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revolte

La Grande Révolte de 2012

Il faut observer combien les temps, aujourd’hui, se prêtent à la prévision évidemment déstabilisante par rapport aux normes en général rassurantes de cette sorte d’exercice, chacun établissant ses propres prévisions selon ses us et coutumes. Il y a eu le rapport NIC 2008, dont la presse courante n’a pas fait ses choux gras après l’avoir signalé avec des pincettes, ce qui nous en dit beaucoup sur son potentiel déstabilisant; à côté de NIC 2008, Arnaud de Borchgrave, de UPI, nous informe le 21 novembre, à propos des dernières prévisions de Gerald Celente. Il s’agit d’un prévisionniste indépendant travaillant avec son réseau regroupé au sein du… La Grande Révolte de 2012

La crise de l’USAF “à la Billy Mitchell”

Dans l’ensemble de deux texte que nous voulons signaler et qui viennent d'une source assez proche de l'USAF pour refléter officieusement le sentiment de la haute hiérarchie, il y a d’abord un premier commentaire. Il s'agit d'une présentation rapide d’une intervention du chef d’état-major de l’USAF, le général Moseley, sur l’étrange >batailleI believe the two airplanes are complementary. I believe the two airplanes are required,< Moseley asserted. >One is designed for a specific task, the other is designed for a more general task, but together they provide the capability needed for the theater commander.Is the Air Force No. 4?< Number 4, that is, in standing… La crise de l’USAF “à la Billy Mitchell”

L’Irak, la Garde et la possible révolte des Etats

La question commence à prendre une forme concrète: peut-il y avoir une révolte des Etats de l’Union (USA) contre le centre fédéral à propos du déploiement en Irak des forces de ces Etats, sous la forme d’unités de la Garde Nationale? Bien entendu, c’est le Vermont qui est le premier Etat à manifester un sentiment de cette sorte, comme l’indique le 31 janvier la publication Army Times. «Fed up that Washington hasn’t done more to end the war, a group of Vermont lawmakers said Tuesday that the president no longer has the authority to use Guard troops in Iraq. »State Rep. Michael Fisher, D-Lincoln, said… L’Irak, la Garde et la possible révolte des Etats

Un cri de révolte de Thomas Friedman, — de révolte et de panique?

Rarement il nous aura été donné de mesurer un tel sentiment de révolte, révolte d’un jour peut-être, révolte d’un instant contre soi-même sans doute, mais révolte, sans aucun doute, et aussi quelque panique qui s’ensuit. C’est une colonne furieuse du célèbre Thomas L. Friedman, que l’International Herald Tribune du 30 septembre a même mis en lecture libre (d’habitude, Friedman, columnist du New York Times, est en accès payant). Ce cri de fureur d’un chroniqueur libéral d’une influence considérable, contre l’abrutissement de l’Amérique autour de l’idée de la guerre contre la terreur, contre cet enchaînement systémique, contre l’effondrement de l’influence de l’Amérique, disons, un instant de… Un cri de révolte de Thomas Friedman, — de révolte et de panique?

Les militaires US, dernier rempart contre la guerre?

Il apparaît que la position des militaires US est le facteur le plus important aujourd’hui dans la crise pressante de la possible attaque US contre l’Iran. Glenn Greenwald , de Salon.com, consacre son commentaire du 28 septembre à cette question. Il cite deux nouveaux éléments. D’une part, ce qu’il tient pour un avis significatif de l’une des journalistes les plus versées dans les questions militaires, Dana Priest du Washington Post. Il s’agit d’une discussion de Priest avec des lecteurs en date du 27 septembre, retranscrite sur le site du Post. Greenwald retranscrit lui-même cette question-réponse, avec la réponse de Priest qualifiée de «rather extraordinary observation»:… Les militaires US, dernier rempart contre la guerre?

“Désordre mou” et “révolte molle”

Désordre mou et révolte molle 2 septembre 2007 Peut-il se passer quelque chose d’important à Washington dans le comportement de certains chefs militaires en cas d’attaque de l’Iran par l’administration GW Bush, ou bien avant, ou bien après? Cette question est implicite, notamment, dans deux nouvelles de notre Bloc-Notes publiées le 31 août sur notre site : L’annonce d’une division telle entre les chefs militaires que ceux-ci refusent de présenter au président un strategic assesment commun de la situation en Irak. Il y a aura plusieurs versions. GW fera son choix. Cette parcellisation du rôle de conseiller du président de la direction militaire est une… “Désordre mou” et “révolte molle”

Une perspective désespérément nihiliste et une seule issue : la révolte

De plus en plus s’impose aux USA une pensée uniforme, une sorte de pensée unique de la contestation du système. Non pas qu’il n’y ait pas une grande diversité d’analyse, mais ce n’est pas pour ce domaine que nous faisons cette observation. La pensée unique de la contestation serait plutôt un diagnostic unique, c’est-à-dire le constat que le système est irréformable, qu’il ne saura même plus désormais freiner sa chute dans l’excès et dans la crise, que la seule réaction possible, finalement, est la révolte du citoyen. C’est ainsi que se développe l’analyse du Justin Raimundo de ce jour, sur Antiwar.com. Raimundo, libertarien, proche des… Une perspective désespérément nihiliste et une seule issue : la révolte

