Aller au contenu

relationships

Le déchirement britannique, — as usual , et encore plus qu’as usual, — jusqu’à leur Cronstadt…

Comme d’habitude, les Britanniques essuient les plâtres de leur alignement inconditionnel sur GW Bush et l’Amérique, Blair-style. Le site WSWS.org relève ce jour les gémissements et autres plaintes de la presse britannique : «The reaction of much of the media to the announcement was open despair. Though the decision had been trailed for weeks, this did not lessen its impact and the recognition of just how bad the situation now faced by Britain has become.» Particulièrement marquant à cet égard, voici un article d’un des chroniqueurs du Times de Londres, Matthew Parris. Il décrit son doute absolument existentiel («Yes, America’s my friend. Or is it?… Le déchirement britannique, — as usual , et encore plus qu’as usual, — jusqu’à leur Cronstadt…

Rule the Waves”? … La Royal Navy sombre, coulée par les special relationships

Il a été révélé dans la presse britannique, selon des sources proches du MoD britannique, que la Royal Navy pourrait voir ses effectifs réduits de moitié. (On attend une décision pour le mois prochain.) Cette énorme réduction détruit les capacités britanniques de haute mer pour les réduire à celles d’une marine de guerre côtière. La perspective doit être placée dans la logique d’une crise sans précédent de la puissance militaire britannique, essentiellement due à la folle politique militaire et interventionniste de Tony Blair. Le Daily Telegraph, qui publie un article aujourd’hui sur cette crise, cite Steve Bush, rédacteur en chef de Warship World. Bush observe… Rule the Waves”? … La Royal Navy sombre, coulée par les special relationships

La “grotesque relationships” GW-Blair débattue comme un cas de lavage régulier du cerveau de la marionnette

Désormais, les relations entre Blair et son ami à la Maison-Blanche sont présentées régulièrement comme une sorte de cas-clinique de lavage régulier du cerveau du Britannique par l’Américain. C’est le cas avec le titre de The Independent de ce matin. Blair y est décrit comme réduit à tenter de prouver qu’il a de l’influence, sans le moindre succès évidemment puisque réduit également à un cerveau revu en permanence par GW Bush, perçu en la circonstance comme une sorte de Faust d’occasion : «Brainwashed’ Blair losing battle to prove his influence». Blair revient évidemment (bis) bredouille de son voyage au Moyen-Orient. Lequel voyage a d’ailleurs été… La “grotesque relationships” GW-Blair débattue comme un cas de lavage régulier du cerveau de la marionnette

L’inculpabilité US et les “special relationships”

L’inculpabilité US et les special relationships 4 décembre 2006 Avouons-le : lisant ce titre assez ambigu de The Independent d’hier («US pressured Blair into arms bribery inquiry»), nous pensions que les pressions US concernaient une action britannique pour stopper l’enquête sur Yamamah, la grande affaire de scandale d’armement, aujourd’hui à Londres. Quelle naïveté est la nôtre. C’est le contraire Voici quelques extraits du texte de The Independent : «A bribery investigation threatening the future of 50,000 British jobs followed heavy pressure on Tony Blair from George Bush’s administration, The Independent on Sunday can reveal. [] «Now documents released under US freedom of information laws reveal… L’inculpabilité US et les “special relationships”

De l’influence des vérités aussitôt dénoncées comme absolument non-conformes à la ligne officielle : Blair et les special relationships

On a vu l’horreur sans nom qu’ont suscité dans les différents milieux dirigeants et comme il faut les propos sacrilèges du Dr. Myers sur les special relationships. Les mesures idoines contre cet attentat contre la vérité officielle sont en préparation. Tout rentre dans l’ordre. Eh bien non, pas vraiment Le plus étonnant est qu’on trouve dans The Times (Sunday Times) de ce matin quelques observations qui montrent que, malgré le rejet catégorique, méprisant ou furieux, des affirmations du Dr. Myers, notamment dans ce même Times, celles-ci ont finalement eu un effet en profondeur. Elles ont instillé un doute supplémentaire dans un cas déjà douteux (l’influence… De l’influence des vérités aussitôt dénoncées comme absolument non-conformes à la ligne officielle : Blair et les special relationships

Qu’attendez-vous pour lire Charmley?

Nous avons développé hier quelques commentaires acerbes autour de la très brillante intervention du Dr. Myers, Américain, universitaire, analyste du département d’Etat pour quelques temps encore. Myers nous parlait des special relationships. Il nous a rappelé quelques vérités essentielles. Myers confirme ce que nous devrions tous savoir, — ce que vous devriez savoir si vous aviez lu le livre de John Charmley, La Passion de Churchill. Charmley nous donne une enquête extraordinairement minutieuse, documentée d’une façon superbement rigoureuse, sur la façon dont sont nées ces relations spéciales, la façon dont elles se sont développées jusqu’à la crise de Suez de novembre 1956. Ci-après, un passage… Qu’attendez-vous pour lire Charmley?

