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pétrole

Destin de Perle (destin de neocon)

La nouvelle n’apporte pas beaucoup de nouveau. Mais quoi, elle a le mérite de bien résumer les choses, de les symboliser, de leur donner leur vraie dimension, leur vraie place dans l’Histoire. Il s’agit de nouvelles de Richard Perle, qualifié dans la nouvelle de War architect, dont on apprend qu’il négocie un accord d’exploitation de pétrole dans la partie kurde de l’Irak et alentour, certainement à la limite de l’illégalité jusqu’à s’y ébrouer, sans doute saupoudré de diverses initiatives de corruption et de plantureuses commissions (pour l’intéressé lui-même), cela à la fureur du gouvernement irakien et avec la bénédiction du département d’Etat. Tout est dit… Destin de Perle (destin de neocon)

Chavez plus que jamais à l’aide du “Tiers-Monde” US

A la fin 2005, le président du Venezuela Hugo Chavez avait entrepris, dans un geste à la fois habile et provocateur, et compatissant après tout, d’offrir du carburant, essentiellement du pétrole de chauffage, aux Américains pauvres qui le souhaiteraient. Certains Etats avaient accepté, d’autres avaient refusé; l’Etat du New Hampshire, notamment, avait repoussé l’offre On nomme le New Hampshire parce que cet Etat vient de changer d’avis et annonce, le 18 juillet, qu’il acceptera le pétrole de Chavez. «Two years ago, New Hampshire refused to accept heating oil from Venezuelan President Hugo Chavez, the pro-Castro U.S. critic who once called President Bush the devil. But… Chavez plus que jamais à l’aide du “Tiers-Monde” US

Tir de missiles au-dessus d’un champ de pétrole

Tir de missiles au-dessus d’un champ de pétrole 14 juillet 2008 S’il est une explication des tirs plus ou moins virtuels de missiles plus ou moins virtuel des Iraniens les 9 et 10 juillet qui nous agrée, c’est bien celle de l’influence sur le prix du pétrole. S’il est une théorie du complot qui nous convainc par son charme exotique, c’est bien celle de la manipulation des marchés par Shahab-3b . L’explication, abracadabrantesque in illo tempore, convient parfaitement à ce temps a-historique et abracadabrantesque. Qu’elle soit vraie ou pas ne nous importe pas; observons simplement qu’elle est logique, d’une logique folle qui est la notre… Tir de missiles au-dessus d’un champ de pétrole

La stratégie évolue vers l’eschatologie

La stratégie évolue vers l’eschatologie 23 juin 2008 — Le 20 juin, deux journalistes du Financial Times, Carlos Hoyos et Javier Blas, examinaient ce qu’ils définissaient comme une évolution importante, peut-être décisive, de la >pensée stratégique< occidentale: «West rethinks strategic threats.» Il s’agit du constat d’une évolution de la >pensée stratégique< de l'Occident (?), ou plutôt éventuellement de la >pensée stratégique< des pays développés, voire la >pensée stratégique< de notre civilisation globalisée, – tout cela reste encore vague, et cette imprécision que nous proposons est certainement significative. L'idée est qu'on pourrait lier l'actuelle crise du prix du pétrole et l'actuelle crise du prix des aliments… La stratégie évolue vers l’eschatologie

La globalisation face à son auto-destruction : de la globalisation à la localisation

La hausse générale et très forte du prix du pétrole a une conséquence immédiate de plus en plus pesante : l’augmentation à mesure du prix des transports. L’effet est comptable et concret, et immédiat: un coup de frein radical à la globalisation, pour ce cas moins dans son esprit (déjà fortement mis en question depuis plusieurs années) que dans sa réalité économique quotidienne. «With brutal efficiency, the oil price is beginning to duff up a monster of the 20th century: globalisation», écrit Carl Mortished dans son World Business Briefing d’aujourd’hui dans le Times. Mortished rassemble quelques données très concrètes pour mettre en évidence les facteurs… La globalisation face à son auto-destruction : de la globalisation à la localisation

La Commission se doute-t-elle de quelque chose? La France est là pour l’éclairer…

