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républicains

Ron Paul, candidat favori des conservateurs US

La Conservative Political Action Conference (CPAC) qui s’est réunie durant le week-end à Washington, a produit un résultat significatif (même s’il n’a aucune valeur formelle). Il s’agit de son sondage dit straw poll (sondage-pilote), réalisé régulièrement à l’occasion de sa convention annuelle sur le choix des militants pour un candidat conservateur aux présidentielles des 2012. Ron Paul est, de loin (avec 31%), devant Romney (22%) et Palin, le candidat favori des conservateurs activistes. (Le CPAC n’a pas de lien organique avec le parti républicain ni aucun autre parti conservateur institutionnel. Sa convention annuelle représente une palette très significative du mouvement conservateur aux USA puisqu’elle comprend… Ron Paul, candidat favori des conservateurs US

Espoir, désespoir & Tea Party

Paul Craig Roberts est connu comme un des principaux commentateurs dissidents, conservateur venu d’une position ministérielle dans le cabinet Reagan et devenu un dénonciateur acharné et particulièrement pessimiste, sinon désespéré, de l’état actuel du système. Il l’était encore dans une chronique du 16 février 2010 de OnLine Journal, intitulée L’Amérique devient un pays de serfs dirigé par une oligarchie. Le 19 février 2010, changement notable de ton, en référence à la chronique citée, dans tous les cas pour un aspect de cette chronique (les serfs de l’Amérique). D’abord son introduction, résumant son texte précédent: «My February 16 column, A Country of Serfs Ruled By Oligarchs,… Espoir, désespoir & Tea Party

Danse autour de Tea Party

Le phénomène du mouvement Tea Party aux USA est aujourd’hui le fait politique le plus important dans ce pays, et peut-être même en Occident. C’est donc celui dont on parle le moins en Europe, et notamment en France. Les Leopold, chroniqueur et auteur progressiste (The Looting of America, publié en 2009, attaque violemment la façon dont Washington a sauvé Wall Street), publie une réflexion sur le sujet dans HuffingtonPost, ce 7 janvier 2010. Il commence son texte par une citation du Wall Street Journal qui vient de donner les résultats d’une nouvelle enquête de popularité de Tea Party auprès du public: «More than four in… Danse autour de Tea Party

Chacun pour soi, Dear Mister President

Les temps sont de plus en plus durs pour Barack Obama. C’est un événement important que la prise de position de la Speaker de la Chambre, la démocrate Nancy Pelosi, pourtant partisane fidèle et très efficace de BHO jusqu’ici. Cette fois, sur la question vitale des crédits supplémentaires qui vont être nécessaires pour la guerre en Afghanistan, avec l’intervention décidée par Obama, Pelosi annonce qu’elle ne s’impliquera pas trop, si pas du tout, parce que la cause est boiteuse, y compris pour les démocrates, que les élections (mid-term, novembre 2010) approchent et que les électeurs ont d’autres priorités que ces guerres lointaines en tête. Ce… Chacun pour soi, Dear Mister President

Borchgrave, Petraeus et 2012 dans le désordre

Le commentateur de droite Arnaud de Borchgrave examine la décision sur l’Afghanistan de Barack Obama du point de vue de la politique intérieure US. Pour lui, cette décision n’a guère de sens politique et Obama s’est précipité dans un piège qui pourrait coûter à son parti la majorité au Congrès en 2010 et lui coûter la présidence en 2012 au profit du général Petraeus. Pour Borchgrave, les USA n’ont plus les moyens de mener cette guerre et le public va rapidement s’y opposer. Il juge que l’hypothèse Petraeus est plus que jamais d’actualité (voir notre F&C du 25 septembre 2009). Borchgrave, dans sa chronique pour… Borchgrave, Petraeus et 2012 dans le désordre

Retour à 1999, en infiniment pire?

Si l’on se rappelle bien, au printemps 1999, la droite américaniste, y compris nombre d’élus républicains, était contre la guerre du Kosovo. Le 22 avril 1999, dans sa Lettre d’Information CounterPunch, Alexander Cockburn, qu’on classe plutôt à l’extrême gauche radicale qu'à la droite extrême, écrivait : »Peut-être notre seul espoir maintenant se trouve-t-il dans la tradition isolationniste républicaine. La confusion est si grande aujourd’hui qu’il ne nous reste plus qu’à voter pour Pat Buchanan et Dan Quayle, les seuls candidats à s’opposer à la guerre…victory?< How many had to die? What was the cost? Conservatives did not ask-Republican politicians did not tell. »But some Republicans… Retour à 1999, en infiniment pire?

