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Obama de plus en plus FDR, – a moins que ce ne soit Gorbatchev?

Le President-elect s’installe comme un président en fonction, au moins en paroles. S’il affirme qu’il n’y a qu’un seul président à la fois, Obama agit, au niveau de la communication, comme s’il était effectivement ce seul président à la fois. De quel président parle-t-on, d’ailleurs? Obama, estiment certains, agit de plus en plus comme le fit FDR (Roosevelt) immédiatement après sa prise de fonction. Il communique Effectivement, certains découvrent ce que nous rappelons régulièrement, que l’action de FDR contre la Grande Dépression fut d’abord psychologique, de communication. Cela est si évident pour nous que nous avons tendance à distinguer la période en deux événements différents,… Obama de plus en plus FDR, – a moins que ce ne soit Gorbatchev?

Que faire?

Dans sa première longue interview depuis son élection, dans le programme 60 Minutes de CBS le 16 novembre, le président Barack Obama a rapporté certaines réflexions et attitudes psychologiques qui, à la fois, témoignent de l’extrême difficulté de sa présidence et rendent compte de l’extraordinaire complexité de la situation actuelle, que ce soit la situation aux Etats-Unis ou la situation mondiale. Le fait le plus remarquable dans ces déclarations est ce point où Obama rapporte qu’à plusieurs occasions, il s’est demandé par quoi commencer? parmi les multiples crises pressantes qui existent, quant au choix de la priorité à faire. La chose était entrecoupée de réflexions… Que faire?

Les risques obligés d’Obama

Les risques obligés d’Obama 23 octobre 2008 Impossible de ne pas prendre un ton présidentiel nous dit-on d’Obama, qui vient de parler comme s’il était déjà président. Il ne l’est pas encore nous dit-on également, comme si nous avions tendance à l’oublier, alors qu’un sondage (d’AP) ramène l’avantage d’Obama de 7% à 1%, à 44%-43%; alors qu’existe l’inconnu de l’effet Bradley, c’est-à-dire la dissimulation par un certain nombre de personnes sondées de leur opposition à Obama parce qu’il est Africain-Américain. D’un autre point de vue, qui est celui de l’efficacité et de la responsabilité, Obama doit effectivement prendre cette attitude. Il s’agit, dans sa position… Les risques obligés d’Obama

Finalement, Obama…? Oui, mais un FDR botté et casqué, dit Raimondo

Diable et diantre! A mesure que nous parcourons nos colonnes favorites, s’ajoutent et se multiplient les jugements définitifs et expéditifs, et radicaux, et tous bien argumentés, et tous radicalement différents, et tous d’excellentes plumes, à propos de notre Saint-Obama dont on sait de moins en moins pour quelle paroisse il prêche et dans quelle croisade il nous emmènera. Quoi qu’il en soit, l’atmosphère est bien celle d’un temps historique apocalyptique, qui est en même temps observé comme un phénomène un peu arrangé, en même temps vécu dans toute son intensité. Cette fois, mais pour aujourd’hui également (sur Antiwar.com), il s’agit de Justin Raimondo. Chroniqueur de… Finalement, Obama…? Oui, mais un FDR botté et casqué, dit Raimondo

Finalement, Obama sera-t-il FDR? Non, dit Mike Davis

Nos lecteurs connaissent Mike Davis, un sociologue et un urbaniste extraordinairement original, qui nous a donné des réflexions politiques critiques très profondes sur le phénomène américaniste. Le 15 octobre,Tom Engelhardt le recevait sur son site TomDispatch.com, à propos de la question de la crise et du destin d’Obama, aujourd’hui donné comme très probable futur vainqueur du scrutin du 4 novembre. La réflexion de Davis est très certainement d’un très grand intérêt. Davis commence cette réflexion par une analogie généalogique extrêmement puissante et séduisante, et que nous percevons comme très appropriée dans toute sa dimension physique. La crise est représentée comme le Grand Canyon du Colorado,… Finalement, Obama sera-t-il FDR? Non, dit Mike Davis

Obama a (enfin?) rencontré FDR

On ne l’espérait plus guère et, pourtant, la rencontre a eu lieu. Barack Obama a en effet rencontré Franklin Delano Roosevelt (FDR). La pression de la crise a fini par atteindre le candidat démocrate, dont on sait depuis longtemps qu’une de ses options naturelles est d’adopter un climat de campagne renvoyant à la campagne présidentielle, du côté de FDR, de l’automne 1932. La similitude de climat justement, la similitude de la perception de la gravité des situations, donc la similitude psychologique (plus que la similitude des situations économiques, beaucoup plus contestable), invitaient à cette rencontre. C’est chose faite, la rencontre a eu lieu. C’était lors… Obama a (enfin?) rencontré FDR