A cause de ses “scandaleuses vérités”, Myers sera sanctionné…

Comme il était à prévoir, le Dr. Myers, universitaire et analyste au département d’Etat, diseur de vérités exceptionnelles sur les special relationships, sera très probablement sanctionné. Il y a des choses avec lesquelles il ne faut pas jouer, et la vérité, avec les allumettes, est l’une de ces choses. La langue de bois transatlantique a donc fait son office pour condamner, dans les termes les plus noblement vifs, l’écart inqualifiable du Dr. Myers. Il paraît que ce n’est qu’un type en quête de publicité pour son futur bouquin (c’est l’explication du gouvernement Blair, qui s’y connaît). Lisez les attendus divers dans The Independent de ce… A cause de ses “scandaleuses vérités”, Myers sera sanctionné…

Les tristes vérités des “special relationships

Les tristes vérités des >special relationshipsYamamahdocteur Miraclea senior State Department analystYo, Blair< moment, when the two leaders were recorded chatting during the G8 summit this year, had shown the Prime Minister to be in an >obsequious positiongave the lie to the idea of private British influenceBritain has moved closer to Europe, crab-like, and London is now much more like a European city — with European prices, I might add. But I think the British are still where they have been all along, unable to answer the fundamental question of ‘after Empire, what?’.Tony Blair could sound European on a good day, he could occasionally pronounce French… Les tristes vérités des “special relationships

JSF (II) : la réalité

JSF (II) : la réalité 3 novembre 2006 A côté de l’aspect fantasyland Made in LM (Lockheed Martin) du programme JSF, voici la solide (et sordide ?) réalité. Une bataille de chiffonniers noirs de suie, dans un tunnel bureaucratique fort mal éclairé. On parle ici des négociations USA-UK sur le JSF, avec comme question fondamentale la souveraineté opérationnelle dont les Britanniques ne démordent pas. Un article d’Aviation Week & Space Technology nous permet d’avoir une appréciation sur la situation des négociations USA-UK. Le style mesuré et contenu caractéristique de l’hebdomadaire ne dissimule certainement pas les difficultés considérables qui restent sur la route d’une signature du… JSF (II) : la réalité

La critique de la “juste cause” montre le bout de son nez

La critique de la juste cause montre le bout de son nez 1er novembre 2006 Jusqu’ici, nous avons vu les aspects spectaculaires et mobilisateurs du rapport Stern sur la crise climatique. Un texte du Times aujourd’hui, assez discret comme il faut l’être devant une cause bruyamment célébrée, effleure courtement mais précisément l’argument inverse. Il mérite qu’on s’y attarde pour bien comprendre la puissance des forces retardatrices du système, leur arsenal politique, leur signification ; pour bien comprendre les conditions et les fondements de la bataille à venir, qui sera féroce. On passe ci-après en revue les différents arguments soulevés. La cause sera-t-elle populaire auprès des… La critique de la “juste cause” montre le bout de son nez

L’Angleterre a trouvé sa “juste cause”

L’Angleterre a trouvé sa juste cause 31 octobre 2006 Sortie de crise? Peut-être, mais par le haut, par le Très-Haut Nous parlons de la crise que connaît le Royaume-Uni depuis l’aveugle engagement de Blair derrière les Américains en Irak. La crise climatique pourrait être, pour ce même Royaume-Uni, le moyen de sortir de cette crise de confiance qui ressemble par instants à une crise de système. Mais sans Blair au bout du compte puisqu’il devrait nous quitter au printemps prochain mais sa sortie pourrait en être facilitée par les flonflons et la gloriole. Les effets médiatiques du rapport Stern, présenté publiquement hier, ne laissent aucun… L’Angleterre a trouvé sa “juste cause”

Le “French secret” des Britanniques

Le French secret des Britanniques 16 octobre 2006 Bien des signes, depuis des mois, depuis au moins quatre ans, s’inscrivent en faux contre la sotte description continentale française essentiellement, ce qui esquisse la trame de cette analyse d’un Royaume-Uni flamboyant, conquérant, moderniste, modèle de notre Europe de demain. Sotte description parce que non seulement fausse, mais encore plus, méchamment trompeuse jusqu’à compromettre les seules voies possibles d’un arrangement européen qui repousserait l’absurde main-mise bureaucratique et antipopulaire que les institutions européennes tentent d’établir sur les nations. Ce n’est pas un hasard que cette mauvaise action (de la part des institutions européennes) soit teintée des couleurs référentielles… Le “French secret” des Britanniques

