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La fascination de la spirale de la mort

La fascination de la spirale de la mort 7 septembre 2011 Que faire de toutes ces informations, qui n’en sont pas vraiment, qui suscitent pourtant un effet formidable, une réverbération sans fin, comme un roulement de tonnerre Plus que jamais, le programme JSF ressemble à l’attaque du 11 septembre 2001 ou à l’écroulement de Lehman Brothers, le 15 septembre 2008, ou au discours étrangement prémonitoire du secrétaire à la défense Donald Rumsfeld, le 10 septembre 2011, un jour avant le lendemain Bien plus qu’un effondrement, bien plus qu’un complot, bien plus qu’à la fascination de l’autodestruction, le programme JSF ressemble à un symbole gigantesque d’un… La fascination de la spirale de la mort

Notre monde des “unknown unknowns

Notre monde des >unknown unknownsknown knownsil y a les choses dont savons que nous les connaissons ; il y a les choses dont nous savons que nous ne les connaissons pas (puisque nous savons qu’elles existent mais que nous ne les connaissons pas) ; et puis il y a les choses que nous ne connaissons pas, et dont nous ne savons pas par conséquent que nous ne nous les connaissons pas (puisque nous ne savons pas qu’elles existent, et que, évidemment, nous ne les connaissons pas). (Il faut toujours s’intéresser à Rumsfeld, personnage brutal mais énigmatique, à plusieurs facettes, –, et nous-mêmes sommes allés jusqu’à… Notre monde des “unknown unknowns

La révolution de la réalité pulvérisée se poursuit

La révolution de la réalité pulvérisée se poursuit 30 novembre 2010 Au risque de nous répéter, nous nous répétons puisqu’il le faut. Les fuites massives de Wikileaks n’importent pas pour le contenu des fuites, même si ce contenu exacerbe les analyses, les thèses et hypothèses, et les complots derrière lesquels les uns et les autres courent depuis que 9/11 a ouvert cette ère de l’incertitude de l’information, et tout cela concernant tous les sujets possibles puisque les fuites couvrent effectivement tous les sujets possibles. Le chapitre ouvert par cet épisode des fuites est celui d’une accentuation extrême de l’incertitude de la perception de la réalité,… La révolution de la réalité pulvérisée se poursuit

Notes sur “la source de tous les maux” (dde.crisis)

Notes sur >la source de tous les maux< (dde.crisis) Après la publication de notre numéro du 10 juillet 2010 de dde.crisis, que nous avions présenté dans cette rubrique le 18 juillet 2010, un lecteur (>Disciple égarésur-rationnellerédemptionpoint central< rassemble ce qu'il y a à la fois de plus profond et de plus réel dans notre crise d'une part ; parce que son évocation suggérera évidemment, sinon imposera, par logique antinomique, les >possibilités de sauvegarde< d'autre part, comme le mal suscite le bien par nécessité antinomique, – ce qui est exactement le cas, finalement. La conjonction de la profondeur et de la réalité de la crise rapproche… Notes sur “la source de tous les maux” (dde.crisis)

Moby Dick et le tonneau des Danaïdes

Le terme overhead désigne en langage bureaucratique le temps passé par un système à ne rien faire d’autre qu’à se gérer lui-même. Quelle proportion du budget de la défense US (en comptabilité officieuse, proche des $1.200 milliards l’an) est consacrée aux activités et dépenses overhead ? Dans un bref commentaire pour DoDBuzz, le 29 juillet 2010, l’une des vedettes des réformateurs du Pentagone, Winslow Wheeler, du Center of Defense Information, la situe à largement plus de 50% à partir d’une référence précieuse mais pas assez fameuse, du discours du 10 septembre 2001, de Donald Rumsfeld. «In his September 10, 2001 (alas, not to be) swan… Moby Dick et le tonneau des Danaïdes

Le Pentagone les dévore tous

On a déjà cité, ici et là, des propos du Dr. Daniel Goure, notamment encore le 15 février 2010. Directeur du Lexington Institute, Goure fait cette fois, pour notre avantage, une analyse (ce 11 mai 2010) de l’intervention de Robert Gates dont nous parlons ce même 11 mai 2010. Le propos de Daniel Goure est moqueur et critique et il nous dit : voyez tout ce chemin pour en arriver là, Robert Gates s’est métamorphosé en Donald Rumsfeld Voici le premier paragraphe et les deux derniers paragraphes du texte de Goure. Entre les deux, du bla bla pseudo technique, pseudo stratégique, etc., toutes choses sans… Le Pentagone les dévore tous