Aujourd’hui, la Commission européenne et les institutions européennes en général vivent en état de siège, barricadées avec fureur et ferveur contre un intrus épouvantable: la réalité. C’est le sens de leur attitude vis-à-vis de plusieurs problèmes pressants, telle que nous la répercutent certaines de nos sources à la Commission européenne. Deux exemples illustrent cette attitude, que certains qualifient du terme redoutable de négationnisme: les désordres du prix du pétrole et le référendum irlandais. C’est alors que la France, qui se sent déjà et irrésistiblement présidente de l’UE, déboule sur la scène européenne. Il y a donc l’attitude des institutions européennes vis-à-vis de la question de… La Commission se doute-t-elle de quelque chose? La France est là pour l’éclairer…

Philosophie(s) de crise

Philosophie(s) de crise A la mi-mai, le Wall Street Journal a révélé que l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) préparait une révision fondamentale de sa prospective de l’alimentation en pétrole («[IEA] is preparing a sharp downward revision of its oil-supply forecast»). Le rapport annuel de l’AIE, prévu pour novembre prochain, est d’ores et déjà caractérisé, toujours selon le WSJ, par le constat d’une probable nécessaire révision radicale vers la réduction des fournitures pétrolières disponibles («future crude supplies could be far tighter than previously thought»). Le WSJ précise assez curieusement que les prévisions plus optimistes de 2007 de l’AEI se sont avérées fausses parce que basées sur… Philosophie(s) de crise

Psychologies écartelées

Psychologies écartelées 2 juin 2008 George Monbiot a bien exprimé le problème, ou le dilemme. Il parle, dans ce texte publié le 27 mai, de l’attitude du gouvernement Gordon Brown, par ailleurs champion de la lutte contre la pollution (les émissions de CO2), face à la crise du pétrole, ou la soi-disant crise du prix du pétrole (Pour rappel, l’article de Monbiot est écrit sous la forme d’une lettre adressée au roi Abdallah d’Arabie Saoudite.) « So how does [the UK’s government] respond? By angrily demanding that you remove them so that we can keep driving and flying as much as we did before. Last… Psychologies écartelées

La crise du pétrole et le dilemme systémique

Le chroniqueur du Guardian George Monbiot a pris sa plume et écrit un article sous forme d’une lettre qu’il adresserait au roi Abdallah d’Arabie Saoudite. Cela est publié le 27 mai et cela est plein d’intérêt. Monbiot aborde notamment deux sujets inextricablement liés, qui forment un cas assez solide pour nous convaincre que la crise du prix du pétrole en tant que telle, avant de devenir la crise du pétrole (crise de l’épuisement de la ressource), met à jour les contradictions de notre système dans ses tentatives de lutte contre les crises auxquelles il est confronté. La question des réactions engendrés par la hausse massive… La crise du pétrole et le dilemme systémique

La considérable et déstabilisante relativité des réserves pétrolières

Dans le même article de George Monbiot sur la crise pétrolière, publié aujourd’hui et déjà cité dans cette rubrique, on lit divers détails et diverses précisions sur la question des réserves pétrolières. On dispose d’un éclairage très intéressant. Quant aux réserves pétrolières de l’Arabie, qui est un cas particulièrement sollicité en de moment par l’actualité, Monbiot écrit notamment (rappelons que son article est écrit sous la forme d’une lettre adressée au roi Abdallah d’Arabie): « But what you know and I do not is the extent to which the price of oil might reflect an absolute shortage of global reserves. You and your advisers are… La considérable et déstabilisante relativité des réserves pétrolières

La connexion des crises: le pétrole et l’Irak

Il est intéressant de constater, dans la perception générale, la progression du phénomène, fondamental pour réaliser l’ampleur générale de la crise systémique, de connexion des crises systémiques spécifiques. On a déjà vu ce phénomène dans le cas de l’Irak et de l’économie US, étant admis que la guerre en Irak représente en elle-même la manifestation violente d’une crise systémique de l’appareil militaro-technologique US; on a vu également la connexion entre la crise du pétrole et les crises du dollar et de l’économie US. Ici, il s’agit d’une connexion établie entre la même crise du pétrole (crise du prix du pétrole) et l’invasion de l’Irak. C’est… La connexion des crises: le pétrole et l’Irak

La bataille de la perception de la crise commence

Les effets combinés de la montée du prix du pétrole, des remous aux USA autour des prix à la consommation domestique dans le cadre de la campagne électorale, des considérations autour du voyage de Bush au Moyen-Orient et de sa demande d’augmentation de pompage faite à l’Arabie, ont précipité le phénomène de la perception de la crise. Désormais, la crise entre, si l’on veut, dans le domaine public. C’est ce que le Financial Times traduit par le mot mainstream dans le titre de son long texte d’analyse du 19 mai: «Running on empty? Fears over oil supply move into the mainstream.» Comme à l’habitude dans… La bataille de la perception de la crise commence

