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L’Europe, échecs multiples

L’Europe, échecs multiples • Une mise en perspective des situations européennes qui ont abouti à Ukrisis. • Un double échec : celui de >l’Europe de l’Atlantique à l’Oural< (de Gaulle) et celui de l'UE. • Regard désolé sur un champ de ruines. • Contribution : Michel Pinton. C’est avec nos idées souvent développées sur le statut ultime qu’atteignent les événements par rapport aux volontés humaines que nous proposons de lire le texte ci-dessous, qui montrent avec quelle constance les échecs se sont accumulés sur la route de l’Europe, — mais aussi des États-Unis (malgré les >dividendes de la soumissiongaullienne< de tourner, de contourner et de… L’Europe, échecs multiples

L’Europe, échecs multiples

L’Europe, échecs multiples • Une mise en perspective des situations européennes qui ont abouti à Ukrisis. • Un double échec : celui de >l’Europe de l’Atlantique à l’Oural< (de Gaulle) et celui de l'UE. • Regard désolé sur un champ de ruines. • Contribution : Michel Pinton. C’est avec nos idées souvent développées sur le statut ultime qu’atteignent les événements par rapport aux volontés humaines que nous proposons de lire le texte ci-dessous, qui montrent avec quelle constance les échecs se sont accumulés sur la route de l’Europe, — mais aussi des États-Unis (malgré les >dividendes de la soumissiongaullienne< de tourner, de contourner et de… L’Europe, échecs multiples

Solitude et vertu du Frexit

Solitude et vertu du Frexit Dans les élections européennes dominées en France par le Rassemblement national (RN) et La République en marche (LREM), l’option dite du Frexit (retrait de la France de l’UE) a rencontré un écho extrêmement limité. L’Union Populaire Républicaine (UPR), principal avocat de cette voie implicitement mais fortement teintée de gaullisme, a obtenu 1,2% des voix. C’est moins que >très peuJe vais aller voter pour la liste écologiste car ils disent des choses avec lesquelles je suis d’accord

Le temps des losers

Le temps des losers 21 novembre 2016 – Il y a des époques où être parmi les >perdants< (losers, dit-on), ou classé parmi eux, représente un honneur et comme un brevet de noblesse. C’était le cas de Michel Jobert, de Philippe Séguin, et aujourd’hui, ou plutôt jusqu’à aujourd’hui, de François Fillon. On voit où je veux en venir sans nécessairement me comprendre ni comprendre pourquoi : pour moi, il y a un fil rouge qui relie Fillon à Séguin (c’est connu) et les deux à Jobert (cela l’est moins). (Ne cherchez pas de sens politique dans ce fil rouge, du moins selon la politique courante… Le temps des losers

Fillon, la Syrie et la Russie, à boire et à manger

Fillon, la Syrie et la Russie, à boire et à manger L’ancien Premier ministre François Fillon est un excellent homme, comme ils le sont tous, peu ou prou. Qui n’a été ému devant ses larmes d’une sincère affliction, pour saluer son mentor, Philippe Séguin, lorsque Séguin nous quitta, autre homme excellent, Séguin, insupportable dans ses relations, incapable de réaliser ses ambitions à la mesure de sa hauteur en politique, parce que pas assez médiocre ni assez bas. (Cela, Séguin, comme son mentor incognito, Michel Jobert, autre perdant par absence de médiocrité et de bassesse.) Bref, c’est dit, nous aurions facilement une sympathie spontanée pour Fillon… Fillon, la Syrie et la Russie, à boire et à manger

De Jobert à Séguin

De Jobert à Séguin Cela se passait quelque part au cœur des années 1990. J’étais parfois de passage à Paris, pour retrouver de vieilles amitiés et trouver des nouvelles fraîches, et puis la beauté unique de cette ville qui nous a donnés, comme par un constraste qui en dit long, tant de détestables progénitures qui peuplent salons, rédactions et ministères. Michel Jobert n’était pas de ces progénitures. Nous déjeunions parfois ensemble, dans >son< restaurant, Chez Antoine, proche du Quai Blériot où il travaillait. Nous nous asseyions toujours à sa table, réservée par une inscription gravée sur une plaque de métal fixée au mur (>Monsieur le… De Jobert à Séguin

Pour saluer Michel Jobert

Le 2 juin 2002 – Michel Jobert est mort, il y a de cela une grosse semaine. Nous avions eu, lui et moi, des relations discrètes et comme en marge du temps et de ses tumultes. Il avait été un ministre des Affaires Étrangères qui avait à peine eu le temps de montrer qu'il fut un grand ministre. Comme je l'ai connu, il était courtois, discrètement et profondément ironique, lettré aussi, et puis avec une sorte de fragilité intérieure et peut-être une tristesse cachée de n'avoir pas eu toute la force qu'il faut dans les batailles qu'on mène. Il était un des vieux lecteurs de… Pour saluer Michel Jobert