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Un G20 au goût dépassé

Le G20 a eu lieu à Pittsburgh, où la vedette lui a été volée par les nouvelles iraniennes. Cette interférence correspondait assez bien au climat de la réunion, qui n’a fait qu’esquisser des mesures sans grandes portées et entériner les différences de visions, de conceptions, etc. De ce point de vue, et en écartant les références martiales au vocabulaire trotskiste, nous serions assez tentés de suivre l’analyse de WSWS.org, du 26 septembre 2009, qui note également que le sommet a définitivement entériné cette enceinte et ce format, de préférence au G8 destiné désormais à péricliter, comme enceinte pour débattre, ou ne pas débattre des problèmes… Un G20 au goût dépassé

Seattle-II à Pittsburgh

Essayons encore une fois. Après une sorte de léthargie faisant étrangement coïncider le découragement devant le désastre Bush poursuivi sans que la nouvelle majorité démocrate de 2006 ne lève le petit doigt, et l’attente de plus en plus vaine d’un réformisme révolutionnaire d’Obama, les activistes US songent à reprendre du service. Premier objectif: le G20 de Pittsburgh. L’incroyable et obscène pirouette des dirigeants politiques et économiques qui tentent d’enterrer la crise avec l’incantation que ce qui l’a provoquée est le meilleur des mondes finirait peut-être par ranimer même les plus découragés. Chris Hedges, de Truthdig.com, ce 31 août 2009, les appelle aux armes. «Globalization and… Seattle-II à Pittsburgh