A l’ombre de Ike et de Rumsfeld

A l’ombre de Ike et de Rumsfeld 11 mai 2010 Robert Gates a-t-il fait son plus fameux discours, le 8 mai 2010, à la Eisenhower Library, à Abilene, dans le Kansas? Il s’agit d’un discours qui est autant une prière qu’un ordre adressés au Pentagone, ou bien à Moby Dick si l’on veut être plus familier, d’avoir à se modérer. Le Washington Times (AP) présentait cette intervention le 9 mai 2010 dans des termes qui ne sont pas étrangers à la plupart des secrétaires à la défense, avec au-dessus de lui le fantôme de Ike et de son fameux discours du 16 janvier 1961 sur… A l’ombre de Ike et de Rumsfeld

Le déficit des fous

Le déficit des fous 6 février 2010 Peut-on à la fois cumuler une dette colossale représentée dans sa partie dynamique par un budget fédéral avec un déficit à mesure ($1.600 milliards cette années, $1.300 milliards l’année prochaine, $8.500 milliards pour les 10 années cumulées à venir, selon les projections qui peuvent et tendront sans doute à s’aggraver) et des dépenses de défense à mesure, également colossale ($708 milliards pour l’année FY2011 en réalité, plus de $1.000 milliards avec les divers postes annexes et dissimulés)? C’est le dilemme qui commence à devenir un des problèmes centraux de l’administration Obama, des experts de défense, de la politique… Le déficit des fous

Notes sur le JSF post-9/11 et l’American Nightmare

Notes sur le JSF post-9/11 et l’American Nightmare Les plus récentes informations sur le rapport de l’équipe JET (voir notre Bloc-Notes du 31 octobre 2009) montrent que le programme JSF est entré dans une phase délicate, sinon décisive. Cette fois, ce sont les autorités civiles, au Pentagone lui-même, qui reconnaissent indirectement que la situation est à cet égard au moins incertaine. Toute l’année 2009 a ainsi été parcourue de polémiques et d’interrogations à propos de ce programme qui est désormais central à toute la stratégie et à l’équipement des forces aériennes des USA pour des décennies, donc central à la puissance US. Cette même année… Notes sur le JSF post-9/11 et l’American Nightmare

Vraiment, est-ce le “bon choix”?

La question de l’héritage de l’administration GW Bush pèse de plus en plus lourdement sur l’administration Obama, y compris dans des décisions qui peuvent apparaître à première vue prises pour modifier les situations créées précédemment. Après les remous suscités par le limogeage du général McKiernan, chef des forces US et de l’OTAN en Afghanistan, il y a ceux qui surgissent dans le sillage de la nomination de son successeur, la général McChrystal. Officiellement, cette nomination correspond à la nouvelle orientation qu’Obama et Gates veulent donner aux opérations en Afghanistan. Mais il apparaît de plus en plus clairement que la personnalité, l’expérience et la carrière de… Vraiment, est-ce le “bon choix”?

Le DBB et sa mission, à l’ombre de 9/10

Le Defense Business Board est cet organisme, mis en place par Rumsfeld pour l’aider dans sa mission (échec complet de Rumsfeld) de transformer le Pentagone, qui a transmis au secrétaire à la défense Gates, le 23 octobre, un rapport extrêmement alarmiste sur l’état du Pentagone. Nous en faisions état le 25 octobre, en observant que c’était la première fois qu’une allusion directe était faite à la possibilité que le Pentagone lui-même soit structurellement menacé. Sur cet arrière-plan, il est intéressant d’aller sur le site du DBB, site officiel, présenté d’une façon austère. Il faut alors cliquer sur l’extension Mission pour apprendre ceci: «Secretary of Defense… Le DBB et sa mission, à l’ombre de 9/10

Mystères et faux mystères de l’attaque contre la Syrie

L’attaque US contre la Syrie est l’objet de diverses hypothèses et analyses. Elle apparaît comme une étrange initiative par rapport à la situation générale. L’administration Bush est sur la fin de son mandat et dans une situation particulièrement erratique, dans un grand désordre, avec une absence de coordination générale, etc. Les initiatives diplomatiques encore en cours tendent plutôt à rechercher un accommodement avec la Syrie qu’un affrontement. Restent deux hypothèses: une provocation, notamment à consommation intérieure (pour aider McCain, par exemple); ou bien, la thèse du désordre (absence de contrôle des forces US). La première hypothèse est ce qu’elle est, mais, dans tous les cas,… Mystères et faux mystères de l’attaque contre la Syrie