FDR, au secours, – suite et sans fin

Parmi les divers cris de détresse qu’engendre la crise globalisée qu’a déclenchée le système, puisqu’il s’avère ainsi que la globalisation existe, se signalent ceux qui renvoient à notre Saint à tous. Il s’avère également, autre confirmation, que la popularité de Saint-FDR est si grande, presque autant qu’elle le fut aux sombres jours de 1932-1933. Cette fois, c’est un vieux de la vieille du conservatisme libre-échangiste britannique, un pilier du Times, William Rees-Mogg, qui en appelle aux mânes fameuses dans sa chronique du 6 octobre, cette fois pour prier humblement pour que Barack Obama veuillent bien s’en charger et s’en faire l’écho. L’idée de Rees-Mogg est… FDR, au secours, – suite et sans fin

La colère ou la peur?

La colère ou la peur? 25 septembre 2008 Relevons ces divers échanges entre Paulson, Bernanke & compagnie devant le Congrès, mercredi après-midi, leur impuissance à convaincre les parlementaires sur l’instant, la bataille qui se livre entre des appréciations divergentes mais toutes entières structurées autour de l’attitude psychologique du citoyen des USA, également électeur, précisément dans cette année des élections présidentielles et de renouvellement d’une partie du Congrès. (Les gros bras savent parfaitement de quoi ils retournent, comme nous en informe un lecteur ce 25 septembre sur le Forum, citant Bernanke qui répond à une question sur des formules alternatives du plan Paulson, par exemple son… La colère ou la peur?

Précisions sur FDR et la Grande Dépression

D’une façon qui confirme le grand intérêt porté actuellement à FDR et à son action durant la Grande Dépression, le site WSWS.org répond (le 19 septembre) sur un ton extrêmement offensif à une chronique du journaliste libéral (progressiste selon le sens US) Bob Herbert dans le New York Times du 9 septembre. Herbert se lamentait à propos de cette situation où les libéraux (progressistes) US ne parviennent pas à développer leurs arguments politiques et à faire suivre la politique concernée contre l’esprit dominant de l’ultra-conservatisme aux USA. Des éléments de l’histoire économique US, particulièrement la grande Dépression et l’action de Franklin Delano Roosevelt (FDR), sont… Précisions sur FDR et la Grande Dépression

FDR, au secours

FDR, au secours 18 septembre 2008 Roger Cohen est un dur de dur de la plume, dans les colonnes de l’International Herald Tribune, un pur guerrier de l’américanisme qui ne déteste pas de faire la leçon à tout le monde, aux autres, à la France rétrograde, à la Russie non-démocratique. Aujourd’hui, le temps n’est plus aux leçons à faire aux autres mais, paraît-il, aux leçons pour soi-même. Ainsi en est-il de son article du 17 septembre intitulé «The king is dead». Certes, le roi est mort, et nous lisons d’abord son oraison funèbre D’abord, appel au groupe Coldplay, britannique (cela sauve l’esprit anglo-saxon, non?) et… FDR, au secours

De 1929 à 2008, l’antagonisme psychologique

De 1929 à 2008, l’antagonisme psychologique 16 septembre 2008 Cette fois, après un nombre déjà respectable de journées noires depuis 25 mois, l’analogie est unanime. Ce qui s’est passé hier est bien l’équivalent historique d’octobre 1929, si l’on s’en tient bien à l’événement lui-même. Nous citons un texte qui exprime bien ce sentiment, l’éditorial du Guardian de ce jour. C’est autour de cette analogie qu’est construit ce texte, qui emploie pour titre une de ces images («Maelstrom in the markets») dont les commentateurs du monde financier sont friands. Citons l’entame de l’éditorial. «It is a moment Karl Marx would have relished. From every angle financial… De 1929 à 2008, l’antagonisme psychologique

Mandelson-FDR tend une globalisation sociale aux USA (et à la France, pardi): faisons un “new deal

C’est un intéressant et étrange article de commentaire que nous donne, dans Le Monde du 24 juin, le commissaire européen au commerce Peter Mandelson. L’article est directement perçu, du côté des institutions européennes, comme un coup d’envoi sans crier gare dans l’entreprise de réparation des relations transatlantiques que l’UE veut lancer avec le nouveau futur président des USA. Mais étrange, pourquoi donc? Qui ne connaît Mandelson? Un dur de dur, façon Financial Times, ami de Blair et homme de la globalisation (qui est obstinément traduit dans ce texte, à partir de l’anglais globalization, par mondialisation, malgré toute la souffrance que nous avons déjà dite à… Mandelson-FDR tend une globalisation sociale aux USA (et à la France, pardi): faisons un “new deal

