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De l’URSS aux USA, via Kaboul

Il est vrai que les chiffres et le symbole sont remarquables. Les précisions que nous donne Mark Ames, de AlterNet, le 5 septembre 2009, nous suggèrent effectivement un terrible symbole. Aujourd’hui, le contingent US en Afghanistan dépasse de 5.000 hommes le contingent soviétique en Afghanistan (de 1980 à 1988). «America now has more military personnel in Afghanistan than the Red Army had at the peak of the Soviet invasion and occupation of that country. According to a Congressional Research Service report, as of March of this year, the U.S. had 52,000 uniformed personnel and another 68,000 contractors in Afghanistan a number that has likely grown… De l’URSS aux USA, via Kaboul

L’Afghanistan, et le doute qui grandit

La guerre en Afghanistan est d’abord une guerre anglo-saxonne, malgré tous les efforts faits pour tenter d’en changer l’état d’esprit initial; et c’est une guerre dont on se demande s’il s’agit bien d’une guerre Il est inutile de rappeler ici toutes les interrogations et les incertitudes concernant le fondement et la signification d’un conflit qui a été l’objet de tous les montages médiatiques et virtualistes, qui a été déclenché à cause de 9/11 et comme s’il s’agissait d’une réponse à 9/11. Dès l’origine, la guerre d’Afghanistan, dont on se demande s’il s’agit d’une guerre, est l’objet d’une interrogation fondamentale sur sa substance même. Aujourd’hui, il… L’Afghanistan, et le doute qui grandit

BHO prend note

Les temps ont donc changé, ils sont en train de changer, Times they are a’changing, comme disait Dylan, et BHO est dans ce vent du changement (Blowing in the wind)… Impression ressentie à la lecture de cette analyse-édito de Michael Scherer, de Strasbourg (arrêt sommet OTAN), dans Time Magazine ce 4 avril. En un mot: lls temps ont changé, les USA ne sont plus seuls à être ce qu’ils sont, au-dessus des autres,, le reste étant éparpillé au sous-sol. Les USA sont un parmi les autres, ils sont là pour coopérer. L’édito est plein de superbes belles intentions, une sorte de résumé d’un nouvel ordre… BHO prend note

L’Irak, ou la conquête en partant

Le vénérable et austère Government Accounting Office (GAO), connu pour le sérieux et la probité de ses travaux, a publié un document qui confirme toutes les évolutions inquiètes qu’on envisageait concernant le retrait US d’Irak. Le document examine essentiellement les coûts de la logistique et les divers coûts associés impliqués par un retrait, notamment les projets d’ores et déjà affirmés de l’administration Obama de rapatrier autour de 140.000 hommes d’ici à la fin de 2011. La principale trouvaille du GAO est notamment mise en évidence par un article du Washington Post du 25 mars 2009, qui démarre sur l’annonce que le retrait coûtera, pendant plusieurs… L’Irak, ou la conquête en partant

Le départ de Freeman et la crise du régime

Le départ de Freeman et la crise du régime La décision de Charles Freeman de se retirer de son poste d’adjoint du Director of National Intelligence (l’amiral Dennis Blair) mesure simplement l’état de pourrissement avancé, de délabrement complet du système de l’américanisme. Cette affaire, qu’on a déjà évoquée à deux reprises, prend un tour dramatique à cause de la rapidité de son déroulement, de la dimension de test qu’elle avait prise pour l’administration Obama, à cause même du message du même Freeman, le 10 mars dans le Wall Street Journal. Ce message proclame et ne peut laisser ignorer qu’il y a eu interférence d’une puissance… Le départ de Freeman et la crise du régime

Patience et sinistres desseins

Patience et sinistres desseins 20 février 2009 L’affaire des anti-missiles en Europe (BMDE) évolue désormais, entre alliés (US et Est-Européens) au niveau de la rhétorique diplomatique arrangeante préparant le retrait, et, du côté des quelques partisans du BMDE restants aux USA, au niveau de la rhétorique dramatique en déroute. Les indications sont désormais claires, selon lesquelles le débat est devenu interne au camp US et appointés, et porte sur la façon dont l’administration Obama peut gérer et contrôler le renversement de sens général qu’elle doit, qu’elle est dans l’obligation d’imposer à la dynamique du BMDE, vers un désengagement progressif. Il est remarquable à cet égard… Patience et sinistres desseins

