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poésie

Hiver qui vient : Laforgue et le postmoderne.

Hiver qui vient : Laforgue et le postmoderne. « C'est la saison, c'est la saison, la rouille envahit les masses, /La rouille ronge en leurs spleens kilométriques/Les fils télégraphiques des grandes routes où nul ne passe. » On a tous connu son poème à l’école, poème publié en 1886. Je suis retombé dessus grâce à Google et à « l’hiver qui vient » et j’ai été stupéfait. Mon présent permanent est là, plus fort que jamais, aussi présent que chez Sorel, Bloy, Drumont ou Maupassant. Sauf que c’est en poésie, une poésie qui liquide la poésie. La France liquide le vers, l’alexandrin, la rime, les… Hiver qui vient : Laforgue et le postmoderne.

Seule la poésie sauvera le monde…

Seule la poésie sauvera le monde… • Pour nous, un salut à la poésie comme matrice des espérances humaines de mettre l’âme en accord avec le cosmos et la Beauté du monde.• Pour Massimo Fini, il s’agit de Lautréamont, poète immortel mort à 24 ans. Au tout début de mes aventures, je n’ai pas beaucoup, sinon jamais vraiment apprécié la poésie formelle, croyant d’ailleurs et fort stupidement que la poésie ne pouvait être que formelle (poèmes, vers, rimes ou pas, etc.). Aujourd’hui, je n’en connais pas plus mais la folie des temps qui est notre véritable vérité-de-situation m’a conduit à penser que seule la poésie… Seule la poésie sauvera le monde…

Salut au poète

Salut au poète 10 février 2021 – Je ne suis pas un critique poétique, comme l’on dit d’un critique littéraire (que je ne suis pas également), et d’ailleurs au fond comme l’on dit d’un ‘critique’ en général… Au reste, il semble bien que je ne sois pas un ‘critique’ considéré institutionnellement. Dire cela pour ce propos-là, celui de ce jour et de cette page, c’est dire une fois de plus que je suis sans étiquette, hors du rangement courant, sans identification sociale, – ni même géographique dans ce que la terre natale a d’humain, puisque d’un pays disparu et dénoncé (l’>Algérie française

Salut au poète

Salut au poète 10 février 2021 – Je ne suis pas un critique poétique, comme l’on dit d’un critique littéraire (que je ne suis pas également), et d’ailleurs au fond comme l’on dit d’un ‘critique’ en général… Au reste, il semble bien que je ne sois pas un ‘critique’ considéré institutionnellement. Dire cela pour ce propos-là, celui de ce jour et de cette page, c’est dire une fois de plus que je suis sans étiquette, hors du rangement courant, sans identification sociale, – ni même géographique dans ce que la terre natale a d’humain, puisque d’un pays disparu et dénoncé (l’>Algérie française

Eté

Eté Une ombre poisseuse avait enseveli l’âge Où la bêche retourne le présent, Qu’il présente sa face d’avenir. Les mains nues de la poésie Ne défaisaient plus l’étroitesse des cages Où battaient les cœurs d’un siècle douloureux. La défaite bordait les temps L’herbe, sombre, fronçait, hostile, à leur lisière. Les renards, vif argent, en bandes organisés, Glapissaient leur appel au bal Conviaient les chiens aux troupeaux décimés. La source se confondait avec les marais, Enlisée du poids de ses eaux longues à se rompre. La lune quand elle s’allumait Faisait couler dans sa clarté Les larmes qu’aucune joie n ‘endiguait. Le poing de la tristesse… Eté