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BAE comme victime expiatoire de la bonne réputation du système anti-corruption occidental?

Aujourd’hui, à Paris, se réunissent les signataires de la convention anti-corruption de l’OCDE. La rencontre est d’ordre général, sans cas particulier à examiner, mais tout le monde a l’affaire BAE-Yamamah à l’esprit. Reuters, par l’intermédiaire de Defense News, rapporte de cette façon les circonstances de cette rencontre avec le cas BAE en arrière-plan. «Officials from signatory countries to the convention which outlaws bribery of foreign public officials in international business transactions meet behind closed doors on Thursday for a regular review of operations. »The meeting provides an opportunity for them to quiz each other on what is working and what is not, the head of… BAE comme victime expiatoire de la bonne réputation du système anti-corruption occidental?

L’OCDE, BAE et la colère suisse

Les Britanniques commencent à être préoccupés des retombées diplomatiques de l’affaire BAE, notamment dans le cadre de l’enquête ouverte par l’OCDE. Des sources européennes affirment que la décision suisse de rouvrir l’enquête commanditée par le Serious Fraud Office a été prise pour riposter aux pressions exercées et aux rumeurs répandues par les Britanniques pour discréditer le professeur suisse Pieth, qui mène l’enquête de l’OCDE. «C’est une démarche significative, disent ces sources. Les Suisses sont furieux. Ils ont bien fait comprendre qu’il s’agissait d’un acte de gouvernement significatif pris dans le cadre de l’affaire, qui impliquait une orientation diplomatique spécifique.» A cette lumière, l’affaire suisse est… L’OCDE, BAE et la colère suisse