Le Pentagone en panne sèche au cœur du cyclone

Le Pentagone en panne sèche au cur du cyclone 11 septembre 2008 On a l’anniversaire qu’on peut Pour le Pentagone, ce sera plutôt le 10 septembre que 9/11. Le 10 septembre 2001, Donald Rumsfeld prononçait ce discours mémorable où il désignait l’adversaire principal des USA et, par conséquent, du Pentagone, un ennemi plus dangereux que n’avait été l’Union Soviétique, évidemment plus dangereux que la narrative concernant l’attentat du lendemain, qui allait bercer nos curs attendris et remplir nos colonnes d’imprécations vertueuses: «The topic today is an adversary that poses a threat, a serious threat, to the security of the United States of America. This adversary… Le Pentagone en panne sèche au cœur du cyclone

La crise pulvérise l’American Dream

La crise pulvérise l’American Dream 18 juillet 2008 Quelle est la valeur américaniste suprême? Une expression la résume parce qu’elle comporte tous les éléments, on dirait tout le bric-à-brac de la psychologie américaniste : the American way of life. Le 27 septembre 2001, le secrétaire à la défense Rumsfeld, voulant galvaniser la population dans la bataille suprême contre la Terreur (on ne disait encore que contre le terrorisme), n’avait trouvé que cette référence : «The American way of life is threatened [] We have no choice: either to change the way we live, which is unacceptable; or to change the way that they live. And… La crise pulvérise l’American Dream

Affronter l’hydre à mille têtes

Affronter l’hydre à mille têtes 6 juin 2008 Il apparaît de plus en plus clairement qu’une crise fondamentale, la crise qui s’est construite durant les sept dernières années, enchaînant sur des décennies de gestions désastreuses et de consolidation de la puissance du Pentagone, est en train de se préparer au Pentagone, ou à propos et autour du Pentagone. Plusieurs points éclairent ce constat, aujourd’hui particulièrement mis en lumière par deux événements: L’intervention (le 3 juin) devant la commission des forces armées du Sénat qu’il préside, du sénateur Carl Levin annonçant qu’il va proposer la création d’un service indépendant chargé de superviser l’acquisition des systèmes d’armes.… Affronter l’hydre à mille têtes

Les guerres qu’ils ont tous voulues

Les guerres qu’ils ont tous voulues 12 mai 2008 Nous revenons sur un texte de Gareth Porter du 7 mai, notamment sur ATimes.com. Porter s’attache à certains aspects du récent livre (War and Decision, publié en avril 2008) de Douglas Feith, un des anciens neocons en poste au Pentagone jusqu’en 2005. Depuis la publication du livre, Porter a eu l’occasion de parler avec Feith et de clarifier un point laissé dans le vague dans son livre. Douglas Feith parle d’un mémorandum très important de Donald Rumsfeld pour le président Bush, le 30 septembre 2001, où Rumsfeld propose d’attaquer plusieurs pays soupçonnés de soutenir le terrorisme.… Les guerres qu’ils ont tous voulues

L’année des réalistes et l’homme de l’année pour un “pouvoir multipolaire” à Washington

Pour Jim Lobe, l’année 2007 restera aux USA comme l’année de la bataille ultime et de la victoire des réalistes sur les faucons (des neocons à Cheney-Rumsfeld). Un homme domine cette victoire: Robert Gates, le secrétaire à la défense qui remplaça Rumsfeld à cette fonction le 9 novembre 2006. Jim Lobe fait, aujourd’hui sur Antiwar.com, une excellente analyse de cette ultime bataille des réalistes, après une guerre commencée selon lui en 2004. Lobe reconnaît que les réalistes ont été puissamment aidés par les catastrophiques résultats de la politique des faucons. («That shift, which could still be reversed by events or actors not subject to Washington’s… L’année des réalistes et l’homme de l’année pour un “pouvoir multipolaire” à Washington

Rumsfeld et le COG, — par Andrew Cockburn

Rumsfeld et le COG, par Andrew Cockburn Nous avons rencontré, récemment, la question du COG (Continuity Of Government). Il s’agit d’une structure parallèle de gouvernement qui fonctionna à partir des débuts de l’administration Reagan, et à laquelle participèrent notamment Rumsfeld et Cheney. Dans son livre Caligula au Pentagone, Andrew Cockburn consacre plusieurs pages à l’implication de Rumsfeld dans cette initiative. Il éclaire assez bien le caractère ambigu du COG, à la fois structure d’entraînement à des situations de crise, esquisse profonde d’un gouvernement de crise, encouragement implicite à progresser sur la voie des initiatives de gouvernement hors des normes officielles du gouvernement; à la fois,… Rumsfeld et le COG, — par Andrew Cockburn

