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sémantique

Le Deep State, arme de la  communication

Le Deep State, arme de la communication L’on sait combien nous tenons que la bataille cosmique, type-Armageddon, livrée aujourd’hui autour de l’offensive surpuissante du Système et de sa survie de plus en plus problématique selon ses pulsions d’autodestruction , dans le cadre de sa Grande Crise d’effondrement, n’a rien à voir ni avec les chars et les porte-avions, ni avec le terrorisme et les plans d’installation d’un pseudo-chaos, ni avec les complots et les mouvements subversifs du type->révolution-de-couleurcomplot permanentÉtat profond< : « Dans le cas qui nous occupe, l’officialisation du terme, quelle qu’en soit l’opinion qu’on en a, concourt in fine à donner du crédit… Le Deep State, arme de la  communication

Poutine, d’un mot l’autre…

Poutine, d’un mot l’autre… Dans un article publié sur Russia Insider le 4 juillet 2015, la journaliste irlandaise Danielle Ryan (qui travaille aussi sur Politico.com, son propre blog) fait une intéressante remarque. Elle observe que, dans la dernière communication qu’a fate Poutine devant le Conseil National de Sécurité de la Fédération de Russie, le 3 juillet 2015, il a employé l’expression, parlant des autres puissances habituellement regroupées sous notre concept de bloc BAO, de geopolical opponents (opposants géopolitiques, pour ne pas dire adversaires géopolitiques). L’expression jusqu’ici employée était our western partners (nos partenaires occidentaux), d’une façon si systématique et insistante, même dans les moments (Syrie,… Poutine, d’un mot l’autre…

Le contraire de la Guerre froide

Le contraire de la Guerre froide 20 mars 2014 – L’expression >Guerre froide< est partout dans les bouches, dans les talking point, dans les déclarations impromptues, dans les commentaires des experts et des pundit. Si vous tapez >Retour Guerre froide< sur l'aimable Google, vous obtenez 2 680 000 résultats qui, certes, n'ont pas tous un rapport avec la situation présente, mais certainement dans leur énorme majorité (il y en avait 1 200 000 le 16 mars, voyez le rythme...) ; si vous limitez le champ de la recherche en y ajoutant le mot >Ukraineconditionnement< absolument dommageable à la compréhension des choses. Cette remarque vaut absolument… Le contraire de la Guerre froide

“Gorbamatchev” ou “Gobamatchev”?

Pour nos lecteurs, l’exposé d’une coquetterie de sémantique concernant nos tourments néologistiques (qui est un néologisme par rapport au mot néologisme, coquetterie au cur de la coquetterie). Cela concerne le Bloc-Notes précédent, de ce même 21 avril 2009 Nous avons hésité entre les néologismes Gorbamatchev et Gobamatchev pour désigner Obama à propos d’un acte que nous jugeons éventuellement assimilable au réformisme gorbatchévien dans sa méthode. Le premier fait la part plus belle à Gorbatchev (et sonne mieux, non?), le second à Obama (et sonnera peut-être mieux un jour, qui sait?) (En effet, le jour où l’on préférera Gobamatchev à Gorbamatchev, ce sera peut-être que le… “Gorbamatchev” ou “Gobamatchev”?

Bye bye GWOT, hello OCO…

Il semble qu’un pas important soit en train d’être fait sur le front de la guerre contre la terreur: son élimination par élimination de son acronyme. La presse US nous annonce l’abandon progressif, sans doute voulu comme discret de l’acronyme GWOT (Great War On Terror) par l’administration Obama. On proposerait à la place OCO (Overseas Contingency Operations), qui sonne infiniment plus modeste, c’est-à-dire plus réel, avec l’élimination des mots guerre et terreur, et le retour à une description modeste et concrète de la chose. Le Washington Post nous donne des éléments sur cette transformation en cours, le 25 mars 2009. «The Obama administration appears to… Bye bye GWOT, hello OCO…

Dépression et protectionnisme

Une des grandes affaires sémantiques de la période est de savoir qui osera ou oserait dire le mot terrible, the D-word disent les Anglo-Saxons, dépression. Certains le disent par inadvertance, comme une sorte de lapsus linguae révélateur. Quelques-uns commencent à le dire de façon consciente et volontaire. DSK, en tant que directeur du FMI, a franchi le pas. (D’une façon générale, après s’être essayé courant 2008 à l’exercice du tout va bien, le pire est derrière nous, Strauss-Khan est passé dans le camp des pessimistes, dont on se dit une fois de plus qu’il s’agit d’optimistes bie informés. Il a été l’un des premiers à… Dépression et protectionnisme