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Les forces armées terrestres US (Army et Marine Corps) sont entrées dans une “spirale de destruction”

C’est un article apocalyptique que publie le Washington Post, à propos de l’état des forces terrestres US, US Army et Marine Corps, ce 19 mars. Le terme impressionnant dans le jargon anglo-saxon de death spiral impressionne effectivement beaucoup les experts et les parlementaires, mais il a dans ce cas une réelle signification. Il implique une logique de destruction : le temps qui passe détruit plus du potentiel de ces forces qu’il ne le renforce du fait des mesures habituelles (fournitures, commandes, réparation, entretien, entraînement, etc.). Mise à part la dramatisation implicite, on est dans un environnement parlementaire et il est question de budget, il apparaît… Les forces armées terrestres US (Army et Marine Corps) sont entrées dans une “spirale de destruction”

Les voies impénétrables du cheminement de l’information

Les temps sont durs pour l’information. Elle chemine parfois suivant des voies dont le dessein est (à première vue) impénétrable. En voici un exemple. Aujourd’hui, le New York Times publie un article annonçant que Rumsfeld autorisera l’U.S. Army (et aussi l’USAF et la Navy) à plaider directement son budget devant l’Office of Management & Budget de la Maison-Blanche. Voici le début du texte du New York Times : «Defense Secretary Donald H. Rumsfeld is allowing the Army to approach White House budget officials by itself to argue for substantial increases in resources, a significant divergence from initial plans by Mr. Rumsfeld and his inner circle… Les voies impénétrables du cheminement de l’information

Le général se fâche et c’est une situation sans précédent au Pentagone

La crise de l’U.S. Army s’accélère et devient dramatique. Les augmentations budgétaires que veut l’Army à cause de l’Irak sont phénoménales. Mais, surtout, les prises de position de son chef d’état-major (CEM), le général Peter Schoomaker, sont sans précédent. Schoomaker a annoncé qu’il refusait de présenter le budget de l’U.S. Army pour l’année fiscale 2008 tel qu’il l’estime nécessaire pour simplement faire face aux besoins courants des opérations en cours. Il s’agit d’une sorte de grève budgétaire de l’Army, le CEM se lavant les mains de toute responsabilité. L’attitude de Schoomaker rejoint, d’une façon surréaliste, celle de Rumsfeld qui demande désormais aux forces d’adresser directement… Le général se fâche et c’est une situation sans précédent au Pentagone