…Et les USA sont déjà au-delà de la crise

Puisqu’il fallait tout de même équilibrer d’une note d’optimisme bien tempérée (on n’ose dire bien réelle) le constat que nous entrons effectivement dans la crise systémique de l’énergie, le Financial Times fait une place importante à l’annonce (le même 19 mai) que les USA sont partis en guerre, et déjà avec succès, avant même que cette guerre soit au terme, contre leur dépendance du pétrole importé. Il s’agit de nouvelles statistiques et de commentaires de Guy Caruso, chef de l’Energy Information Administration (EIA). «The US is starting to break its addiction to foreign oil as high prices, more efficient cars, and the use of ethanol… …Et les USA sont déjà au-delà de la crise

Le président post-crise

Le président post-crise 20 mai 2008 Il mérite de rester comme le chroniqueur opiniâtre de ce temps, même si ses discours ne sont pas de lui. Il n’y a que lui pour pouvoir dire ce qu’il dit avec tant d’opiniâtre conviction. Après son discours tonitruant sur Hitler, il y a celui de Charm El Cheikh, le 18 mai, au World Economic Forum. The Scotsman, dans ses éditions du 19 mai, avait choisi ce titre qui attira notre attention: «Bush to Arab nations: You’re running out of oil.» Le titre suggère l’idée qui nous arrête aujourd’hui: la crise du pétrole ce n’est plus une vague perspective… Le président post-crise

Loin du pays de l&#39;or noir

Loin du pays de l’or noir 17 mai 2008 — Bush a-t-il obtenu une >concession< des Saoudiens? On a vu récemment que l’un des objectifs du président US était bien d’obtenir une augmentation de la production de la part de l’Arabie Saoudite. Le but des USA est incroyablement sommaire, dans l’environnement de crise systémique globale qui se précise de jour en jour: obtenir une baisse du prix de l’essence à la pompe pour cet été, pour améliorer le climat électoral et diminuer l'accélération de la pression de la crise économique sur le citoyen US. On ne peut rêver plus court terme. Répétons notre question :… Loin du pays de l&#39;or noir

$200 le baril comme si vous y étiez

Les prévisions concernant le prix du pétrole ont de la peine à suivre le rythme d’augmentation de la chose. L’annonce par Goldman-Sachs d’un baril à $200 pour très bientôt ne surprend plus personne et ne soulève aucune contestation. Il faut se rappeler avec quel scepticisme, quelle avalanche d’ironies diverses, avaient été considérées, dans les premiers mois de 2005, les prévisions jugées >catastrophiques< de certains experts. Ainsi en fut-il d'une prévision de deux experts français selon lesquels un baril à $380 ne serait pas impossible en 2015. Aujourd’hui, cette prévision apparaitrait modeste, voire irréaliste. $380 le baril en 2015, est-ce possible ? C’est non seulement possible… $200 le baril comme si vous y étiez

Les limites de la raison la plus rigoureuse face à la crise systémique

Le commentateur Martin Wolf, du Financial Times, est un esprit rigoureux, sans nul doute. Il est très écouté et très influent; il représente une tendance conservatrice sérieuse, il est partisan du libéralisme et du libre-échange mais sans exaltation et capable de reconnaître, d’identifier des événements importants même si ceux-ci vont contre ses engagements et ses convictions idéologiques. Cette fois (le 13 mai), il s’attaque à la question du prix du pétrole et, d’une façon plus générale, la question du pétrole en tant que ressource limitée en déclin accéléré. Wolf ne barguigne pas. Inutile de chercher des explications alambiquées, des faux-fuyants. Pour lui, la crise est… Les limites de la raison la plus rigoureuse face à la crise systémique

Les épiciers font leur compte, – et le compte n’y est pas

Les épiciers? Non, il y a erreur (est-ce bien sûr?), ce sont les sénateurs US dont nous voulons parler, mais il s’agit bien de faire des comptes d’épicier. Les sénateurs menacent l’Arabie Saoudite de leurs foudres principales, qui sont de ne pas autoriser une vente d’armes si ce pays n’augmente pas sa production de pétrole pour faire baisser le prix du pétrole, rassurer le consommateur US, assurer la réélection des sénateurs et ainsi de suite. Ces menaces portent sur un marché récemment conclu de $20 milliards (dont, par exemple, 900 bombes guidées par laser JDAM, dont les marchands de missiles US vous assurent qu’elles vous… Les épiciers font leur compte, – et le compte n’y est pas

Question revisitée à la lumière des événements pétroliers: qui a gagné la Guerre froide?

