance. Comme tout brave petit boutiquier de l’Empire, selon l’aimable mot d’un de nos lecteurs, nous nous attardons moins aux ors et aux pompes des inaugurations, moins aux caractéristiques ethnico-culturelles des uns et des autres, moins aux montages fulgurants et postmodernes, et très humains, de notre passé et de notre avenir, pour plus et mieux nous attacher aux comptes sonnants et trébuchants. C’est ainsi que raisonne l’Empire, dito le Titanic postmoderne: comme un tiroir-caisse. Ainsi le malheureux président Obama… Boutiquiers négociant autour de l’incendie du Titanic en cours de naufrage

La pensée épuisée, le rêve passe

La pensée épuisée, le rêve passe 12 septembre 2007 Deux spectacles, des deux côtés de l’Atlantique, peignent pour nous l’état présent de la civilisation occidentale. La pensée est épuisée, la psychologie à mesure. Le désarroi est coléreux ou languissant, c’est selon. Cet anniversaire de 9/11 ne fut pas très exaltant. Quels deux cotés? Choisissons Washington, c’est évident, avec la deuxième journée d’audition du général Petraeus (le Sénat après la Chambre). Il y a aussi Paris, d’une façon moins formelle mais tout aussi significative après tout, à partir de deux articles dont un lecteur (Misanthrope modéré, que nous remercions bien sûr, ce 11 septembre) nous signale… La pensée épuisée, le rêve passe

Lumières en clair-obscur sur le dernier “coup” Bush-Blair

Lumières en clair-obscur sur le dernier coup Bush-Blair 10 juillet 2007 Le traité (guillemets nécessaires) sur les transferts de licences et de technologies en matière de défense signé le 21 juin par George Bush et Tony Blair (entre USA et UK, par conséquent, si l’on comprend bien) apparaît de plus en plus comme une initiative étrange, sinon mystérieuse. Un texte de Defense News du 9 juillet en donne une appréciation marquée à la fois d’une incrédulité discrète et d’un scepticisme prudent. Il semble que ce document ait été élaboré dans le plus grand secret, signé de la même façon, et qu’il soit de toutes les… Lumières en clair-obscur sur le dernier “coup” Bush-Blair

D.C. entre comédie et tragédie

D.C. entre comédie et tragédie 30 mars 2007 — Le moins qu’on puisse dire est que la situation washingtonienne est contrastée. Le Congrès vient de vivre une semaine agitée et ce n’est pas fini. Jim Lobe écrivait hier : «Washington appeared Wednesday to be moving rapidly toward a major confrontation between the White House and Democrats in Congress.» La chose était confirmée dans la journée par un vote du Sénat, 51 voix contre 47, d’un projet de loi qui, après un compromis avec celui qu’a voté la Chambre vendredi dernier, aboutira sur le bureau du président Bush pour être sanctionné par un veto. L’agence Associated… D.C. entre comédie et tragédie

Riposte comme la foudre au bras d’honneur fait aux Britanniques

Dès qu’ils eurent pris connaissance des détails du budget gargantuesque FY2008 du Pentagone, les Britanniques postés à Washington n’eurent rien de plus pressé que de téléphoner au sénateur républicain John Warner. Ils lui firent valoir que l’absence dans le budget du moindre dollar pour le compte du deuxième moteur (Rolls Royce/GE) du JSF était d’abord un camouflet pour lui-même, Warner, qui s’était tant battu en 2006 pour réinstaller de l’argent pour ce moteur (puisque dans le budget FY2007, le Pentagone, déjà, n’y mettait pas un seul dollar). Bravo pour la rapidité de la riposte. Warner, piqué au vif, n’a pas manqué de souligner la chose… Riposte comme la foudre au bras d’honneur fait aux Britanniques

Un mot encore : pour $648 milliards et des poussières, il fallait lire $742 milliards