Toujours les sympathiques “special relationships”, cette fois éclairées par Woodward

Les journaux britanniques se sont attachés à d’éventuelles nouvelles sur les special relationships, dans le dernier livre de Bob Woodward, State of Denial. Ils en ont trouvé. Comme d’habitude, elles sèmeront la consternation ou bien nous fourniront l’occasion d’une belle et franche rigolade. Sarah Baxter notamment, du Times (du Sunday Times), s’est livrée à l’exercice. Cela donne ceci : «Tony Blair was angered by America’s refusal to share intelligence on Iraq with Britain, according to a revealing new book by Bob Woodward, the veteran journalist who exposed the Watergate scandal. »The prime minister protested to President George W Bush about the way intelligence was routinely… Toujours les sympathiques “special relationships”, cette fois éclairées par Woodward

La thèse de Kaletsky

L’analyse du congrès travailliste que fait Anatole Kaletsky, commentateur du Times que nous avons déjà cité, est surprenante d’abord parce qu’elle est destinée à surprendre. Kaletsky ne s’en cache pas (aujourd’hui dans le Times), il fait une analyse très différente, et volontairement différente de ses collègues analystes et journalistes : «In saying this, I know that I am breaking ranks with my journalistic colleagues, who will justly dismiss me as outside the loop, unversed in the lobby system, lacking in deep contacts or simply uninformed. However, I feel confident that I have got the real story, while most of the headlines have missed it: the… La thèse de Kaletsky

Et sur l’autre rive de l’Atlantique, aussi…

Reginald Dale est un chroniqueur proche de Wall Street, actuellement Senior Fellow du Europe Program au Center for Strategic and International Studies. Il est écouté et ses prises de position reflètent souvent un sentiment général dans les milieux financiers de tendance internationaliste de Wall Street. Sa dernière chronique, du 8 septembre dans l’International Herald Tribune exprime des craintes assez proches de celles que l’on distingue dans la chronique de Gerard Baker, du Times, signalée par ailleurs dans cette chronique. Sa vision de l’avenir des relations USA-UK après le départ de Blair désormais annoncé est assez pessimiste. Tout le monde, à Washington et à Wall Street,… Et sur l’autre rive de l’Atlantique, aussi…

Requiem pour un “roi fou”

Requiem pour un roi fou 31 août 2006 Le pouvoir rend-il fou ? Sans doute et parfois Mais, certes, plus que jamais le pouvoir de notre aujourd’hui, de ces temps étranges où l’illusion est maîtresse, qui se nomme virtualisme, qui donne l’illusion aux hommes de pouvoir maîtriser le monde. Leur virtualisme est pourtant l’exacte précision qu’ils ont abdiqué, et préféré l’illusion à la réalité. Le cas est encore plus terrible quand l’illusion leur fit prendre des décisions folles d’importance, qui eurent et ont encore des effets profonds et déplorables, et des effets bien réels ceux-là. Tony Blair est-il fou ? Il souffre, selon Anatole Kaletsky,… Requiem pour un “roi fou”

Les travaillistes de plus en plus nerveux : que faire d’un Tony qui ne veut pas lâcher la barre du bateau qui sombre ?

Vraiment, les travaillistes sont inquiets. Blair ressemble à un boulet attaché au pied droit et qui les entraîne vers le fond (c’est-à-dire dans les sondages). Tout cela à cause des chouettes relations transatlantiques (cela, pour McCain et les conservateurs). Et Blair veut rester un an de plus. Un calvaire. Pire, un insupportable risque électoral. D’où ce commentaire de Polly Toynbee, dans le Guardian aujourd’hui, qui nous parle de l’ambiance, avec ce titre très évocateur, style Royal Navy en péril : « On Labour’s sinking ship the mutinous mood grows. » Extraits. « The Blair camp admits the party can’t take another year of this debilitating… Les travaillistes de plus en plus nerveux : que faire d’un Tony qui ne veut pas lâcher la barre du bateau qui sombre ?