Pace devient “not-so-Perfect Peter

Le président du comité des chefs d’état-major US, le général du Marine Corps Peter Pace, était surnommé Perfect Peter après ses premiers mois (depuis juin 2006) passés à ce poste. Le surnom signifiait que la Maison-Blanche et l’équipe de sécurité nationale autour de GW étaient satisfaites du comportement en apparence docile du nouveau président du JCS. Ces dernières semaines semblent avoir notablement altéré le surnom. Divers échos ont signalé que Pace était de moins en moins docile, voire franchement contestataire. Un texte de Robert Parry, de ConsortiumNews.com, renforce considérablement cette perception. Parry, qui cite également l’article du Sunday Times auquel nous nous sommes déjà référés,… Pace devient “not-so-Perfect Peter

Appel à un putsch postmoderne

Appel à un putsch postmoderne 27 décembre 2006 — La crise irakienne et le blocage washingtonien vont de pair aujourd’hui. La première accentue l’autre, le second aggrave la première. L’>option iranienne< (une possible attaque contre l'Iran) couronne le tout en aggravant les deux cas. Les conditions politiques à Washington à partir du 1er janvier 2007 (un président républicain à la fois affaibli, irresponsable et entêté, un Congrès démocrate puissant mais irrésolu) sont également idéales pour l'aggravation générale. Nous approchons de l’année 2007 avec la sensation que toutes les conditions d’un drame majeur sont réunies. William S. Lind, le stratège et gourou de la >guerre de… Appel à un putsch postmoderne

La révolution dans l’ère psychopolitique

La révolution dans l’ère psychopolitique 13 décembre 2006 Nous revenons sur le commentaire rapide que nous donnions hier dans notre Bloc-Notes, sur le sénateur américain (démocrate) Obama. Nous avouons, piteusement sans doute, que nous n’avions prêté aucune attention à la victoire remarquable de ce quasi-nouveau-venu. Ce n’est donc qu’alertés par cet article du Guardian désigné dans cette note que nous nous sommes intéressés au sénateur Obama; essentiellement à cause du passage cité dans notre note, sur l’inexpérience de Obama, que nous mettions en parallèle avec une remarque récurrente chez Eric Zemmour concernant Ségolène Royal, répétée et répétée d’émission en émission par le même Zemmour. (Le… La révolution dans l’ère psychopolitique

Aux armes, citoyens-soldats …

Aux armes, citoyens-soldats 26 octobre 2006 Ils étaient 65 au départ (au début de la semaine dernière), quand le texte de l’appel a été bouclé ; 119 quand le texte a été mis en ligne sans publicité (à la fin de la semaine dernière) ; 219 mercredi, quand le texte a été présenté publiquement. (346 ce matin, selon RAW Story, effectivement près de 350 selon WSWS.org [«The number of petitioners has now reached nearly 350, with more than 125 of them on active duty.»].) C’est une initiative inhabituelle, qui concerne les soldats en service actif, en Irak ou pas, des trois armes et du Marine… Aux armes, citoyens-soldats …

Comment GW a abandonné l’option nucléaire

C’est Seymour Hersh qui, le 9 avril, avait mis le feu aux poudres en détaillant notamment, dans un de ses articles-vedettes du New Yorker (voir aussi notre F&C du 9 avril), comment l’état-major américain, sur instruction de la Maison-Blanche, avait intégré une option nucléaire dans ses plans de guerre contre l’Iran. Hersh prolonge ses révélations dans son article du New Yorker du 10 juillet mis en ligne aujourd’hui. Il affirme que cette option a été finalement écartée. Hersh rapporte que la mise en œuvre de la planification nucléaire contre l’Iran est l’une des causes principales de la fameuse >révolte des générauxrévolution d’avrilthe April Revolution.An event… Comment GW a abandonné l’option nucléaire

Le titre de la pièce est : “No Exit

Comme à l’habitude, William S. Lind nous donne (aujourd’hui, sur Antiwar.com) une excellente analyse, cette fois sur la révolte des généraux. Certes, les généraux ont raison. Mais les défenseurs de Rumsfeld qui disent que les généraux se révoltent parce que le secrétaire à la défense leur impose une réforme révolutionnaire n’ont pas tort, et Dieu sait si le Pentagone a besoin d’être réformé, et d’une façon révolutionnaire. Mais l’on doit aussi savoir que la réforme révolutionnaire que veut imposer Rumsfeld va dans la plus parfaite mauvaise direction qui soit: « Instead of attempting to move from the Second Generation to the Third (much less the… Le titre de la pièce est : “No Exit

Quelle est la cible de  “la révolte des généraux”?