L’insoutenable pesanteur de Moby Dick en Irak

Musardant dans les colonnes toujours passionnantes de Tom Engelhardt, dans sa dernière livraison du 20 novembre, nous trouvons un texte consacré à, si l’on veut, la dernière ligne de défense du Pentagone pour ne pas quitter l’Irak. (La bataille, évidemment, se livre entre le Pentagone et la direction politique US, pas en Irak même.) Engelhardt référence notamment deux liens, un de Robert Dreyfuss de The Nation, du 13 novembre, l’autre du Washington Post du 17 novembre, qui renforcent son propos. (Voir aussi, puisque nous y sommes, le Wall Street Journal du 17 novembre.) Mais citons Engelhardt: «It’s the ultimate argument, the final bastion against withdrawal,… L’insoutenable pesanteur de Moby Dick en Irak

Parler aux talibans avec des arrière-pensées?

Il y a beaucoup de rumeurs très précises de pourparlers avec les talibans. Dans un premier temps, des suggestions britanniques en faveur de cette possibilité ont amené une certaine tension avec les USA. Cette tension devrait être en voie d’effacement si l’on en croit ce qui suit, ou bien s’agit-il simplement d’une intervention personnelle de Robert Gates, cité ci-après, qui ne représenterait pas pour autant l’avis de l’administration Bush elle-même, puisque la chose existerait encore? Dans tous les cas, Gates a déclaré que l’on pouvait effectivement envisager de tels pourparler avec les talibans sous certaines conditions, selon le Financial Times du 9 octobre «Robert Gates,… Parler aux talibans avec des arrière-pensées?

Zakaria au chevet du malade

Fareed Zakaria, Américain d’origine indienne, est un membre éminent de l’establishment washingtonien, tendance dite réaliste et portant haut et fort un internationalisme de conviction qui prend en général bien des liberté avec lui-même lorsqu’il s’agit de son application dans la politique étrangère US. Zakaria est aussi un adepte inconditionnel du libre-échangisme et du capitalisme néolibéral qui projette et impose l’américanisme hors de ses frontières sous l’étiquette de globalisation. Enfin, Zakaria possède une grande influence au travers de ses diverses positions dans le monde médiatique, autant comme directeur de la rédaction de Newsweek, comme consultant de CNN, comme collaborateur régulier de Foreing Policy, l’organe du Council… Zakaria au chevet du malade

Et le Pentagone soudain inquiet…

Comment faut-il prendre l’intervention de l’amiral Mullen, président du comité des chefs d’état-major (JCS), le 20 juillet à Fox.News? Il y a deux interprétations possibles. Le site WSWS.org considère (aujourd’hui) cette intervention comme un rappel à l’ordre du Pentagone au candidat Obama, contre sa politique de retrait d’Irak, désormais appuyé par le désormais très influent Premier ministre irakien Maliki. Pressé de s’exprimer sur la question d’un retrait d’Irak en seize mois décidé comme une politique conceptuelle, hors des considérations chronologiques de situation sur le terrain durant ce retrait, et cela en laissant formellement de côté le fait que ce soit justement le programme du candidat… Et le Pentagone soudain inquiet…

Du bon usage du candidat Obama, – par l’Irakien Maliki

Obama le candidat est en tournée parmi nous (on veut dire : the Rest Of the World). Il passe en Irak, ce qui va de soi. Il rencontre un Maliki qui nous surprend tous, car c’est bien de Maliki dont nous voulons parler. Maliki s’affirme de plus en plus comme un acteur à part entière, une marionnette reconvertie dans l’habileté manuvrière pour manipuler son colossal conquérant devenu une sorte de Gulliver ligoté et sans idée bien précise. Voici ce qu’écrit Patrick Cockburn, le 21 juillet, du Premier ministre Maliki: «However, even if government claims to have won a military victory are overblown, its recent successes… Du bon usage du candidat Obama, – par l’Irakien Maliki

