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Épidémie de stupéfaction

Épidémie de stupéfaction 15 février 2020 – S’il fallait me donner un surnom, je choisirais, avec un brin d’ironie, celui de >l’homme stupéfaitépoque formidable< a coupé les ponts avec le passé pour se fabriquer son simulacre de passé qui aille bien avec son big Now, et j’en sais plus de vrai que dix bouquins scolaires d’aujourd’hui et quatre ministres dans le début de la quarantaine, dans le gouvernement de leur >nouveau-mondeprocessus’) de communication, selon ses effets psychologiques individuels et globalisés. Il y a eu un certain nombre d’épidémies de mon temps, notamment au XXème siècle, et j’ai l’expérience de l’effet de communication et psychologique de… Épidémie de stupéfaction

Être un homme

Être un homme Sur le dernier tronçon du chemin qui conduit jusqu’à lui, si la saison le permet, les rosiers trouent de leur vivacité les haies de buis et de troène. Des hortensias étalent avec prodigalité des tonalités indécises, des camaïeux de rose pâle au bleu lavande enchantent le marcheur. Des tournesols, placés en bordure de jardins ouvriers, quand ils ne sont pas déjà dégarnis et réformés pour vigueur passée, pointent leur jaune insolent vers un ciel indolent. Leur or refuse de rouiller, déchire le silence de ce morceau de nature domestiquée qui va entrer en somnolence dans un nouvel automne. Une très légère brise… Être un homme

Un sénateur déguisé en station-service

Un sénateur déguisé en station-service John McCain est mort, et beaucoup de gens font la fête alors qu’ils devraient être tristes. Il n’était pas un ami de l’humanité, il en était l’ennemi, mais il était aussi très mauvais. Et avec des ennemis aussi grossièrement incompétents, qui a besoin d’amis ? McCain a fait beaucoup pour détruire l’Amérique. Il a consacré sa vie entière à la destruction de son pays. Pour commencer, il a été très efficace en tant que manifestant contre la guerre génocidaire de l’Amérique contre le peuple vietnamien. D’autres Américains ont marché inefficacement, brandissant des banderoles et criant des slogans anti-guerre, mais pas… Un sénateur déguisé en station-service

Notre hystérie-dystopique

Notre hystérie-dystopique Un long article de l’auteur John W. Whitehead (son principal livre : Battlefield America: The War on the American People) aborde l’un des sujets centraux de notre temps qui est l’état général de surveillance où la population se trouve placée, dans tous les territoires de notre >contre-civilisationauteursLe PrisonnierBreak out of the circleWe’re run by the Pentagon, we're run by Madison Avenue, we're run by television, and as long as we accept those things and don't revolt we'll have to go along with the stream to the eventual avalanche…. As long as we go out and buy stuff, we're at their mercy… We all… Notre hystérie-dystopique

McGoohan, le prisonnier et le nouvel ordre mondial

McGoohan, le prisonnier et le nouvel ordre mondial On sait que le Prisonnier repose sur un malentendu : un agent de l’OTAN spécialiste de messy jobs se rebelle, désire partir en voyage ( ?) et se fait kidnapper. Il est retenu dans un village-prison pour espions dont il ne sort que pour comprendre que le monde est un Village (a stage ?), au sens club Méditerranée ou Macluhan. Macluhan citait Shakespeare (Othello, le roi Lear) nous aussi : « le Danemark est une prison », dit le prince vengeur et fatigué, « alors le monde en est une », lui répondent Rosencrantz et Guildenstern, les… McGoohan, le prisonnier et le nouvel ordre mondial

Kelly-Trump, chat et souris jouant “au plus malin”

Kelly-Trump, chat et souris jouant >au plus malinprisonnier à la Maison-Blanche< grâce aux soins qualifiés de son chef de cabinet, le général John Kelly qui fait partie du >groupe des généraux< (Kelly, McMaster, Mattis) dont nombre de commentateurs assurent que c'est ce groupe qui exerce le pouvoir effectif. Trois jours après l'article de Breitbart.News paraît un article dans le Washington Post décrivant comment Trump parvient à tromper la vigilance de son chef de cabinet. Dans cette situation d’emprisonnement, c’est une sorte de jeu du chat et de la souris où l’on se demande tellement qui et le chat et qui est la souris qu’on en… Kelly-Trump, chat et souris jouant “au plus malin”

“Dites à ‘Vlad‘ qu’il patiente…”