Les caractéristiques radicales de la candidature Obama

La candidature Obama (pour le parti démocrate) est désormais bien installée et l’on peut commencer à en mesurer les caractéristiques. Sans aucun doute, il s’agit de caractéristiques extrêmes, qui en font une candidature à la fois exceptionnelle, imprévisible et sujette à des pressions importantes après son installation, si Obama l’emporte. Parmi divers articles sur le sujet, suite à des sondages ces derniers jours, voyez notamment celui du Guardian aujourd’hui. Le facteur race joue un rôle important, voire très important, mais d’une façon assez confuse. D’une part, il conduit un nombre plus important de Noirs à envisager de voter, et à envisager de voter Obama, d’autre… Les caractéristiques radicales de la candidature Obama

Les USA, notre aveuglement-fasciné

Les USA, notre aveuglement-fasciné 5 mai 2008 — Le plus remarquable dans notre univers modernisé, moralisé et constamment entraîné à la satisfaction de lui-même, essentiellement à l’Ouest, c’est sans aucun doute l’aveuglement. C’est aussi le signe classique des grandes décadences et des décadences accélérées. Nous sommes vraiment dans une très grande décadence et nous nous y précipitons à une très grande allure. Le silence religieux qui accompagne l’évolution de la situation devra être décrit, pour ceux qui ont l’oreille fine, comme aussi assourdissant que les préparatifs de l’apocalypse. Dans les réunions internes de la plupart des grands corps politiques comme dans les colonnes des journaux… Les USA, notre aveuglement-fasciné

FDR, le retour (à moitié)

FDR, le retour (à moitié) 28 mars 2008 Notre thèse historique centrale est que la Grande Dépression est le grand événement du XXème siècle. La cause en est que la Grande Dépression est sans aucun doute le grand événement américaniste (de l’histoire américaniste) du XXème siècle, et peut-être de l’Histoire américaniste tout court, c’est-à-dire sur toute sa longueur. (Nous exposons cela plus en détails, par ailleurs sur ce site.) Comme nous sommes, depuis 1918, dans un monde en voie d’américanisation accélérée, et, depuis 1945, dans un monde américanisée et dans une conception américanisée du monde, notre événement central du XXème siècle est nécessairement devenu la…  FDR, le retour (à moitié)

La crise s’invite dans les présidentielles

La crise s’invite dans les présidentielles 22 janvier 2008 Tout est parti de là-bas, il est nécessaire d’être attentif sur la façon dont tout y revient. Le 18 janvier, jour de la décision de Bush d’une intervention de $145 milliards, le système américaniste s’est éveillé à une crise qui ravage le système financier international depuis au moins six mois de façon tonitruante, et largement plus de façon souterraine et épisodique. Désormais, avec une rapidité qu’impose l’urgence des temps, la crise en tant que telle pénètre également dans la campagne présidentielle US, d’une façon bien plus précise que les allusions générales sur l’insécurité économique. Ce pourrait… La crise s’invite dans les présidentielles

Un  “coup d’Etat” sans Etat

Un >coup d’Etat< sans Etat Le 23 juillet, la BBC Radio 4 diffusa une émission de Mike Thomson intitulée The Washington Coup. Le sujet apparut d’abord comme une révélation. Un aspect spectaculaire est que les documents officiels produits par le journaliste semblent impliquer Prescott Bush, — père et grand’père des présidents Bush Sr. et Bush Jr., les 41ème et 43ème présidents des Etats-Unis, — dans une tentative de >coup d'Etat fasciste< aux USA en 1933. Cette sensation ne dépassa finalement pas le nom des Bush. En effet, quant au Washington Coup, il apparut très vite que l’événement était déjà documenté et théoriquement connu du public… Un  “coup d’Etat” sans Etat

Mesure de la crise

Mesure de la crise 13 mai 2007 — Reprenons la déclaration de Holbrooke. Pour la première fois, un personnage officiel du système, de l’establishment, évoque l’idée de la crise US devenant systémique, dépassant le cadre de l’administration, — cela, lorsqu’il dit : «We must assume … that the next president will inherit the most difficult foreign policy challenges ever to land in the Oval Office on day one.» L’important : >on day one>, le premier jour du premier mandat du successeur de GW Bush, ce qui implique que la crise a d’ores et déjà dépassé Bush lui-même, qu’elle est devenue systémique. Implicitement et sans le… Mesure de la crise