L’universitaire Michael Klare, spécialiste des questions d’énergie, analyse sur le site TomDispatch.com, ce 8 mai, la question de la dépendance du pétrole des USA, et plus encore la question de la puissance et de la souveraineté des USA à cette lumière. Evidemment, cette analyse est encore plus pertinente à l’heure de la montée des prix du pétrole, comme le signale Tom Engelhardt qui présente le texte de Klare sur son site : «A barrel of crude broke another barrier Wednesday $123 on international markets, and the talk is now of the sort of superspike in pricing (only yesterday unimaginable) that might break the $200 a… Question revisitée à la lumière des événements pétroliers: qui a gagné la Guerre froide?

Un flot de pétrole pour conquérir le pétrole

La guerre contre l’Irak a-t-elle été lancée pour verrouiller l’accès à des réserves importantes de pétrole (6% des réserves mondiales de pétrole en Irak)? Les arguments, les théories de complot et le reste ne manquent pas pour une réponse qui se veut être le contraire de négative. On connaît le débat et les débatteurs qui sont en général honorables et péremptoires. Cette sorte de débat écarte en général certains aspects du problème irakien qui ne manquent pas d’intérêt. L’un des plus paradoxaux et certainement le plus symbolique et le plus révélateur nous est détaillé par Robert Bryce, directeur de la rédaction de Energy Tribune. Voici… Un flot de pétrole pour conquérir le pétrole

Le Parlement irakien part en vacances sans avoir voté la “loi scélérate” sur le pétrole irakien

Décidément, les gestionnaires de l’entreprise d’investissement du monde par les USA, les guignols déguisés en président, vice-président, etc., sont de la dernière médiocrité possible, comme nous le remarquions hier en citant précisément un exemple. Il s’agit de la loi scélérate que Washington voudrait voir voter par le Parlement irakien, qui assurerait par des procédures diverses concernant l’exploitation des pétroles par des compagnies étrangères, et par les circonstances qui placent les USA au centre du jeu, une exclusivité d’exploitation de facto des pétroles irakiens par les compagnies US. Un excellent article de Jonathan Steele, dans le Guardian d’aujourd’hui, expose que le Parlement irakien s’en va en… Le Parlement irakien part en vacances sans avoir voté la “loi scélérate” sur le pétrole irakien

Le volcan grondant de nos contradictions systémiques

Le volcan grondant de nos contradictions systémiques 23 juillet 2007 Le monde économique occidental (anglo-saxon), essentiellement celui des compagnies pétrolières, s’affole. Il envisage un oil crunch dévastateur d’ici 2015 (confirmant en cela les prévisions de l’Agence Internationale de l’Energie). C’est le quotidien The Independent du 22 juillet qui nous en informe. «Humanity is approaching an unprecedented crisis when not enough oil and gas will be produced to keep industrial civilisation running, the world’s top oilmen warned last week. »The warning which is being hailed as a tipping point on both sides of the Atlantic marks the first time that the industry has accepted that it… Le volcan grondant de nos contradictions systémiques

Et pour le pétrole, ce n’est pas mal non plus

Rappelant ou découvrant effectivement les multiples facettes de l’énormité considérable du Pentagone, pour les possessions terriennes pour le texte précédent de cette rubrique, nous allons à nouveau pêcher chez TomDispatch (relayé par Antiwar.com) un autre texte, vieux de près d’un mois, sur la consommation en pétrole du Pentagone. Un formidable texte de Michael T. Klare, datant du 15 juin. Le Pentagone formidable consommateur de pétrole. Plus que la Suisse, si on fait bien les comptes. Le Pentagone, qui s’avère un acteur central de la déstructuration physique et géographique du monde, ici par la consommation/pollution, là par les investissements terriens qui dégradent l’environnement, autant qu’il est… Et pour le pétrole, ce n’est pas mal non plus