Nous l’avons raté et Robert Gates, secrétaire à la défense, déposant devant les sénateurs de la commission des forces armées, a rectifié pour nous, à notre grande confusion. Le budget gargantuesque du DoD, FY2008, prévu à $648 milliards et des poussières, doit être lu $742 milliards parce qu’il englobe une demande supplémentaire pour 2007. Soit, selon Defense News qui rapporte l’audition de Gates du 6 février: «$648.7 billion for 2008 and an extra $93.4 billion for 2007», ce qui fait le compte et les bons comptes font les bons amis. Nous voilà rassurés. Les sénateurs ont peu parlé du budget parce qu’ils ont beaucoup parlé… Un mot encore : pour $648 milliards et des poussières, il fallait lire $742 milliards

Zbig fume de fureur

L’un des adversaires les plus vociférants de l’aventure irakienne est Zbigniew Brzezinski. Il témoigne aujourd’hui devant la commission sénatoriale des relations internationales, au Congrès des Etats-Unis. Le site The Washington Note a obtenu une copie de son témoignage. Quelques extraits de la diatribe : »It is time for the White House to come to terms with two central realities: »1. The war in Iraq is a historic, strategic, and moral calamity. Undertaken under false assumptions, it is undermining America’s global legitimacy. Its collateral civilian casualties as well as some abuses are tarnishing America’s moral credentials. Driven by Manichean impulses and imperial hubris, it is intensifying… Zbig fume de fureur

La majestueuse colère du sénateur Hagel : souvenir de la saison des tromperies

D’accord, il nous est dit, par les plumes les plus avisées, que le grand moment de l’unipolarité de l’Amérique est passé. Mais quel fut ce grand moment ? Est-il si glorieux ? Mérite-t-il de rester dans l’Histoire comme un événement exceptionnel? Pas si l’on en croit le sénateur républicain Chuck Hagel, ou bien le qualificatif exceptionnel a un sens bien douteux. Actuellement, Hagel est le grand bonhomme du Great Old Party. Cet ancien combattant du Viet-nâm, n°2 du parti républicain pour les questions de politique extérieure, insoupçonnable, indéboulonnable, s’oppose avec fracas à la politique irakienne de GW. Sur ce point, il n’est pas loin d’être… La majestueuse colère du sénateur Hagel : souvenir de la saison des tromperies

De la crise de l’immigration à la crise de l’identité nationale

De la crise de l’immigration à la crise de l’identité nationale 20 mai 2006 Tout ce que GW (avec l’aide du Congrès, tout de même) semble toucher devient aussitôt, comme le vil plomb transmuté en or, une crise. L’évolution de la question de l’immigration aux USA est fascinante. En quelques quatre petits mois, un mouvement (les immigrants latinos illégaux) au départ assez bon enfant enchaîne, empile les éléments de dramatisation. Cette semaine a été féconde comme jamais. Deux points fondamentaux dramatisent désormais la crise de l’immigration qui est en train de se transformer en une crise majeure et ouverte de l’identité nationale aux USA. Le… De la crise de l’immigration à la crise de l’identité nationale

Prépare-t-on le remplacement de Rumsfeld ?

William Matthews, de Defense News, accorde un certain crédit à la théorie selon laquelle on préparerait le remplacement de Donald Rumsfeld par son adjoint, n°2 au Pentagone, Gordon England. La nomination de England était bloquée depuis huit mois. En décembre, Bush l’avait nommé unilatéralement (pour un an) selon la procédure de recess appointment. Le 6 avril, sans bavure ni trompette, England était confirmé par la commission des forces armées du Sénat de John Warner. Le même Warner avait fait un intense lobbying auprès des adversaires de la confirmation, en promettant les habituelles compensations (contrats du Pentagone pour leurs États, pure pork-barrel politics). « Is it… Prépare-t-on le remplacement de Rumsfeld ?