Tea Party, deuxième parti US?

Un sondage n’est jamais qu’un sondage, une hirondelle ne fait pas le printemps, etc. Il n’empêche que Rasmussen, un des instituts les plus sérieux aux USA, publie le résultat d’un sondage portant sur 1.500 Américains, sur tout le territoire US, selon les critères habituels de pondération (classes d’âge, appartenance aux partis, etc.). Les résultats sont vraiment très intéressants. S’il s’agit d’indiquer ses préférences sur l’échiquier politique, 36% de toutes les personnes sondées disent qu’ils sont pour le parti démocrate d’abord, 23% pour le mouvement populiste Tea Party ensuite, 18% pour le parti républicain enfin. 22% ne sont pas décidés. Cette deuxième place du Tea Party,… Tea Party, deuxième parti US?

Les républicains veulent-ils “perdre l’Afghanistan” à leur avantage (électoral)?

Les républicains US, qui ne sont plus à une avanie près, envisagent-ils de changer complètement d’attitude vis-à-vis de l’Afghanistan? Voici que l’ancien sénateur Fred Thompson, toujours influent dans le parti républicain, annonce que la guerre est perdue à cause d’Obama Cela fait dire à Ben Smith, sur Politico.com le 19 novembre 2009 que les républicains pourraient ouvrir un nouveau champ tactique en s’opposant à tout nouvel envoi de forces en Afghanistan. (Voir aussi la présentation de Daniel Tencer, le 19 novembre 2009, sur RAW Story.) Thompson a notamment déclaré, lors de l’émission radiodiffusée qu’il dirige (The Fred Thompson Show Thompson avait été acteiur, avant d’être… Les républicains veulent-ils “perdre l’Afghanistan” à leur avantage (électoral)?

L’étrange triangle Tea Party-Panarine-GOP

L’étrange triangle Tea Party-Panarine-GOP 6 novembre 2009 — Il y a, dans la même édition de la publication Mother Jones, qui est à la frange du radicalisme anti-guerre de gauche aux USA, deux articles, chacun étonnant en eux-mêmes, dont la convergence est encore plus étonnante, sinon explosive. • Le premier, du 5 novembre 2009, décrit ce qui est désigné comme >l’investissement du GOP par le mouvement Tea PartyLes USA existeront-ils en 2010?socialist< agenda. And he's especially big among tea party activists in Texas, who have hosted Panarin and promoted his work. »In Russia, Panarin, who hosts a weekly radio show, is considered a mainstream expert… L’étrange triangle Tea Party-Panarine-GOP

Tea Party et dde.crisis

Le dernier numéro de dde.crisis, daté du 10 octobre 2009, est en ligne, disponible en achat par numéro sur le site edde.eu. La rubrique centrale (de defensa) traite du sujet du mouvement du Tea Party aux USA. L’idée centrale de l’analyse est que ce mouvement, quels que soient ses objectifs, d’ailleurs assez divers et confus, ne peut être bien compris s’il est considéré du seul point de vue idéologique. (En général, dénoncé par la gauche US comme un mouvement proche des républicains.) Il s’agit d’un mouvement de colère, qui se manifeste selon des thèmes divers, qui est l’objet de diverses tentatives de manipulations et manipulations… Tea Party et dde.crisis

Notes sur les termites du nihilisme

Notes sur les termites du nihilisme Un thème désormais important, voire dominant de la vie politicienne à Washington, c’est celui de l’>obstructionnismevie politique< plus que d'une >vie politicienne< dominée par cet état d'esprit. La matière n'est plus seulement marginale, anecdotique, polémique, etc. La question qu'on peut poser est de savoir si la matière ne devient pas substance de la vie politique elle-même (le qualificatif >politique< est impératif, dans ce cas), de l'américanisme. C’est le point de départ de cette réflexion. On verra qu’on atteindra très vite un autre champ de spéculation, qui est l’effet sur l’équilibre du régime dans l’hypothèse où cette évolution devient substance… Notes sur les termites du nihilisme