Diverses indications avancent l’idée que >la révolte des généraux< est loin d'être cantonnée à la situation irakienne et à l'éventuel destin de Rumsfeld. Il est aussi question de l'Iran et des projets futuristes de l'administration GW. C'est ce que nous dit Andrew Greely, du Chicago Sun Times, dans les éditions du 28 avril. Voici la conclusion de l’article : « The hubris and devotion to high technology and total ignorance of the enemy are not the problems of the officer corps or the troops. They are problems at the very top level of the country, from the president on down. Why have the generals spoken… Quelle est la cible de  “la révolte des généraux”?

Rumsfeld doit-il partir ?

C’est un sondage opportun et d’une signification intéressante que Army Times a placé sur son site. La question posée concerne Rumsfeld : doit-il démissionner comme l’y invitent les généraux en colère? Le sondage nous a été signalé par un texte mis en ligne ce matin par RAW Story, et qui indiquait : « At the time of this writing, 2985 readers have voted in the latest Army Times poll (link), with 1,889 (63.28%) agreeing that the U.S. war effort is grounds for Secretary Rumsfeld to resign. 996 (33.37%) voted no and 100 (3.35%) had no opinion. » Pour notre compte, à l’heure où nous mettons… Rumsfeld doit-il partir ?

Après celle des généraux, la “révolte des sages”

Après celle des généraux, la révolte des sages 26 avril 2006 On retrouve réunis, en deux articles dans l’International Herald Tribune de ce matin, sept noms de vieux briscards de la politique étrangère occidentale, de la fin des années 1970 aux années 1990. En termes policés mais transparents, parfois même sévères, ils crient : au fou. Il est question de l’attaque envisagée contre l’Iran. Cette perspective glace d’effroi le monde occidental, et notamment ses (plus ou moins) vieux sages. Implicitement, c’est comme une épreuve de force qui s’engage entre deux parties de l’establishment occidental. Les deux articles : • Un texte signé de Zbigniew Brzezinski,… Après celle des généraux, la “révolte des sages”

La “révolte des généraux” et la Grande République

La >révolte des généraux< et la Grande République 16 avril 2006 — Le camp Rumsfeld a riposté à l’attaque lancée par la >révolte des générauxmémo< du Pentagone généreusement distribué aux amis rassemblés qui doivent disposer d'arguments pour répondre aux mutins. (Il s'agit d'un >fact sheet< bien dans la manière bureaucratique, avec un argumentaire saucissonné sur un seule page, pour faire bref, et rendant compte de la pensée automatique conforme à suivre.) Selon le New York Times : « The one-page memorandum was sent by e-mail on Friday to the group, which includes several retired generals who appear regularly on television, and came as the Bush… La “révolte des généraux” et la Grande République

Faire la guerre avec une révolte des généraux?

Faire la guerre avec une révolte des généraux? 14 avril 2006 — Trois autres généraux ont, dans la journée d’hier, demandé le départ du secrétaire à la défense Donald Rumsfeld. Il y a d’abord eu l’intervention du général Batiste à CNN. Cette intervention était encore plus significative que celle des trois précédents (Zunni, Eaton, Newbold) : Batiste a refusé une troisième étoile en novembre. Son départ à la retraite ressemble désormais à une démission. Il n’eut pas cet effet au moment où il eut lieu parce qu’il était resté cantonné aux rapports internes du Pentagone. Aujourd’hui, rétrospectivement, il en prend le poids. Les choses deviennent… Faire la guerre avec une révolte des généraux?

Qui n’a pas son plan d’attaque?

Qui n’a pas son plan d’attaque? 9 avril 2006 Le temps des attaques-surprises par surprise est décidément passé. La surprise, aujourd’hui, serait qu’une attaque-surprise ou n’importe quoi d’autre de ce genre ne soit pas précédé d’une avalanche de spéculations sur la forme de l’attaque, la date de l’attaque, les moyens de l’attaque, les causes de l’attaque, les humeurs et la psychologie de ceux qui fomentent l’attaque, etc. Depuis quelques jours, l’Iran bénéficie de ce traitement. C’est une avalanche d’articles, d’analyses et de révélations. L’hypothèse centrale sur les causes possibles de cette poussée de révélations (toutes de sources officielles informelles) d’intentions guerrières est celle d’une volonté… Qui n’a pas son plan d’attaque?

“La justice face à la loi du plus fort” du philosophe Manuel de Diéguez, sur la révolte planétaire du 15 février 2003

La justice face à la loi du plus fort du philosophe Manuel de Diéguez, sur la révolte planétaire du 15 février 2003 La répétition, même des choses les plus insupportables, finit par créer l’accoutumance. C’est une spécialité de notre temps historique. Nous citons, pour introduire ce propos liminaire, le vertueux Times de Londres, un extrait d’un article, conclusion de cet article du 19 février sur les tensions entre USA et Turquie, les premiers réclamant l’accès des bases des seconds, les couvrant de milliards de dollars, s’étonnant pourtant de les voir hésiter, s’en scandalisant même, comme s’il y avait là un attentat à la vertu, sinon… “La justice face à la loi du plus fort” du philosophe Manuel de Diéguez, sur la révolte planétaire du 15 février 2003