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rhétorique

Rogozine face au Diable

Rogozine face au Diable Rogozine, le ministre russe de l’industrie d’armement et vice Premier ministre du gouvernement Medvedev sous présidence de Poutine est un spécialiste de l’OTAN, et un spécialiste en diablerie par conséquent. Spécialiste de l’OTAN, certes, parce qu’il y a été l’ambassadeur de la Fédération de Russie pendant quatre ans, avant d’obtenir sa position comme vice-Premier ; et là, dans ce gouvernement, contrepoids évident, lui qui suit une ligne nationaliste dure, au Premier ministre Medvedev dont les tendances libérales-occidentalistes sont connues. Le poids de Rogozine au sein de l’équipe russe au pouvoir est aussi bien signalée par sa fonction de réorganisateur de l’industrie… Rogozine face au Diable

La crise coréenne historique : Washington passe la main

Quoi qu’il en soit de cette crise nord-coréenne dont on fait fort grand cas dans les cénacles du système, dans la perspective apocalyptique courante dans ce même système lorsqu’il ne s’agit pas de ses propres infamies, un fait historique s’est subrepticement imposé. Les Etats-Unis ont officiellement abandonné leur rôle de leader du monde, ce n’est pas une surprise pour nous, mais c’est un beau symbole. Le texte de CNN.News du 24 novembre 2010 nous informe suffisamment là-dessus : une litanie sans fin d’appels à la Chine pour qu’elle intervienne en tant que leader dans cette crise et ramène la Corée du Nord à la raison.… La crise coréenne historique : Washington passe la main

It’s rhetoric, stupid”?

Curiosité? Nouvelle dimension de l’art oratoire? Il semble que les dirigeants américanistes au sommet, on parle du couple Bush-Cheney, aient adopté une méthode originale ou bien est-ce que leurs débordements et la nécessité de l’équilibre des choses politiques y poussent-ils Il s’agit de la fonction que nous qualifierions de It’s rhetoric, stupid !. L’un ou l’autre parle, lance une philippique implacable, ou bien un mot terrible, et, quelques heures plus tard, un porte-parole vient expliquer que bon, après tout n’est-ce pas, la philippique ou le mot terrible, ce n’est pas un drame. La semaine dernière, c’était GW avec sa World War III. Il l’avait dit,… It’s rhetoric, stupid”?

En rhétorique, je vous le dis, ce sera la World War III

Le 6 octobre dernier, Seymour Hersh avait un entretien-conférence avec son rédacteur en chef du New Yorker au cours de festivités organisées par cette fameuse publication new-yorkaise. La discussion roulait sur les questions de sécurité nationale, l’Iran, Bush bien entendu. C’est à propos du président que Hersh fit une remarque intéressante. Pour lui, Bush n’utilise pas les mots selon leurs sens précis et dans toutes leurs implications mais comme un moyen commode (a convenient mean) pour des buts divers, un bon mot ou une plaisanterie, terminer plus rapidement une phrase dont on ignore où elle vous mène, éviter une question à une conférence de presse,… En rhétorique, je vous le dis, ce sera la World War III