Courage, rentrons

Courage, rentrons 12 décembre 2007 Gordon Brown a un plan pour quitter l’Afghanistan. The Independent annonce la chose aujourd’hui, avec un éditorial approbateur. Le quotidien annonçait ce matin que le Premier ministre détaillerait ce plan devant les Communes aujourd’hui même. Le plan consiste à parler aux talibans pour trouver un terrain d’entente et envisager un retrait de l’Afghanistan. Bien évidemment, ce programme est très lourdement nuancé du fait que les talibans sont loin d’être ce qu’ils paraissent être lorsqu’on s’en tient à cette étiquette. Les Britanniques pensent qu’il s’agit en fait d’une résistance très fractionnée, très diverse, souvent localisée, et regroupée sous l’étiquette taliban pour… Courage, rentrons

Le retrait d’Afghanistan est-il en train de devenir une option?

Rétrospectivement, on pourrait penser que l’arrivée de Gordon Brown au pouvoir à Londres représente un tournant pour la situation en Afghanistan. C’est l’idée qui flotte autour de cette remarque, dans un article significatif du Financial Times du 18 novembre: «In the UK, a review of Afghan strategy has followed Gordon Brown’s takeover as prime minister from Tony Blair in June. The outcome represents, officials say, a scaling back of Blairite ambitions to help Afghans create a stable, prosperous and democratic future. It supports exploring, under Afghan leadership, reconciliation with members of insurgent groups.» Il est évident que l’actuelle campagne de l’OTAN en Afghanistan ne se… Le retrait d’Afghanistan est-il en train de devenir une option?

Brand Petraeus” en action

Le général Petraeus est la nouvelle star du système, l’homme-clef de la guerre, l’homme-miracle de le victoire, le prestidigitateur de la crise. Il existe également en vrai, puisqu’il va parler en chair et en os devant le Congrès. S’il existe, c’est qu’il y a également une réalité du général Petraeus. On se renseigne donc peu à peu. Leonard Doyle et Raymond Whitaker, de The Independent, nous transmettaient hier d’intéressants rappels sur la carrière de Petraeus, notamment en citant l’auteur Glenn Greenwald. Petraeus a toute sa carrière guerrière consacrée à l’Irak ppuisque, avant l’invasion de 2003, il n’avait participé à aucun combat. «Greenwald, author of How… Brand Petraeus” en action

Le marché de Petraeus

La guerre est devenue une affaire de compromis entre diverses réalités. Tout cela se passe à des milliers de kilomètres du théâtre de la guerre, où devrait se trouver la réalité, en principe. Mais ce n’est plus si sûr, et qu’importe d’ailleurs. Par contre, ce qui est sûr c’est que le général David Petraeus, l’homme de la victoire en Irak, le Grant de GW Bush comme le nomme William Kristoll, est doué dans la matière des négociations politiciennes et washingtoniennes. Quelques jours avant sa déposition (le 11 septembre, c’est tout dire) au Congrès où il annoncera la victoire prochaine à la suite du surge, il… Le marché de Petraeus

Selon la RAND, le retrait US d’Irak est inévitable si les pertes civiles se poursuivent à ce rythme

Certainement le plus prestigieux think tank technique US, la RAND Corporation vient de prendre position sur la situation en Irak avec un rapport sur la situation. Le rapport est ambigu mais la conclusion, notre conclusion est inévitable. Le rapport dit plusieurs choses parfois contradictoires, souvent des enfoncements de portes ouvertes mais qui prennent des allures originales dans le contexte actuel à Washington : La réduction des violences entre civils devrait être le but principal de l’action des forces armées US dans le pays. Si cette violence pouvait être réduite il y aurait une raison majeure pour le maintien des forces US dans le pays et… Selon la RAND, le retrait US d’Irak est inévitable si les pertes civiles se poursuivent à ce rythme

Pas d’attaque contre l’Iran pour l’instant

A la bourse des possibilités d’attaque contre l’Iran, les possibilités sont très faibles pour l’instant, nous dit Simon Tisdall, du Guardian, le 16 mai. Tisdall semble donner une interprétation venue de sources modérées washingtoniennes, constatant l’actuelle paralysie du pouvoir, parfois en des termes expéditifs («Although technically George Bush still gives the orders, nobody especially in Baghdad is really listening any more»). Il faut observer que l’épisode de l’U.S. Navy et de l’amiral Fallon donne du crédit à cette interprétation. L’intérêt du texte de Tisdall est le processus implicite qu’il décrit, notamment la descente dans l’impotence complète du pouvoir de GW Bush tandis que des dispositions… Pas d’attaque contre l’Iran pour l’instant