La solitude de l’impasse

La solitude de l’impasse 4 septembre 2009 Qu’arrive-t-il donc à BHO? On reste fascinés (oui, c’est le mot, nous insistons là-dessus) par la façon dont Obama se trouve de plus en plus conduit à une situation de complet isolement dans sa politique, avec les différents blocages qui s’installent pour paralyser les différents axes de sa politique. Après l’épisode de la bataille sur les soins de santé, qui continue et n’est pas résolue, Obama s’engouffre dans autre une impasse avec l’engagement en Afghanistan, qui apparaît de plus en plus comme l’amorce d’une catastrophe pour sa position intérieure. Il s’y engouffre avec calme, mesure, certitude en un… La solitude de l’impasse

La solitude du mineur de fond

La solitude du mineur de fond 10 août 2009 Il n’importe pas de s’exclamer, de chicaner, d’argumenter. Oui, sans aucun doute, comme l’on dit Yes, we can, Barack Hussein Obama a été élu pour le changement. Qu’on le veuille ou non, que cela plaise ou pas, qu’on cherche dans cette analyse si sommaire la naïveté ou la crédulité en arguant que ce destin (celui de BHO) est d’abord un montage, c’était là, incontestablement, son destin. (Nous avons écrit c’était au passé, en vérité, involontairement Mais laissons cela, y compris l’emploi du passé.) Ecartons donc les machinations, les supputations et les constructions compliquées, les manuvres et… La solitude du mineur de fond

Le parti de l’obstructionnisme

Répétons cette phrase de l’humoriste Bill Maher, qui décrit ainsi l’évolution de la situation politique aux USA après l’élection d’Obama: Les démocrates sont passés à droite et la droite est passée dans un hôpital psychiatrique. («As comedian Bill Maher recently put it, The Democrats have moved to the right, and the right has moved into a mental hospital.») Nous citions cela dans le texte consacré, le 22 juillet 2009 à la situation de blocage et de paralysie politique aux USA, caractérisée par un mot : obstructionnisme. C’est le sujet que traite Michael Tomsaky dans l’Observer du 26 juillet 2009. «[D]uring the Obama era, American conservatism… Le parti de l’obstructionnisme

BHO prend du champ

Le président Obama commence-t-il à comprendre ce qu’il peut et ne peut pas faire à Washington? Si c’est le cas, il apprend vite ou bien, et l’on fera grand cas de ce facteur, s’agit-il des événements eux-mêmes qui lui imposent ce rythme. On s’arrête en effet sur un très court article du Times de Londres, du 16 février, qu’on attachera plus à la question de l’évolution possible de la psychologie de BHO qu’à celle de l’intérêt de cet article pour la situation politique aux USA. Pourtant le titre ne manque pas d’intérêt par son ambiguïté: «Barack Obama signs law to avoid catastrophe.»; par son caractère… BHO prend du champ

Gorbatchev encalminé dans la tempête…

Gorbatchev encalminé dans la tempête 6 février 2009 La rapidité étant la marque des événements en cours, même lorsqu’il s’agit d’événements dont l’effet est de bloquer la marche des événements en cours, faut-il s’étonner de commencer à lire des appréciations sur le sort d’Obama qui se trouverait de plus en plus freiné, on n’ose écrire encore paralysé, dans ses entreprises réformistes (si entreprises réformistes il y a, au fait),  et, surtout dans sa lutte contre la Grande Crise? On ne s’en étonne pas puisqu’on ne s’étonne plus de rien dans une époque aussi riche en prolongements inattendus et imprévus. On lit déjà par ailleurs, dans… Gorbatchev encalminé dans la tempête…

Une impitoyable bataille intérieure

L’excellent bulletin quotidien du Progress Report fait une analyse d’un aspect important de la situation politique à Washington, dans son édition du 5 février. Il s’agit de la lenteur de la confirmation de certaines nominations de l’administration Obama aux postes de direction, dans ce cas celle de la nouvelle secrétaire au travail Hilda Solis, nommée le 19 décembre 2008 et qui a du attendre le 5 février un vote de la commission sénatoriale sur son cas. C’est l’exemple d’une intense guérilla fondée sur l’hostilité idéologique (Solis est une progressiste), de la part des républicains des commissions concernées, à l’aide de manuvres procédurières, de manuvres d’obstruction,… Une impitoyable bataille intérieure

