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Du dernier chic : le putsch militaro-démocratique

Du dernier chic : le putsch militaro-démocratique Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Système s’y entend pour dramatiser les choses, et comme par ailleurs les choses restent ce qu’elles sont, cela nous donne une production constante de type tragédie-bouffe. Certains nous affirmeront qu’il s’agit soit d’annihiler tout type de résistance en grossissant monstrueusement le danger, d’autres qu’il s’agit d’instituer une sorte de dictature militaro-démocratique, après être passé par le stade de la >dictature policière-démocratiquetravailleuses, travailleurs< (à-la-Laguiller) suivie des dénonciations d'usage des personnages de la scène politique, dont la description calamiteuse reste un régal de conformisme en nous renvoyant au >bon vieux temps<… Du dernier chic : le putsch militaro-démocratique

Les vieux ne sont pas contents du tout

Les vieux de la vieille de la communauté de sécurité nationale US sont particulièrement mécontents de la NIE 2007. On parle ici, essentiellement, du couple Kissinger-Schlesinger (secrétaires d’Etat et à la défense du temps de Nixon et de Ford), qui se haïrent avec constance à leur époque des années 1970, qui se retrouvent aujourd’hui dans une commune insatisfaction. Le 13 décembre, dans le Washington Post, Kissinger distingue bien qu’il y a eu un coup d’Etat (postmoderne) des services de renseignement, et il s’en plaint avec amertume et colère, pour le bien de l’autorité du gouvernement. (Dans les années 1969-1974, Kissinger fut un maître des manipulations… Les vieux ne sont pas contents du tout

Les déraisons de leur sagesse extrême

Les déraisons de leur sagesse extrême 27 mai 2006 Depuis quelques temps, on sait que les Russes sont inquiets de certains projets américains concernant leurs missiles stratégiques intercontinentaux (ICBM pour ceux qui sont basés à terre, SLBM pour ceux qui sont tirés de sous-marins). Il s’agit de l’équipement de ces engins à têtes non-nucléaires (conventionnelles). Les Russes sont intervenus à deux reprises, Poutine le 10 mai et le chef d’état-major général de l’armée le 19. Poutine explique de cette façon l’inquiétude des Russes : « les projets d’utilisation de missiles balistiques intercontinentaux à ogive conventionnelle sont déjà examinés par les experts. Le lancement d’un tel… Les déraisons de leur sagesse extrême

Les petits secrets de 1973 qui nous en disent long

Les petits secrets de 1973 qui nous en disent long 6 janvier 2004 A Londres, à Downing Street et à Whitehall, on déclassifie les documents confidentiels au bout de 30 ans. Ainsi en avons-nous appris beaucoup, sans réelle surprise, sur l’état des special relationships entre les Britanniques (Edward Heath) et les Américains (Nixon et ses ministres Kissinger et Schlesinger), il y a 30 ans, lors de la crise d’octobre 1973 (guerre israélo-égyptienne dite guerre d’Octobre [à partir du 4 octobre 1973] et alerte nucléaire globale des USA le 25 octobre 1973) puis à l’occasion de la crise de l’embargo pétrolier des pays arabes producteurs de… Les petits secrets de 1973 qui nous en disent long

Comment ne pas “désagréger” l’Europe

Comment ne pas désagréger l’Europe 19 mai 2003 Il faut placer l’initiative du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), programme dirigé par le professeur Simon Serfaty, dans le cadre de la bataille transatlantique en cours. Cette initiative consiste en un appel lancé par des experts et personnalités US, démocrates et républicains, aux Européens, et, spécialement, appel lancé aux Français. L’appel est paru dans Le Monde du 15 mai. Les signataires regroupent des grands noms, démocrates et républicains, mais plutôt des noms d’experts vénérables, d’une génération qu’on pourrait jugée dépassée. On ne trouve aucun néo-conservateur, aucun républicain expansionniste proche de l’administration GW. On pourrait donc être… Comment ne pas “désagréger” l’Europe

Une sale affaire

Une sale affaire 13 juin 2002 — L’affaire de la bombe  »sale » n’est pas de tout repos. Son annonce avec la révélation de l’arrestation d’un terroriste présumé a esquissé l’effet d’une re-mobilisation, d’une réaffirmation de la lutte contre la terreur, etc. Des précisions immédiates ont montré que l’affaire était plus nuancée et plus complexe, que le terroriste présumé était plus soupçonné d’intentions que d’actes,. Certains services et sources alliées doutent ouvertement de la réalité du  »complot ». Réapparaît également le problème de savoir si l’alerte n’est pas non plus, et par-dessus tout, et une fois de plus, une manoeuvre de l’administration GW Bush pour détourner l’attention… Une sale affaire