Convergences et ressemblances intimes

Commençons par une citation qui nous paraît judicieuse et qui semble complètement d’actualité : «L’Amérique est l’Amérique, c’est-à-dire sans mesure commune avec le reste des peuples ; les lois qui s’appliquent aux autres ne s’appliquent pas à elle, et les droits qu’elle s’arroge de violer le droit n’appartiennent qu’à elle. C’est ainsi qu’elle peut, sans crime, déchirer ses promesses écrites, trahir ses serments donnés, violer la neutralité des peuples qu’elle a juré de défendre. Mais elle prétend, en retour, trouver dans les peuples qu’elle outrage de chevaleresques adversaires ; et que cela ne soit pas, qu’ils osent se défendre par tous les moyens et les… Convergences et ressemblances intimes

Le verrou américaniste, — “Why American Liberalism Is Impossible”, de John Chuckman

Le verrou américaniste 30 juin 2006 Nos lecteurs ont déjà trouvé sur ce site des chroniques de John Chuckman, Américain exilé au Canada et observateur très critique des diverses convulsions du pseudo-Empire. Ici, il nous donne son commentaire à propos de déclarations de l’auteur d’un livre annonçant la renaissance de l’Amérique si celle-ci s’en remet aux libéraux. Libéraux ? s’exclame Chuckman Et il nous montre combien ce terme, notamment dans ce qu’il prétend avoir de vertueux, est totalement étranger à l’esprit américaniste. Chuckman rappelle au passage quelques solides vérités. On retiendra celle-ci, qui, en quelques mots, disperse les sornettes sentimentales auxquelles se nourrissent les Européens… Le verrou américaniste, — “Why American Liberalism Is Impossible”, de John Chuckman

Le roi lit…

GW est parti en vacances dans son ranch du Texas avec deux bouquins dans sa besace. On entend tourner les pages d’ici. GW est un homme limpide comme le cristal. Si l’on sait ce qu’il lit, on sait ce qu’il fera. Jim Lobe nous explique la chose. « Indeed, Bush is known to read so little both for official business and for diversion and to be so impressed by the few books he does read that it is imperative for people who are paid to know what’s happening in Washington to find out what’s on the president’s nightstand when he turns out the light. »… Le roi lit…

La fabrique de l’américanisme

Des attaques contre le plan de reconstruction de New Orleans commencent à atteindre le grand public. Les démocrates eux-mêmes, jusqu’ici très timorés, commencent à relayer ces critiques. L’enjeu de la reconstruction est non seulement économique, culturel, voire politique, il apparaît également idéologique. Il y a principalement l’accusation que la reconstruction constituerait un laboratoire pour l’application des politiques de l’extrême-droite. Ce schéma rejoint et complète le premier volet de l’action générale dans la région dévastée, qui était celui du nettoyage (ethnique éventuellement, avec l’élimination des Noirs), tendant à éliminer les indésirables dans le plus pur style du darwinisme social. Cela rejoint une tendance américaniste extrémiste dite… La fabrique de l’américanisme

La réécriture de la Deuxième Guerre mondiale, — style GW

La politique américaine est aujourd’hui si complètement fondée sur une appréciation virtualiste de la réalité, que cette réalité soit actuelle autant qu’historique, qu’on en vient à constater que même des analyses fortement marquées par un engagement idéologique donnent une critique qui apparaît comme un modèle d’objectivité et une leçon d’histoire. On fait cette remarque en se référant au texte d’analyse du site trotskiste WSWS.org de ce jour, sur la dénonciation du traité de Yalta par GW Bush (son discours du 8 mai). Cette dénonciation, parce qu’elle est faite par le gouvernement américain et non d’un historien indépendant comme on l’a déjà vu faire, représente un… La réécriture de la Deuxième Guerre mondiale, — style GW

GW,  “The Accidental Radical

Like FDR before him, George W. Bush is an amiable establishmentarian who is pressing the system to its limits. The stakes—and risks—are high by Jonathan Rauch, August 6, 2003, The Atlantic Online ''I was a lightweight trading on a famous name, they said.'' That was George W. Bush, then still governor of Texas, writing in his 1999 book, A Charge to Keep. He might have been pleased to know that ''they,'' the purveyors of conventional wisdom, had said the same of Franklin Delano Roosevelt. ''A pleasant man,'' the pundit Walter Lippmann famously called Roosevelt, ''who, without any important qualifications for the office, would very much… GW,  “The Accidental Radical