Boutiquiers négociant autour de l’incendie du Titanic en cours de naufrage

Tout semble se dérouler selon le plan prévu, sans surprise excessive, selon les us et coutumes de l’Etat de droit et du système dit check & balance. Comme tout brave petit boutiquier de l’Empire, selon l’aimable mot d’un de nos lecteurs, nous nous attardons moins aux ors et aux pompes des inaugurations, moins aux caractéristiques ethnico-culturelles des uns et des autres, moins aux montages fulgurants et postmodernes, et très humains, de notre passé et de notre avenir, pour plus et mieux nous attacher aux comptes sonnants et trébuchants. C’est ainsi que raisonne l’Empire, dito le Titanic postmoderne: comme un tiroir-caisse. Ainsi le malheureux président Obama… Boutiquiers négociant autour de l’incendie du Titanic en cours de naufrage

Ron Paul pas mort (dans tous les cas, ses partisans)

Il est vrai que Ron Paul avait disparu complètement de nos préoccupations, après nous avoir paru si brillant de promesses diverses. Nous sommes bien entendu accaparés par la bataille démocrate et tenons le cas républicain réglé. Il s’avère que ce n’est pas la véritable situation.Il faut toujours attendre que l’évolution de la situation politique aujourd’hui nous réserve des surprises. D’abord, Ron Paul continue à être populaire dans les primaires républicaines. (Ces primaires continuent sans qu’elles ne soulèvent le moindre intérêt, d’ailleurs d’une façon très compréhensible puisque l’affaire est réglée, en nombre de délégués et donc du point de vue de la nomination de McCain.) En… Ron Paul pas mort (dans tous les cas, ses partisans)

… Et une surprise Ron Paul dans le même Nevada

Pour les républicains, le Nevada était moins important que pour les démocrates. (Leur campagne s’était concentrée sur la Caroline du Sud, avec la victoire de McCain.) Il n’empêche, ils y concourraient, et Mitt Romney l’a emporté. La grande surprise, c’est la deuxième place de Ron Paul, devant McCain, Giuliani, Huckabee, etc. (L’écart des voix est important : 51% pour Romney, 14% pour Paul.) Paul a fait activement campagne, comme Romney, et son résultat trouve là une partie de son explication. Mais on ne peut s’en tenir à cette comptabilité. Pour ce candidat marginalisé par les instances et l’appareil du parti, souvent pris à partie par… … Et une surprise Ron Paul dans le même Nevada

La riposte des républicains : la peur, plus que jamais la peur

Face à la poussée d’enthousiasme général des démocrates pour la candidature d’Obama et, surtout, du message de changement et d’unité implicitement antagoniste de la politique de la terreur de Bush de ce candidat, les républicains devraient riposter par une accentuation de cette politique. C’est ce qu’en juge Mike Madden, le

Montée divine aux extrêmes

Montée divine aux extrêmes 21 décembre 2007 — D’une façon assez discrète, c’est-à-dire sans écho extérieur particulier, la campagne présidentielle US >monte aux extrêmes< dans un processus très particulier de rhétorique interne pour l'instant spécifique au parti républicain (le GOP, ou >Great Old Partyla religionVirtually the entire Republican House delegation opposed the ban on waterboarding,< he writes. >Among the Republican presidential candidates, only Huckabee and the not-very-religious John McCain have come out against torture, while only libertarian Ron Paul has questioned the doctrine of preemptive war.Jesus.< This year, however, the Christianization of the party reached new heights with Mitt Romney's declaration that he believed in… Montée divine aux extrêmes

Obama fait recette chez les républicains et chez les neocons

Le candidat à la désignation démocrate, le sénateur Barack Obama, attire des soutiens de points en apparence inattendus de l’échiquier politique aux USA. Le Sunday Times de ce jour signale plusieurs ralliements de parlementaires républicains. «Disullisoned supporters of President George W Bush are defecting to Barack Obama, the Democratic senator for Illinois, as the White House candidate with the best chance of uniting a divided nation. »Tom Bernstein went to Yale University with Bush and co-owned the Texas Rangers baseball team with him. In 2004 he donated the maximum $2,000 to the president’s reelection campaign and gave $50,000 to the Republican National Committee. This year… Obama fait recette chez les républicains et chez les neocons