Lord Drayson Goes to Senate

Lord Drayson Goes to Senate 15 mars 2006 Le JSF, les tourments britanniques et l’imbroglio washingtonien atteignent désormais notre grande presse. Même le New York Times, par l’intermédiaire d’Associated Press, consent à consacrer un article respectable à l’affaire. [C’est l’avis de notre ami Robert North, spécialiste anglo-saxon incontesté sur Internet pour cette affaire. Aujourd’hui, il commence son article de cette façon : « At last, the Joint Strike Fighter row’ has been promoted to the main pages of several newspapers. Moreover, Google offers over ninety stories on the latest developments of the saga we reported yesterday and in more detail on Sunday. »] Les Britanniques… Lord Drayson Goes to Senate

L’abandon du moteur Rolls-GE du JSF à décollage vertical contesté par le Sénat : un cadeau empoisonné pour les Britanniques

Le 2 mars, la Commission des Forces Armées du Sénat américain entendait le secrétaire à l’Air Force Michal Wynne. Les deux chefs de file de la commission, le républicain John Warner (président de la commission) et le démocrate Carl Levin ont dit leur préoccupation de l’élimination du moteur Rolls-GE F136 prévu concurrentiellement comme propulseur alternatif du Pratt & Whitney F135 pour la version ADAC/V (F-35B) du JSF. Warner et Levin veulent une session spéciale de la commission sur cette question. La réponse de Wynne est mi-chèvre mi-choux et relativement indifférente. Wynne a vaguement parlé de la sécurité des propulseurs modernes, qui implique qu’il ne soit… L’abandon du moteur Rolls-GE du JSF à décollage vertical contesté par le Sénat : un cadeau empoisonné pour les Britanniques

La loi et l’esprit de la loi

L’administration GW plaide que le principe d’autorisation des écoutes illégales de citoyens US aux USA par la NSA se trouve dans la loi votée par le Congrès à l’automne 2001 et donnant au Président des pouvoirs de guerre. Rien d’explicite dans ce sens ne se trouve dans cette loi mais l’administration fait appel implicitement à l’ esprit de la loi. Le sénateur Tom Daschle, qui était chef de la majorité démocrate lorsque fut négocié le texte des War Powers en 2001, vient de mettre les choses au point. Lui aussi argue de l’esprit de la loi, mais dans le sens contraire. Il rappelle un incident… La loi et l’esprit de la loi

Effondrement (paralysie) de la puissance militaire US

Effondrement (paralysie) de la puissance militaire US 7 octobre 2005 — Un conseil à nos amis commentateurs : laissez aller les dithyrambes faciles et les fascinations faussaires ; venez-en aux faits lorsqu’il s’agit d’amorcer un jugement d’une situation dont un aspect important dépend d’une mesure de la matière disponible. Lorsqu’il s’agit de mesurer la puissance militaire d’un pays comme les Etats-Unis, alors que cette puissance militaire si énorme, si considérable de puissance, est partout mise en échec, — venez-en aux faits si vous voulez commencer à comprendre. (Il y a aussi de formidables aspects méthodologiques et psychologiques qui expliquent la crise de la puissance militaire… Effondrement (paralysie) de la puissance militaire US

L’ouragan Galloway ridiculise le maccarthysme transatlantique

L’ouragan Galloway ridiculise le maccarthysme transatlantique 19 mai 2005 La presse britannique en fait des gorges chaudes, même si elle n’aime pas souvent George Galloway et exerce contre lui un ostracisme bien dans les méthodes de l’establishment libéral et démocratique. Le député britannique anti-guerre et beau parleur est venu à Washington moucher les dignes sénateurs du Congrès des Etats-Unis. La scène valait son pesant d’or, ou bien de maccarthysme Effectivement, à une question du président de la commission, le sénateur républicain Norm Coleman, Galloway répondit : « Senator, I am not now nor have I ever been an oil trader and neither has anyone on… L’ouragan Galloway ridiculise le maccarthysme transatlantique