«Laisse-moi devenir l’ombre de ton ombre»
Ainsi disait le poème de Jacques Brel, adapté en chanson: «Laisse-moi devenir/L’ombre de ton ombre/L’ombre de ta main/L’ombre de ton chien.» Il est possible, probable, plutôt presque certain que John McCain n’a jamais entendu le grand Jacques (« Jacques who?) chanter «Ne me quitte pas». Pourtant, la chose lui irait bien, puisqu’il semble bien que Sarah Who?, qui est désormais plus connue que son possible-futur président, tienne la clef de l’élection possible du candidat républicain, et que la réussite de McCain tienne à ce seul fait qu’il reste dans l’ombre de sa co-listière, tentant de croire que l’enthousiasme qu’elle déchaîne vaut un peu pour lui également.… «Laisse-moi devenir l’ombre de ton ombre»