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Le poodle qui ne voulait pas qu’on le croit trop poodle

Manifestement, Blair prépare ses valises. Sa seule priorité est, à l’image de sa carrière (voir le texte de Jenkins sur le blairisme), de ne pas laisser une mauvaise image. Question d’image, vous comprenez. L’ambassadeur du Royaume-Uni à Washington, Sir David Manning, qui fut le principal conseiller de Blair lors du lancement de la guerre contre l’Irak, est un pilier à toute épreuve des special relationships. Fidèle de Blair, il a pour mission de polir l’image du PM. Il s’y emploie. Il donne une longue interview au Times de Londres ce jour, où il détaille les avantages des susdites special relationships, et surtout l’influence secrète mais… Le poodle qui ne voulait pas qu’on le croit trop poodle

Portrait de Tony Blair

Sur le chemin d’une importante mission, Blair s’arrêtera à Washington pour tenter de convaincre GW qu’un cessez-le-feu au Liban serait une chose bienvenue. Mais le but principal de son voyage reste le discours qu’il doit prononcer en Californie à une conférence organisée par son ami et mentor Rupert Murdoch. Cela vaut au Premier ministre britannique ce commentaire (dans The Independent) : « Sir Stephen Wall, one of the Prime Minister’s most trusted former advisers, said [] There are times, such as the past two weeks, when a British prime minister should have been thinking less about private influence and more about public advocacy. » Dans… Portrait de Tony Blair