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révoltés

Le tourbillon (crisique) des révoltes

Le tourbillon (crisique) des révoltes Citons-nous donc nous-mêmes, – ceci, de la Lettre d’Analyse (papier) dedefensa, Volume 5 n°7 du 10 décembre 1989, sous le titre « La deuxième phase de la déstabilisation » : « En cette fin d’année s’achève la première phase de la grande déstabilisation de 1989 : en cinq mois, de juillet à décembre, l’effondrement du seul système géopolitique édifié en dehors de l’Union Soviétique pour la protection du communisme. Cet effondrement parachève et accompagne l’effondrement de la doctrine communiste dont la perversité fondamentale a été de s’appuyer sur des mouvements collectifs mécanistes sans faire la moindre référence à la psycho-sociologie… Le tourbillon (crisique) des révoltes

La “chaîne crisique” et la faim réductionniste

Pourquoi cette série de crise dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient, pourquoi cette chaîne crisique ? Il y a eu le désir de démocratisation, explication en vogue parmi les dirigeants occidentalistes- américanistes, ou bien encore, selon les termes plus fleuris de l’homme d’affaire jordanien Luay Abu-Ghazaleh, la volonté des peuples. (Luay Abu-Ghazaleh entend par cette explication que personne ne pourra repousser fondamentalement tant elle est vague et consensuelle, réduire d’autant le rôle d’Internet, Facebook, Tweeter et le reste, dont il juge qu’il a été surestimé.) Une nouvelle explication acquiert droit de cité avec le texte de Peter Popham, dans The Independent du 27… La “chaîne crisique” et la faim réductionniste

Un cas légal pour l’insubordination ?

Un cas légal pour l’insubordination ? 28 avril 2006 — C’est un cas passionnant que met en évidence le professeur Rosa Brooks, associate professor à la School of Law de l’Université de Virginie. Le professeur Brooks examine le cas des >généraux révoltés< face au sacro-saint principe de la subordination du pouvoir militaire au pouvoir civil. Elle examine les principes fondamentaux de cette règle d'or de la démocratie (et particulièrement de la démocratie américaine). Sa conclusion est intéressante parce qu'elle pose un problème fondamental de l'adaptation d'une loi fondamentale à une situation politique considérée comme complètement exceptionnelle, jusqu'à la substance même de cette situation politique. (Son… Un cas légal pour l’insubordination ?

Les généraux de plus en plus révoltés

La révolte des généraux se poursuit aux Etats-Unis et commence à s’installer dans le paysage politique comme une sorte d’opposition instituée à Donald Rumsfeld. Un article de Salon.com du 25 avril donne des précisions et ajoute quelques noms sur la liste des opposants publics, dont, pour la première fois, celui d’un officier général de la marine, le contre-amiral John D. Hutson, ancien judge advocate general (dirigeant les services juridiques) de l’U.S. Navy. Hutson juge les critiques complètement appropriées : « The captain goes down with the ship. He’s in charge, and he’s held accountable. This is a proper and important military tradition. The lack of… Les généraux de plus en plus révoltés

Que représentent les généraux révoltés ?

David Ignatius, l’un des commentateurs attitrés du Washington Post, a été partisan de la guerre en Irak. Il a souvent effectué des visites dans ce pays depuis son invasion par les troupes US. Il a eu beaucoup de contacts avec les militaires. C’est un témoin intéressant pour une matière qui concerne une critique violente de la guerre chez les militaires, puisqu’on peut être raisonnablement assuré qu’il ne biaisera pas son jugement en faveur de cette critique. Dans son plus récent commentaire, le 14 avril, il traite de la révolte des généraux. L’intérêt de son texte, nous semble-t-il, est d’abord de donner une appréciation de ce… Que représentent les généraux révoltés ?

Surprise, surprise… Les “généraux rebelles” divisent même les neocons

Les signes ne cessent de s’accumuler de l’installation d’un désordre supplémentaire à Washington, par les effets multiples de la révolte des généraux. On ignore s’il s’agit d’un désordre créateur, comme le capitalisme l’affectionne. La division s’installe même au cur du camp néo-conservateur. L’article d’aujourd’hui du Washington Post oppose, malicieusement parce que délibérément, ou par le hasard des choses ? deux néo-conservateurs fameux. L’un (Perle) est pour Rumsfeld et méprisant envers les généraux, l’autre (Kristoll) est contre Rumsfeld et affectueux avec les généraux. « Rumsfeld’s admirers, though, characterized the complaining generals as malcontents unhappy with the secretary’s attempts to restructure the armed forces for the 21st… Surprise, surprise… Les “généraux rebelles” divisent même les neocons

Les généraux “révoltés” et les neocons, même combat…

La complication et le désordre extraordinaires de la vie politique washingtonienne conduisent à des situation inédites. La révolte des généraux est un bon exemple de cette situation. Les généraux se révoltent contre Rumsfeld, certes, mais, d’une façon plus générale, contre la guerre en Irak, la façon dont elle fut conçue, ses motifs (ou absence de motifs) de base, les moyens qui y furent affectés, etc. C’est dire si les neocons en place au Pentagone jusqu’en 2005 (Wolfowitz, Feith) sont aussi visés que Rumsfeld. Pourtant, les premières réactions des neocons en général sont loin d’être défavorables. Le Daily Telegraph d’aujourd’hui interroge un neocon notoire et obtient… Les généraux “révoltés” et les neocons, même combat…