>Dites à ‘Vlad‘ qu’il patiente…Vladalarming and troubling.< >This is no time for our president to be pulling his punches with the American people,< Romney said in a campaign speech in San Diego.» …Ou Russia Today, le 27 mars 2012, qui nous rapporte les réactions, en toute ingénuité, de l’état-major de la Maison-Blanche, pris off guard mais, finalement, décidant d’exploiter l’affaire comme s’il s’agissait de rien moins qu’une déclaration officielle. «The intended private conversation between the two leaders initially caught the White House off guard. Obama’s request to the current Russian president later sparked the White House to release a statement. >I think as you saw… “Dites à ‘Vlad‘ qu’il patiente…”

La morne voix de son maître

Nous avouerons à nos lecteurs qu’entendant hier les premiers échos du discours de Robert Gates (à Bruxelles, le 10 juin), adressé comme une menace aux alliés européens de l’OTAN, la chose nous parut sans le moindre intérêt. Aujourd’hui, il s’avère que ce discours a fait un effet considérable et, dès lors, à cause de cet effet et rien d’autre, il s’impose comme méritant quelque intérêt. Pour le reste, d’une façon générale, nous confirmons notre première impression : ce discours est sans intérêt, amas de lieux communs d’une platitude grossière, de postures matamoresques courantes, d’évaluations lourdement faussaires comme seuls les speeechwriters du Pentagone ont le secret.… La morne voix de son maître

BHO prisonnier du système

BHO prisonnier du système William Pfaff, rapportant ses impressions de lecture du nouveau livre de Andrew J. Bacevich («A splendid and courageous new book» Washington Rules, Metropolitan Books, New York), souscrit entièrement à la thèse d’un Obama prisonnier du système. Ici, il s’agit de BHO face au Pentagone, pour la décision à prendre concernant la guerre en Afghanistan. (Sur le site personnel de Pfaff, WilliamPfaff.com, le 30 septembre 2010.) «Andrew J. Bacevich [] describes with lucidity the degree to which the power of the American presidency over war and peace has been weakened in our day, and in important respects superceded »One might call this… BHO prisonnier du système

Le camouflet à peine camouflé de Medvedev à Washington

Les négociations pour le traité START-II de limitation des armes stratégiques entre les USA et la Russie ont repris à Moscou. Du côté US, l’optimisme est de rigueur sinon pressant. Les déclarations du chef de la délégation US sont caractéristiques à cet égard (Novosti, le 14 janvier 2010). «La Russie et les Etats-Unis parachèveront la résolution du reste des questions relatives au nouveau traité de réduction des armes stratégiques offensives (START) dans les prochaines semaines, a annoncé jeudi le sous-secrétaire d’Etat américain William Burns en visite à Moscou. Il nous reste à résoudre encore quelques questions, cela prendra quelques semaines, a estimé le haut responsable… Le camouflet à peine camouflé de Medvedev à Washington

BHO bientôt “prisonnier” du chômage?

On fait grand cas d’un éditorial que le New York Times consacre notamment à la montée du chômage, et à d’autres situations qui exercent des pressions considérables sur les citoyens US. Cet éditorial, publié ce 15 juillet 2009, doit donc être interprété comme un avertissement de notre fameux journal de référence US, adressé à l’administration Obama d’avoir à s’occuper, toutes affaires cessantes de la situation fort malheureuse du citoyen américain. Le NYT rejoint notamment la campagne constante de l’un de ses son commentateurs, le Prix Nobel d’économie Paul Krugman, pour que l’administration Obama investisse beaucoup plus (un deuxième plan de stimulation), pour relancer l’économie par… BHO bientôt “prisonnier” du chômage?

L’empire prisonnier de lui-même et sa psychologie épuisée

La situation à Washington est caractérisée par deux choses essentielles: une situation politique d’antagonisme verrouillée, sans possibilité d’un vainqueur, donc d’une décision ; et une psychologie de plus en plus épuisée, autant par la pression de la guerre que par cette situation d’emprisonnement par soi-même. Une analyse de Peter Baker, du Washington Post (reprise sur MSNBC.MSN.com, le 13 juillet) rend bien compte de cette situation qui n’a aucun précédent dans sa forme et dans son intensité. Bien entendu, la position de GW Bush, son attitude inflexible, en est le nud («Yet no matter how battered he seems, no matter how unpopular he may be in… L’empire prisonnier de lui-même et sa psychologie épuisée