Portrait du futur Premier ministre britannique et de sa politique extérieure probable

Le chancelier de l’Echiquier (finances) Gordon Brown devrait remplacer à un moment ou l’autre Tony Blair, sans doute en 2007. La concurrence épique entre les deux hommes, marqués par l’entêtement de Blair à conserver son poste malgré une impopularité qui représente un exploit sans précédent et un exemple de continuité, la prudence extrême de Brown de forcer la main de Blair est un autre aspect de la situation. Dans The Spectator du 26 août, Mark Leonard, diecteur du département politique étrangère du Centre for European Reform et auteur de Why Europe will run the 21st Century trace un long portrait de Brown et de ce… Portrait du futur Premier ministre britannique et de sa politique extérieure probable

Le public britannique se détourne de l’alliance américaine

L’opinion du public britannique sur les Etats-Unis dans le cadre de l’alliance britannique des special relationships se détériore notablement. Le Times publie un sondage réalisé les 2 et 3 juin sur cette question. Les principaux constats : « …Fewer than three fifths (58 per cent) believe that it is important for Britain’s long-term security that we have a close and special relationship with the US. This compares with 71 per cent as recently as two months ago. Fewer than half of Lib Dem voters (46 per cent) now agree. » Slightly less than two thirds (65 per cent) believe that Britain’s future lies more with… Le public britannique se détourne de l’alliance américaine

Crise de confiance

Crise de confiance 7 juin 2006 Personne (même pas nous…) n’aurait cru qu’au milieu de l’année qui devait voir le dernier pas de l’engagement allié dans le JSF se faire paisiblement, dans la logique presque centenaire (on exagère à peine) de l’alignement transatlantique traditionnel, des mots aussi durs et aussi pleins d’émotion exacerbée pourraient être imprimés pour décrire l’état de ces relations transatlantiques. Pour cette fois, nul ne peut soupçonner la France ni crier haro sur un Schröder retiré des affaires. Des mots ? Quels mots ? Des mots comme ceux-ci: « Losing Faith in U.S.? » « This is Washington’s last chance » Ou… Crise de confiance

La marionnette vaniteuse

La marionnette vaniteuse 28 mai 2006 Il en faut beaucoup pour qu’on arrive à distinguer dans les commentaires du Sunday Telegraph un certain dégoût devant la servilité et la couardise intellectuelle d’un Premier ministre britannique s’empressant devant les consignes de Washington. D’habitude, le Telegraph aime bien Mais cette fois, on n’est pas loin du trop c’est trop. La blague allait comme ceci, pour décrire les special relationships dans les années 1950 : Quand les Américains disent aux Anglais : sautez !’, les Anglais répondent : De quelle hauteur ?’. Blair, lui, ajoute le sens de la précision qu’on aime bien chez lui : dois-je tomber… La marionnette vaniteuse

Mais pourquoi Blair ne va-t-il pas chercher sa médaille?

Le 17 juillet 2003, Blair connut la consécration de sa vie féerique. Il fut fêté par le Congrès des Etats-Unis comme Churchill avait lui-même été fêté. Blair apprit qu’il recevrait, également comme Churchill, la Médaille d’Honneur du Congrès. (Effectivement, Churchill et Blair sont les deux seuls Britanniques à avoir été honorés de la sorte par le Congrès, et Blair est le 18ème citoyen non-US à la recevoir.) Cette annonce était bien sûr symbolique. Il restait à recevoir réellement l’objet, au cours d’une cérémonie qui entérinerait l’immense honneur annoncé le 17 juillet 2003. Non, disons plutôt : il reste à recevoir, car Tony Blair n’a pas… Mais pourquoi Blair ne va-t-il pas chercher sa médaille?

Les Anglais aux nerfs fragiles

Les Anglais sont de plus en plus mal à l’aise dans leurs special relationships avec les USA. Ils sont de plus en plus mal à l’aise avec les ambitions, objectifs et réactions de leurs amis-cousins d’outre-Atlantique. On le voit aujourd’hui (hier) avec la réaction quasi-hystérique de Jack Straw à propos de l’article de Seymour Hersh. Ci-dessous, la version du Times de Londres (lui-même très mal à l’aise avec les Américains) conduisant à la mention de la réaction de Straw. « The flurry of rebuttals and reactions to the reports that America has drawn up secret plans to launch a military strike on Iran’s nuclear facilities… Les Anglais aux nerfs fragiles

Une question souveraine

Une question souveraine 6 avril 2006 La publication Jane’s Defence Weekly datée du 3 avril 2006 rend compte d’une intervention particulièrement intéressante du professeur Trevor Taylor, de la Defence Academy britannique, présenté comme « one of the pre-eminent authorities on acquisition » au Royaume-Uni. Cela se passe le 30 mars, lors d’un symposium du RUSI (Royal United Service institute) sur les acquisitions de défense. Taylor parle notamment de la nouvelle DIS (Defense Industrial Strategy), qui vient d’être mise en place à Londres à la fin de l’année 2005, et qui prétend désormais régler la gestion et le contrôle de l’industrie de l’armement britannique, dans le… Une question souveraine