Rumsfeld démystifié

Rumsfeld démystifié Voici le livre de Andrew Cockburn (Rumsfeld, His Rise, Fall and Catastrophic Legacy) traduit en français: Caligula au Pentagone, chez Xenia, collection Le chaînon manquant. Il s’agit sans aucun doute de bien plus qu’>un livre de plus< sur Rumsfeld et, au-delà, sur l'establishment de sécurité nationale de Washington. Le ton neutre, presque flegmatique dissimule à peine une cascade de précisions et de révélation sur l’un des personnages les plus mystérieux, les plus importants et les plus symboliques du pouvoir du système de l’américanisme dans notre temps historique. On connaît Cockburn; excellent journaliste et auteur, membre éminent de la mythique tribu des Cockburn (ses… Rumsfeld démystifié

De la “politique profonde” et du COG

La question du secret, de l’illégalité, du clandestin, constitue dans le cas des USA un problème fascinant. Pour tenter de bien apprécier le phénomène et ne pas verser dans des explications fictives sinon fictionnelles qui risquent de discréditer l’ensemble de la démarche, il est absolument nécessaire de se munir d’yeux différents de ceux que nous utilisons pour observer les affaires européennes. Hier, nous parlions de la question du COG (>Continuity Of Governmentdeep politics< selon l'historien Peter Dale Scott. Nous nous référions également à un article de James Mann dans The Atlantic Monthly. Pour plus de facilité, nous mettons cet article en ligne aujourd’hui. Comme nous… De la “politique profonde” et du COG

Mystères de la “politique profonde” et du COG

Bien plus que 9/11 et ce qui a suivi 9/11, le domaine historique américaniste le plus intéressant à explorer est la tendance, – structurelle, semble-t-il, – qui se développa au sein de la direction américaniste à partir du début des années 1980 et façonna la structure de cette direction pour lui permettre de se transformer comme elle l’a fait à partir du 11 septembre 2001. Il ne s’agit certainement pas d’un événement à court terme, ni d'un événement à réduire aux jacasseries publicitaires des néo-conservateurs depuis 1992 (Wolfowitz et son plan d’hégémonie mondiale) et 1996 (mise en place du groupe dit New American Centuryidiots utiles<… Mystères de la “politique profonde” et du COG

Toujours Rumsfeld et la privatisation de la guerre

Jeremy Scahill, dont l’article dans le Guardian est signalé et présenté plus haut dans cette rubrique, a une thèse sur le fameux (mais pas assez connu) discours de Rumsfeld, le 10 septembre 2001. Il la présente dans son livre Blackwater: The Rise of the World’s Most Powerful Mercenary Army, comme dans cet article qui reprend lui-même des extraits du livre. Il fait de ce discours de Rumsfeld l’élément fondateur de la privatisation à outrance des guerres américanistes.Scahilll avait déjà exposé cette thèse dans un article de The Nation, que nous avions signalés (et l’article et la thèse) en avril dernier, toujours dans cette rubrique Bloc-Notes.… Toujours Rumsfeld et la privatisation de la guerre

Les mystères de Rumsfeld, dans la matinée de 9/11

Nos réflexions autour des thèses de complot concernant l’attaque du 11 septembre 2001 nous ont plutôt conduits à envisager des situations de semi-complot, où quelques-uns savaient ou pouvaient savoir, étaient complices ou pouvaient l’être, et les autres sans doute pas. Dans ces vaticinations, Donald Rumsfeld a toujours tenu une place importante, en raison autant du calibre du personnage, des mystères du personnage et, parfois, du comportement du personnage. Un long article, publié le 30 mai sur OnLine Journal, par Matthew Everett, s’attache à la description critique du secrétaire à la défense, au Pentagone, le 11 septembre 2001, particulièrement au moment de l’attaque. L’article emprunte notamment… Les mystères de Rumsfeld, dans la matinée de 9/11

Rumsfeld, le nihilisme américaniste à l’état pur ?

Voici un beau trio : Donald Rumsfeld, l’ancien secrétaire à la défense ; Andrew Cockburn, écrivain et historien ; Pépé Escobar, chroniqueur et reporteur. Le troisième présente sur le site Atimes.com une critique d’un livre de mon second, dont le sujet est la vie, la carrière et le caractère de mon premier. Rumsfeld: His Rise, Fall and Catastrophic Legacy semble être une de ces études historiques et psychologiques nécessaires à la bonne compréhension d’une époque, en plus d’un être. Rumsfeld est une personnalité fascinante par l’accomplissement, l’extrémité sans doute difficile à rendre complètement de son caractère, tout cela pour le pire ou le meilleur avec… Rumsfeld, le nihilisme américaniste à l’état pur ?