JSF: au tour d’Israël

Après la visite du nouveau premier ministre israélien à Washington, c’est au tour d’Israël d’être mécontent des conditions de son implication dans le programme JSF (F-35). Les raisons sont assez similaires sur le fond à celles qu’avancent les Britanniques : l’impossibilité pour les Israéliens d’intervenir sur les F-35 qu’ils achèteraient éventuellement pour leur donner un standard supérieur à celui de la version vendue par les Américains. Cela revient au fondement de la querelle de la souveraineté nationale (ou souveraineté opérationnelle, selon les Britanniques) au travers de la question du contrôle de l’avion. Cette querelle (celle des Israéliens, recoupant celle des Britanniques) est potentiellement la querelle… JSF: au tour d’Israël

Le vilain petit canard norvégien fait peur au JSF

Le vilain petit canard norvégien fait peur au JSF 2 mars 2006 Un article placé en tête de rubrique de Aviation Week & Space Technology du 27 février s’attache au problème immédiat que pose la Norvège pour le programme JSF. Le gouvernement norvégien (de centre-gauche, venu au pouvoir en 2005) doit décider de son attitude dans le programme JSF le 1er avril, notamment pour ce qui concerne les perspectives (commandes, etc.), mais aussi sur le fait même de son maintien dans le programme (la Norvège est l’un des 5 pays européens, avec le Danemark, l’Italie, les Pays-Bas et UK, à participer au programme JSF). Il… Le vilain petit canard norvégien fait peur au JSF

… Réplique du sénateur : il est temps d’être sérieux

L’explication mirobolante de Stephen Hadley sur les avantages stabilisateurs de la quasi-guerre civile en Irak ont un peu agacé de-ci de-là. C’est notamment le cas du sénateur Carl Levin, chef de la minorité démocrate à la commission des forces armées au Sénat. Ses réflexions telles qu’elles ont été diffusées ce week-end représentent une sorte d’ultimatum pour l’administration GW Bush. « However, a senior US lawmaker questioned Hadley’s optimism, saying Washington should review withdrawing its thousands of troops from Iraq if the Iraqis fail to get their political house in order soon. » If within the next six to eight weeks, you do not create a… … Réplique du sénateur : il est temps d’être sérieux

Quand la victoire vous met en déroute

Quand la victoire vous met en déroute 28 novembre 2005 Avant, quand tout allait mal, on disait à Washington : Proclamons la victoire et partons. Aujourd’hui, à Washington on fait mieux : Proclamons la victoire dans six mois et nous partirons vite fait. Conclusion à ce point : les six prochains mois verront le plus formidable déchaînement de virtualisme qu’on puisse imaginer. Il existe désormais un plan à la Maison-Blanche pour se retirer d’Irak, en annonçant par avance que cette déroute se fera sous la pression de la victoire. Tout l’establishment est à l’uvre pour sauver le bébé (la réputation des USA) qu’on avait jeté… Quand la victoire vous met en déroute

Les troupes US hors d’Irak pour les élections de novembre 2006?

Les déclarations du député républicain John Murtha ont fait sensation à Washington. Murtha, un conservateur pro-guerre, a demandé un retrait d’Irak. Il a d’abord été attaqué très vigoureusement par l’administration (le porte-parole de la Maison-Blanche l’a comparé à Michael Moore, l’auteur du film Fahrenheit 9/11), puis beaucoup plus aimablement devant les réactions à son intervention (« He’sa fine man and a good man », nous dit GW, mais il se trompe) Peu importe. Hier, Murtha a fait son petit tour des émissions télévisées dominicales. A l’émission Meet the Press de NBC, il a renouvelé son appel au retrait d’Irak, sans céder un pouce. Puis il… Les troupes US hors d’Irak pour les élections de novembre 2006?